Siège de Namur (1792)

1792

Le siège de Namur est un épisode des guerres révolutionnaires qui se déroula du au . L'armée de la République française s'empare de la ville qui faisait partie des Pays-Bas autrichiens.

Siège de Namur
Description de cette image, également commentée ci-après
"Prise des châteaux de Namur, 2 décembre 1792"
par Clément Boulanger, 1836-1737
Informations générales
Date au
Lieu Namur (Belgique actuelle)
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France République française, armée des Ardennes Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Commandants
Valence Jean Dominique de Moitelle[1]
Forces en présence
35 000 hommes 2 300 hommes

Guerres de la Révolution française

Batailles

Coordonnées 50° 28′ 01″ nord, 4° 52′ 01″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Siège de Namur
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
(Voir situation sur carte : province de Namur)
Siège de Namur

Contexte

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Après la bataille de Jemappes, le général français Valence partage ses forces : 15 000 hommes de l'armée victorieuse sont envoyés faire le siège d'Anvers (ru) ; le reste, 35 000 hommes, se dirige vers la Meuse. Un détachement entre à Liège le sous les acclamations des habitants ; le reste entreprend le siège de Namur. En raison de la proximité de l'armée autrichienne de Beaulieu, Valence consacre à cette opération son armée des Ardennes renforcée par la division Harville. Beaulieu, évitant la bataille, se replie vers le bois d'Asche. Trois brigades françaises campent autour de la citadelle de Namur en attendant l'arrivée de leur artillerie venue de Givet. Le stratégiste Antoine de Jomini fait remarquer qu'en avançant plus rapidement, Valence aurait pu prendre au piège toute l'armée autrichienne qui, en fait, lui échappe[2].

Le siège

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Le , la ville basse ouvre ses portes et se rend ; les Autrichiens ne tiennent plus que la citadelle avec 2 300 hommes bien approvisionnés. La tranchée est ouverte le et le bombardement commence. La place capitule le et sa garnison est faite prisonnière[2].

Notes et références

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Bibliographie

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