Simon Camboulas
Simon Camboulas, né le à Saint-Geniez-d'Olt, mort le à Riom, est un homme politique français, député à la Convention nationale.
Simon Camboulas | |
Fonctions | |
---|---|
Député de l'Aveyron | |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
|
Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 6 mois et 24 jours) |
|
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Geniez-d'Olt, France |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Riom, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Modérés |
Profession | Négociant |
députés de l'Aveyron | |
modifier |
Biographie
modifierNeveu de l’abbé Raynal qui l’appelle auprès de lui à Paris, Camboulas parcourt, sous le couvert d'une mission diplomatique secrète, l’Europe entière (Angleterre, Saxe-Gotha, Prusse, Suisse) en compagnie de son oncle en quête de nouveaux éléments à ajouter à l’Histoire des deux Indes.
La monarchie constitutionnelle mise en place par la constitution du 3 septembre 1791 prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré avec sa famille à la tour du Temple.
En septembre 1792, Simon Camboulas est élu député du département de l'Aveyron, le cinquième sur neuf, à la Convention nationale[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde selon les historiens Claude Perroud[2] et Mortimer Ternaux[3]. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[4]. En avril 1793, il ne participe pas au scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5]. En mai, il ne participe pas non plus au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[6]. Après les journées du 31 mai et du 2 juin, il critique la commune insurrectionnelle de Paris et demande un rapport du Comité de Salut public sur l'arrestation des vingt-deux députés girondins[7]. Il n'est pas compris dans les décrets d'accusation et d'arrestation du 3 octobre 1793 rendu par Jean-Pierre-André Amar. Du fait même qu'entre mai et octobre 1793, il n'ait jamais été inquiété, n'ait jamis figuré dans une liste montagnarde de proscription comme ce fut le cas de 137 conventionnels dits brissotins, en 1975 Jacqueline Chaumié ne l'a pas classé dans le groupe girondin [8].
Sous le Directoire, Simon Camboulas est élu député au Conseil des Cinq-Cents. Il en sort le pour ne plus reparaitre ensuite sur la scène politique.
Sources
modifier- Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, Liste des députés par départements » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Perroud, Claude (1839-1919), « La proscription des Girondins (1793-1795) » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Ternaux, Mortimer (1808-1871), « Histoire de la Terreur 1792-1794. Tome septième » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Froullé, Jacques-François (≃1734-1794) et Levigneur, Thomas (≃1747-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 66, séance du 10 juin 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- colloque girondins-montagnards Albert Soboul (dir) 1980
- « Simon Camboulas », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Étienne Psaume, Biographie moderne, ou galerie historique, civile, militaire, politique, littéraire, judiciaire, vol. 1, Paris, A. Eymery, 1816, p. 225.
- Marc de Vissac, Les Révolutionnaires du Rouergue : Simon Camboulas, Riom, Édouard Girerd, 1893.
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :