Siège de Porto

Événement militaire

Le siège de Porto dura un peu plus d'un an, de à , période durant laquelle les troupes libérales du régent Pierre de Portugal se trouvent assiégées par les forces absolutistes fidèles à Michel Ier de Portugal.

Siège de Porto
Description de cette image, également commentée ci-après
Peinture de Carlos Alberto Santos
Informations générales
Date juillet 1832 à août 1833
Lieu Porto, Portugal
Issue Victoire libérale
Belligérants
Libéraux Miguelistes
Commandants
Pierre, régent de Portugal
António José Severim de Noronha
João Carlos Saldanha de Oliveira Daun
George Sartorius
Michel Ier de Portugal
Luís Vaz Pereira Pinto Guedes
Manuel Gregório de Sousa Pereira de Sampaio
Álvaro Xavier da Fonseca Coutinho e Póvoas
Louis-Auguste-Victor
Gaspar Teixeira de Magalhães e Lacerda
Forces en présence
12 000 60 000
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre civile portugaise

Batailles

Coordonnées 41° 08′ 58″ nord, 8° 36′ 39″ ouest

Colline de Pilar

C'est à cette résistance héroïque que la cause libérale devra sa victoire au Portugal. Au côté des libéraux, durant le siège de Porto, combattront entre autres Almeida Garrett, Alexandre Herculano et Joaquim António de Aguiar.

Occupation de Porto et premières rencontres

modifier

Entrant à Porto le jour suivant le débarquement à Mindelo, le , l'armée de libération trouve la ville abandonnée par les troupes Miguelistes, dont les chefs, ignorant le nombre exact des forces ennemies, préfèrent se retirer.

Le Vicomte de Santa Marta, commandant suprême de la division Migueliste opérant entre Figueira da Foz et Vila do Conde, décide de s'établir à Vila Nova de Gaia. Le jour où les troupes libérales entrent dans la ville, il ordonne de faire feu contre les occupants. Le , en riposte, l'amiral libéral anglais George Sartorius envoie ses navires dans la barre du fleuve Douro laissant la voie libre à la Division du lieutenant-colonel João Schwalbach, qui traverse le fleuve et occupe la colline de Pilar, à Vila Nova de Gaia, obligeant les Miguelistes à se retirer précipitamment jusqu'à Oliveira de Azeméis.

Pendant ce temps, João Schwalbach avance ses troupes jusqu'au lieu-dit du Alto da Bandeira (Mont du drapeau) et poste des gardes avancées à Carvalhos. Les deux armées s'observent sans qu'aucune de deux n'ose une action d'envergure.

Le , une première attaque violente des Miguelistes échoue. Cinq jours après, à Penafiel où une colonne libérale s'est aventurée, une confrontation éclate ; les troupes libérales défont les Miguelistes et retournent à Porto, après avoir exercé de nombreuses brutalités, renforçant la mauvaise image, bien entretenue par le clergé, qu'ils ont parmi la population.

Bibliographie

modifier
  • DÓRIA, António Álvaro. Movimentos Políticos do Porto no Século XIX
  • MARTELO, David (2001). Cerco do Porto 1832-33 – A Cidade Invicta. Lisboa
  • MARTINS, Oliveira (1881) Portugal Contemporâneo. Lisboa
  • NAPIER, Almirante Carlos. Guerra da Sucessão em Portugal. 2 vols.
  • OWEN, Hugh (1915). O Cerco do Porto contado por uma Testemunha - O Coronel Owen. Porto.
  • SORIANO, Simão José da Luz (1889). História do Cerco do Porto. Lisboa