Siège de Pavie (1302)

Le Siège de Pavie est un siège organisé en mars 1302 lorsque l'armée milanaise, menée par Galéas Ier Visconti, tente de conquérir la ville, alors gouvernée par un régime guelfe soutenu par les Langosco, comtes palatins de Lomello. Elle s'inscrit dans le cadre plus général de la guerre entre guelfes et gibelins.

Siège de Pavie
Description de cette image, également commentée ci-après
Bernardino Lanzani a peint "Vue de Pavie" vers 1522, située dans l'église de San Teodoro à Pavie. L'affresco, bien que réalisé des siècles après le siège, représente la ville telle qu'elle devait apparaître au cours des derniers siècles du Moyen Âge, avant la construction des nouveaux remparts au XVIe siècle.
Informations générales
Date mars 1302
Lieu Pavie, en Lombardie, Italie
Issue Victoire des pavesans guelfes
Belligérants
Parti guelfe :
Pavie
Parti gibelin :
Famille Visconti
Commandants
Filippone Langosco Galéas Ier Visconti
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
inconnues inconnues

Guerres entre guelfes et gibelins

Batailles

1150 – 1200

1201 – 1250

1251 – 1300

1301 – 1350

1351 – 1402

Coordonnées 45° 11′ 24″ nord, 9° 09′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Siège de Pavie

Contexte historique

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La situation politique à Pavie dans les dernières décennies du XIIIe siècle est caractérisée par les affrontements entre la faction gibeline, dirigée par les Beccaria[1], et la faction guelfe, dirigée par les Langosco[2], comtes palatins de Lomello. Entre 1290 et 1300, Manfredo Beccaria parvient à imposer son contrôle sur la ville et est nommé podestat du peuple, des marchands et du collège des notaires[3]. Cependant, en 1300, Filippone Langosco, après avoir militairement défait Manfredo[4], chasse les Beccaria de Pavie et impose un gouvernement dirigé par les guelfes[3]. Initialement, les relations entre les Langosco et les Visconti sont bonnes (le père de Filippone, Riccardo, avait déjà dirigé les forces pavaises lors de la bataille de Desio, favorisant la victoire d'Ottone Visconti et l'expulsion des Della Torre[5]). Cependant, le mariage avorté entre la fille de Mathieu Ier Visconti, Zaccarina, et Ricciardino, l'aîné de Filippone, perturbe les relations entre les deux familles[4]. Langosco fait la guerre à Milan, mais est arrêté par Galéas Ier Visconti, qui contre-attaque en envahissant le territoire de Pavie[6].

Le siège

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En mars 1302, Galéas Ier Visconti, accompagné du podestat de Milan, avance avec l'armée citadine contre Pavie[4],[7]. Les informations sur l'action sont rares ; il semble qu'aucun blocus de la ville n'ait été tenté, opération presque impossible sans le déploiement d'une flotte fluviale adéquate[8], que les Visconti ne possédaient pas à ce moment-là, étant donné que Pavie pouvait être ravitaillée et secourue par le et le Tessin grâce aux alliées Plaisance et Crémone. Cependant, grâce à une attaque éclair le 23 mars, Galéas Ier a presque réussi à conquérir Pavie. Ce jour-là, en effet, ses hommes ont attaqué l'une des portes nord de la ville, la porte Santo Stefano, parvenant même à l'incendier, mais après un combat furieux, ils ont été repoussés par les habitants de Pavie.

Issue des combats et conséquences

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Le siège est un échec et les pavesans sortent donc victorieux. Nous ne savons pas quelles pertes ont été subies par les deux parties, mais elles n'ont probablement pas été négligeables, car après l'échec de l'assaut, Galéas Ier décide de lever le siège[6],[7].

Références

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(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Assedio di Pavia (1302) » (voir la liste des auteurs).

Bibliografia

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  • Pietro Vaccari, Profilo storico di Pavia, Pavia, Istituto Pavese di Arti Grafiche, 1932.
  • Giacinto Romano, Delle relazioni tra Pavia e Milano nella formazione della signoria viscontea, in "Archivio Storico Lombardo", IX (1892).
  • Giuseppe Robolini, Notizie appartenenti alla sua patria, vol. IV/1, Pavia, Fusi, (lire en ligne)