Simorre

commune française du département du Gers

Simorre (Cimòrra en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Simorre
Simorre
Le centre-ville en 2015.
Blason de Simorre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone
Maire
Mandat
Éric Truffi
2020-2026
Code postal 32420
Code commune 32433
Démographie
Gentilé Simorrains
Population
municipale
701 hab. (2021 en évolution de +0,29 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 04″ nord, 0° 44′ 09″ est
Altitude 180 m
Min. 182 m
Max. 321 m
Superficie 35,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Val de Save
Législatives Première circonscription
Localisation
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Simorre
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Simorre
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Simorre
Liens
Site web Site officiel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, la Lauze, la Bergone, le Ricaut et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée et coteaux de la Lauze ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Simorre est une commune rurale qui compte 701 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 842 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Simorrains ou Simorraines.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame, classée en 1846, et l'église Saint-Valentin, inscrite en 1978.

Géographie

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Localisation

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Simorre est situé en Haut-Astarac, à 32 km au sud d'Auch. La ville est située au carrefour des routes D 12, qui la traverse du Nord au Sud, et de la route D 129, qui la traverse d'Est en Ouest. La route D 234 relie Simorre à Lombez.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Villefranche-d'Astarac, Betcave-Aguin, Faget-Abbatial, Lamaguère, Pellefigue, Sabaillan, Saint-Élix-d'Astarac, Sémézies-Cachan, Tachoires et Tournan.

Géologie et relief

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Simorre se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Simorre.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, la Lauze, la Bergone, le Ricaut, un bras de la Gimone, un bras de la Gimone, la Jourdianne, la Lère, Riou Peyrine, le ruisseau de Gourgot, le ruisseau de la Lapine, le ruisseau de la Mondone, le ruisseau de Lantan, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].

La Marcaoue, d'une longueur totale de 36,4 km, prend sa source dans la commune de Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé 15 communes[6].

La Lauze, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune d'Aussos et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Saramon, après avoir traversé 11 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 759 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lahas à 17 km à vol d'oiseau[10], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée et coteaux de la Lauze »[15], d'une superficie de 5 399 ha, des coteaux occupés par un maillage bocager plus faiblement représenté dans le fond des vallées alluviales, avec des milieux à orchidées remarquables[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : les « coteaux de la Lauze » (588 ha), couvrant 5 communes du département[18], et l'« unité bocagère entre la Lauze et l'Arrats » (803 ha), couvrant 5 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Simorre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), terres arables (24,1 %), prairies (13,2 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Une rue de Simorre.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Simorre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone, la Marcaoue et la Lauze. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2008, 2009 et 2018[26],[23].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Simorre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 431 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 431 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2003, 2011, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[30],[31]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32],[31].

Toponymie

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D'après l'étude de Lucien Babonneau publiée dans les années 1960, le toponyme de Simorre viendrait du celte-ibère Cimogorra, avec les deux racines "CIM" = remarquable, et "GORRA" = hauteur[33].

Histoire

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Simorre est une des plus anciennes sauvetés du Gers. Autrefois bâtie au sud-ouest sur le pendant d'une colline, la ville est détruite par un incendie et rebâtie en 1141 près de la Gimone sur un enclos donné par les Bénédictins de Simorre. Le père abbé, qui en était le seigneur, leur accorde des coutumes en 1268.

 
Le tombeau de saint Cérats en 2021.

L'abbaye, attestée dès 817, a été construite au VIe siècle sur l'emplacement d'un ancien oratoire élevé au Ve par saint Cerats (Cérat, Cérétius) dont le tombeau se trouve dans la chapelle de Saintes. L'abbaye fut ravagée par les Sarrasins et par les Normands.

L'église est fortifié aux XIIe et XIVe siècles pour servir de refuge puis remaniée au XIXe. Son abbatiale possède un patrimoine remarquable (trésor, reliquaire, stalles…). Le village possède encore sa vieille halle centrale et de nombreuses maisons à colombage et à encorbellements.

