Sholem Asch
Sholem Asch (en yiddish : שלום אש) ou Shalom Asch ou Shalom Ash (1880-1957) est un écrivain et journaliste yiddish, né en Pologne dans une famille juive traditionnelle.
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שלום אש |
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Enfants |
Nathan Asch (en) Moses Asch |
Parentèle |
Menachem Mendel Szpiro (d) (beau-père) |
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Il s’affranchit de la tradition et voyage dans le monde, devenant l’un des plus grands écrivains yiddish.
De Kutno à Varsovie
modifierRomancier yiddish, dramaturge et essayiste, Sholem Asch naît en 1880 Kutno (Pologne), ville à l’époque sous domination russe, dans une famille de dix enfants, ultra-orthodoxe. Il reçoit une éducation juive traditionnelle, une formation talmudique. À 17 ans, ses parents l’envoient Włocławek où il devient précepteur puis écrivain public, s’initie aux langues et à la littérature profane. Il gagne ensuite Varsovie, le cœur de la vie littéraire juive en Pologne. Il commence à écrire en hébreu mais, sous l’influence du grand écrivain Isaac Leib Peretz, passe au yiddish et écrira dorénavant dans cette unique langue. Au cours de ses premières années à Varsovie, il rencontre et épouse Mathilde, fille de l’écrivain juif polonais M. M. Shapiro.
Un grand voyageur
modifierPendant la Première Guerre mondiale, Asch vit aux États-Unis où il publie notamment dans le journal yiddish Forverts, ne retournant en Pologne qu’après le conflit puis s’installant en France. Après 1938, il retourne aux États-Unis où il publiera la majorité de ses ouvrages. Bien que décédé à Londres en 1957, il passe ses dernières années à Bat Yam, dans la banlieue de Tel Aviv, dans une maison convertie depuis en Musée Sholem Asch.
Un lien entre le passé et la modernité
modifierVéritable poète du shtetl (la bourgade juive traditionnelle d’Europe orientale) à ses débuts mais également en recherche permanente de nouveaux horizons, Asch contribue à affranchir la littérature yiddish de contraintes étroites. Profondément attaché à la transmission du passé juif, auquel il se consacre dans ses romans et ses pièces, il relie néanmoins le monde yiddish à la culture américaine et européenne, devenant le premier écrivain yiddish à connaître une vogue internationale.
Œuvres les plus célèbres
modifierLa trilogie: "Trois villes"
- Petersbourg, (1929), avec une préface de Stefan Zweig, 2020, éd. Archipoche, (ISBN 9782377354108)
- Varsovie
- Moscou
- Uncle Moses
- Le juif aux psaumes
- La sanctification du nom
Ses romans à thèmes christiques :
- Le nazaréen
- L’apôtre
- Marie mère de Dieu.
Son dernier roman, écrit en 1955, s’intitule Le prophète.
Références
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- American National Biography
- Britannica
- Brockhaus
- Den Store Danske Encyklopædi
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia De Agostini
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Internetowa encyklopedia PWN
- Nationalencyklopedin
- Munzinger
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Scholem Asch: Itinéraire d'un révolutionnaire (conférence à la Maison de la Culture Yiddish-Bibliothèque Medem de Paris)
- (en) Sholem Asch, Yale University Library, Judaica Collection.
- (en) Sholem Asch's Yiddish drama God of Vengeance (1907) sur le site du All About Jewish Theater, Bell, June D.
- (en) Asch, Sholem, The Columbia Encyclopedia, Sixth Edition.
- (en) Sholem Asch et la christologie Ruth Wisse traite le lien compliqué entre Asch et la christologie