Société du Saint-Cœur de Marie
La Société du Saint-Coeur de Marie a été fondée en 1841 par le père François Libermann.
Présentation
modifierLa société du Saint-Coeur de Marie, dont le fonctionnement repose sur la philosophie et la pensée religieuse de Jean Eudes[1]. Le groupe est aussi appelé : Tiers ordre eudiste dans la mesure où il est spirituellement rattaché à la communauté religieuse des eudistes. Le mot tertiaire est ici employé pour qualifier les personnes qui vivent dans le monde, tout en étant dans la mouvance de grands ordres religieux[2]. En effet, lorsque Jean Eudes créée des confréries à la fin du XVIIe siècle pour prolonger les missions, il envisage que les membres de ces confréries n'entrent pas forcément dans la vie religieuse[3].
En 1841, Jacques-Désiré Laval, prêtre missionnaire, entre dans la société du Saint-Cœur de Marie avant de quitter Pinterville pour se rendre à l'île Maurice.
En 1848, cette société rejoint l'œuvre du père Claude Poullart des Places intitulée Congrégation du Saint-Esprit. L'ensemble devient : la Congrégation du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie.
Supérieures
modifierParmi les supérieures des Tertiaires eudistes, on peut citer tout d'abord Sœur Marie Ménétrier et Marie Chavigny[4].
Notes et références
modifier- P. Hulin et François Lebesconte 1950, p. 7.
- « Tertiaire (définition) », sur Église catholique en France : glossaire, Conférence des évêques de France (consulté le )
- Soeur Marie-Françoise le Brizaut, « Au cœur de l’Eglise, Jean Eudes fondateur », sur Eudistes, congrégation de Jésus et de Marie, Caen, (consulté le )
- P. Hulin et François Lebesconte 1950, p. 8.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- P. Hulin et François Lebesconte (préface), Une religieuse dans le monde : Marie Chavigny, de la Société du Saint-Coeur de Marie, dite Tiers-ordre eudiste, 17 mai 1877-29 mars 1948, Paris, Maison de la Bonne presse, (BNF 32264058, lire en ligne)