À Simorre, village voisin du centre potier de Sémézies-Cachan, le lundi de Pâques, avait lieu la heyro dous chioulets (foire des sifflets). Au cours de cette journée placée sous le patronage de saint Cérats, le patron de Simorre, la foule s'installait autour de l'oratoire de l'abbaye de Saintes où la tradition situait le tombeau du saint. On achetait les sifflets aux potiers venus vendre leur production, mais on y louait aussi domestiques et servantes[34].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2014 Claude Silberzahn   Ancien directeur de la DGSE
Ancien préfet
2014 2020 André Laffont[36] DVG Retraité
2020 En cours Éric Truffi    



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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38]. En 2021, la commune comptait 701 habitants[Note 5], en évolution de +0,29 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 2521 3941 4821 5191 6011 7291 6811 8421 806
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 8211 8031 8131 8401 8091 8011 7191 5681 559
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 5351 4241 1591 2011 1671 1201 058999931
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
911806804708698665660706710
2021 - - - - - - - -
701--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Simorre dispose d'un groupe scolaire complet de classes maternelles et élémentaires.

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 306 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 607 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 820 [I 5] (20 820  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,2 % 8,9 % 9,6 %
Département[I 8] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 343 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (61,2 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 194 emplois en 2018, contre 201 en 2013 et 207 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 88 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,5 %[I 11].

Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 116 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 64,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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89 établissements[Note 8] sont implantés à Simorre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 89 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
25 28,1 % (12,3 %)
Construction 7 7,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
19 21,3 % (27,7 %)
Information et communication 1 1,1 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,1 % (3,5 %)
Activités immobilières 3 3,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 10,1 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
15 16,9 % (12,3 %)
Autres activités de services 9 10,1 % (8,3 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 89 entreprises implantées à Simorre), contre 12,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Despaux ML, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (255 k€)
  • Alliance Verte, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. (101 k€)
  • Hebisol, activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses (4 k€)

Agriculture

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La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspondant au pied de lʼéventail gascon[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 75 59 47 34
SAU[Note 11] (ha) 2 372 2 565 2 262 2 708

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 59 en 2000 puis à 47 en 2010[44] et enfin à 34 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[45],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 372 ha en 1988 à 2 708 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 80 ha[44].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Notre-Dame[46]   Classé MH (1846). Église abbatiale construite au XIVe siècle, dont l'aspect d'église fortifiée a été créé au XIXe siècle par Viollet-le-Duc.
    On remarque trois types de matériaux de construction : la brique d'origine, la pierre, cadeau d'une autre abbaye lors de l'extension de l'église et les briques rapportées au XIXe siècle pour donner un aspect fortifié à l'église.
  • Église Saint-Valentin de Baillasbats.
  • Église de Saintes. Elle a fait l'objet de travaux et d'une reconversion au cours des années 2010.
  • La chapelle du tombeau de saint Cérats à Saintes. La chapelle primitive a été vendue comme bien national en 1793 puis rasée. Le pèlerinage a repris à partir de 1815. Le sanctuaire a été relevé par le clergé en 1842, année où a débuté la réédification de la chapelle qui a perduré jusqu'en 1844. Une tentative avortée d'agrandissement a eu lieu en 1877. À partir de 2015, une association nommée « les Amis du Patrimoine de Saintes » réhabilite l'édifice, qui préserve notamment le tombeau de saint Cérats et la fontaine associée.
  • Site castral de Baillasbats, à l'emplacement de la chapelle Saint-Valentin. Aucun vestige de l'ancien château, détruit au XIXe siècle, n'est aujourd'hui visible en élévation.
  • Site castral de Lasségan. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation.
  • Château de Sardac, figuré sur le cadastre de 1828[47]. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation.
  • Motte castrale du Tuco.
  • Le Musée Paysan d'Émile[48],[49] invite à revivre la vie quotidienne des paysans gascons.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
Parti : au premier d'azur aux deux fleurs de lys d'or l'une sur l'autre, au second de gueules à la crosse épiscopale d'argent surmontée de trois étoiles du même rangées en chef[50].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l'occupation d'un logement connu à la taxe d'habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l'Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Simorre » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Simorre ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Simorre » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Simorre » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Simorre » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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