Shadok (Strasbourg)
Le Shadok est un triers-lieu des cultures numériques à Strasbourg. Le nom du lieu est inspiré de la série télévisée Les Shadoks[1].
Le Shadok est situé au sein du Pôle Seegmuller, dans un bâtiment des années 1930 désaffecté depuis 2000[2].
Le Shadok, lieu dédié à l’initiation et à la sensibilisation au numérique responsable, se distingue par une programmation diversifiée.
Son objectif est double : faciliter l’appropriation des outils numériques par des formations complètes alliant théorie et pratique, tout en créant un espace privilégié pour une réflexion critique sur nos usages numériques quotidiens et bien plus.
En qualité de centre de ressources pour le territoire, le Shadok est accessible à l’ensemble des habitants et habitantes, offrant ainsi une opportunité inclusive d’exploration et de compréhension approfondie des enjeux liés au numérique[3].
Historique du projet
modifierLe projet fut à l'origine porté par la mairie de Strasbourg et Strasbourg Eurométropole[4]. Il était prévu depuis 2011 d'implanter un pôle dédié aux technologies de l'information et de la communication au sein du Pôle Seegmuller[5],[6].
L'ouverture du lieu en [7],[8]fut précédée d'une saison « hors les murs » avec des interventions d'artistes comme Luc Schuiten[9].
Le projet a été primé en dans le cadre d'un appel à projets organisé par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports[10]. Il a reçu en le label argent « Territoire Innovant »[11]. Le projet a également été présenté dans le cadre de la candidature du pôle métropolitain Strasbourg-Mulhouse au label French Tech[12]. Du 17 au 21 décembre 2019, les locaux alors inoccupés sont squattés par des manifestants dénonçant le manque d'utilisations du lieu[13]
À la suite d'une délégation de service public le 1er janvier 2024, sa gestion est aujourd'hui assurée par l'association la Cybergrange, à la tête d'un consortium d'acteurs de la médiation numérique (la Ligue de l'Enseignement 67, Emmaüs Connect, Random Bazar et la Longevity Music School).
À travers une programmation pluridisciplinaire et gratuite, le lieu propose à la fois une appropriation des outils par des formations alliant théorie et pratique, mais aussi un espace de réflexion critique autour de nos usages numériques.
Sa devise ?
Pour un numérique responsable, utile et créatif, à la portée de toutes et tous !
Composition
modifierL'espace du Shadok fait 2 000 m2[14] et comprend :
- Un espace de cotravail ;
- Un café bar, Le Dok ;
- Des espaces d'ateliers, d'expositions et de conférences.
Notes et références
modifier- « Le Shadok investit le Pôle Seegmuller », Coze,
- « Strasbourg s'apprête à lancer son espace numérique collaboratif », We Demain,
- « Le Shadok Strasbourg - Le tiers-lieu des cultures numériques », sur Shadok Strasbourg (consulté le )
- « Strasbourg : Le Shadok recrute », e-alsace,
- « Strasbourg : Le Shadok arrive », e-alsace,
- « Des TIC dans les Docks », e-alsace,
- Christian Bach, « Le Shadok et le KM 0, aux deux bouts de la chaîne », Dernières Nouvelles d'Alsace,
- « Strasbourg : Une pré-ouverture du Shadok », e-alsace,
- « Le Shadok présenté en grande pompe », 20 minutes,
- « Strasbourg : Le Shadok primé », e-alsace,
- « Un label argent « Territoire Innovant » pour le Shadok », Dernières Nouvelles d'Alsace,
- Olivier Mirguet, « Strasbourg et Mulhouse, candidates au deuxième tour pour le label French Tech », La Tribune,
- « Le Shadok occupé pour en faire une "maison du peuple" », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le )
- Floreal Hernandez, « Strasbourg : Ce qu'il ne faudra pas rater à Strasbourg et en Alsace en 2015 », 20 minutes,