Sites mégalithiques de la Charente-Maritime
Les sites mégalithiques de la Charente-Maritime se caractérisent par la présence encore visible de plus d'une centaine de dolmens et tumuli mais les menhirs sont peu nombreux.
Généralités
modifierLes dolmens sont de plusieurs types : dolmen simple, dolmen à couloir (dolmens de la Sauzaie, dolmens de la Pierre Levée), de type angoumoisin (tumulus B de Champ Chalon) ou en pierres sèches sous tumulus (tumulus A de Champ Chalon). Par contre, les allées couvertes sont rares[1].
Les tumuli sont très fréquents, atteignent souvent plusieurs dizaines de mètres de longueur et quelques-uns dépassent la centaine de mètres (tumulus de la Demoiselle, tumulus des Brandes, tumulus de Saint-Saturnin-du-Bois). Leur concentration locale aboutit parfois à la constitution d'authentiques nécropoles, notamment dans la forêt de Benon.
Les menhirs sont de taille modeste (la Grande Borne de Chives, le plus grand menhir du département atteint 1,90 m de hauteur). De même, le département ne recense qu'un seul alignement (alignement de Champ Pile) et il n'y subsiste qu'un seul cromlech avéré[1] (cromlech du Gros Chail).
Les pierres closes constituent le type de construction le plus original, totalement endémique au département, qui « se rencontre uniquement des bords de la vallée de la Boutonne à l'estuaire de la Charente »[2]. Une pierre close est constituée d'une pierre creusée en forme d'auge et recouverte par une dalle imposante[1]. Si d'aucuns considèrent que les pierres closes assurent la même fonction qu'un dolmen ou qu'un coffre funéraire, ceci n'est pas certain, pas plus que leur datation[3]. Certaines peuvent atteindre une taille respectable (pierres closes de Charras).
Les mégalithes ont été érigés sur tout le territoire du département. Vers -5000, le niveau de la mer était entre 5 m et 7 m en dessous du niveau actuel. Avec la remontée du niveau de la mer, lors de la transgression flandrienne, certains monuments, comme le dolmen de Châteauroux, le dolmen des Vergnaies de Barat ou le menhir de Chives, se sont retrouvés en zone marécageuse alors que d'autres sont probablement désormais totalement immergés[1].
Le rivage de l'ancien golfe des Pictons est bordé de nombreux tumuli. Tout au long de la vallée de la Charente, jusqu'à son estuaire, de nombreux dolmens ont été érigés (dolmens de la Pierre Levée, dolmen du Bois de la Grosse Pierre, dolmens de Soubise...). La Haute Saintonge possède aussi un très riche patrimoine, « dont le plus imposant et majestueux mégalithe de la Charente-Maritime, l'allée couverte de la Pierre-Folle à Montguyon[4] ».
Inventaire
modifierNotes et références
modifier- Pourtaud et Olivet 2015, p. 41-46
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 151
- Joussaume 2016, p. 220-221
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 195
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 66
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 80
- Notice no PA00104597, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00104598, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Joussaume 2016, p. 218-219
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 101
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 113
- Notice no PA00105322, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Joussaume 2016, p. 188
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 72
- Joussaume 2016, p. 215-216
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 73
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 186
- Claude Burnez et Camille Gabet, « Destruction du tumulus géant de la Grosse Motte à Bouhet (Charente-Maritime) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 64, no 3, , p. 623-638 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1967.4132, lire en ligne).
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 89
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 105
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 169-170
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 163
- Notice no PA00104645, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 124
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 109
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 159
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 191
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 90
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 127
- Notice no PA00105260, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 172
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 148
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 192
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 173
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 200
- Notice no PA00104812, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 149
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 201
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 175
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 202
- Joussaume 2016, p. 224-226
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 204
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 133
- Notice no PA00105157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 205
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 135
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 206
- Notice no PA00125680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 117
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 207
- Joussaume 2016, p. 220
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 93
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 209
- Notice no PA00105196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 176-177
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 164
- Découverte à Saint-Chéray (Saint-Georges-d'Oléron, mais déplacé à Saint-Gilles (Saint-Pierre-d'Oléron)
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 166
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 136
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 94
- Joussaume 2016, p. 214
- Joussaume 2016, p. 191-192
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 213
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 214
- Joussaume 2016, p. 216-217
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 70
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 178
- Notice no PA00105272, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 95
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 91
- Joussaume 2016, p. 215
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 156
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 119
- Notice no PA00105290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pourtaud et Olivet 2015, p. 115
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gabriel de Mortillet, « Les monuments mégalithiques classés de la Charente et de la Charente-Inférieure », Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 7, , p. 91-135 (DOI https://doi.org/10.3406/bmsap.1896.5630, lire en ligne)
- Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294)
- Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391).
Articles connexes
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Liens externes
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