Serge Giguère

réalisateur canadien

Serge Giguère est un réalisateur, directeur de la photographie et monteur, né en 1946 à Arthabaska (aujourd'hui Victoriaville), au Canada[1]. D'abord directeur photo, il signe les images d'une soixantaine de films, majoritairement des documentaires, et s'impose comme l'une des figures majeures du cinéma québécois[2],[3]. Documentariste humainement engagé, il co-fonde Les Films d’aventures sociales du Québec en 1974, puis Les Productions du Rapide-Blanc en 1984[4],[5]. Sa carrière est notamment honorée par une retrospective au Festival Hot Docs (2006) et le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2008)[6],[7].

Serge Giguère
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Biographie

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Débuts de carrière

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À la caméra

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En 1969, Serge Giguère fait une rencontre décisive avec Marcel Carrière, venu donner une formation à l'Université du Québec à Montréal tandis qu'il y étudie en histoire de l'art[8]. Initialement attiré par la pellicule 16mm, il décide alors de tenter sa chance en travaillant comme deuxième assistant opérateur sur plusieurs films et séries télévisées, dont Pile ou face de Roger Fournier, Les mâles de Gilles Carle, Urbanose de Michel Régnier, Temiscaming, Quebec de Martin Duckworth ou 24 heures ou plus de Gilles Groulx[9].

Jusqu'à la fin des années 1970, Serge Giguère poursuit sa carrière en tant qu'assistant à la caméra auprès de grands noms du cinéma direct, comme Arthur Lamothe, Jean-Claude Labrecque et Pierre Perrault[10]. Durant cette période foisonnante, il apprend les rudiments de la direction photo avec Guy Borremans et Bernard Gosselin : si l'audace formelle du premier l'impressionne, notamment dans sa manière de repousser les limites de la pellicule, c'est surtout la caméra à hauteur d'homme et le sens de l’écoute du second qui forgent son cinéma d'auteur documentariste[3],[9].

À la réalisation

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En 1974, Serge Giguère et Robert Tremblay fondent la société de production Les Films d'aventures sociales du Québec et coréalisent trois films, dont deux fictions (Toul Québec au monde sua jobbe et Pow pow té mort ou ben j'joue pu)[11]. Bien que ces derniers présentent un point de vue critique sur la société capitaliste, le documentaire Belle famille (1978), tourné pendant six années, convainc davantage[12]. Et en partie, parce qu'il contient des éléments propres au cinéma de Giguère : une longue fréquentation de ses personnages, un interêt porté aux gens d'origine modeste et une volonté éthique de regard documentaire[13].

Au début de la décennie 1980, Serge Giguère coréalise deux documentaires avec Sylvie Van Brabant, sa compagne d'alors, dont Depuis que le monde est monde, coréalisé avec Louise Dugal[1]. De facture plus classique, ce long métrage articule avant tout une réflexion sur l'accouchement, à la maison ou à l'hôpital, et incidemment, sur la place des sages-femmes dans le système de santé québécois[14]. Après dix ans de collaboration, Giguère quitte Les Films d'aventures sociales du Québec pour cofonder Les Productions du Rapide-Blanc avec Van Brabant, aspirant l'un et l'autre à plus de liberté artistique[12].

Parcours d'un cinéaste à l'écoute

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Comme directeur de la photographie

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En 1984, le film de fiction Jacques et Novembre de Jean Beaudry et François Bouvier, dans lequel Serge Giguère signe les images 16mm, témoigne non seulement de sa maîtrise de la caméra, mais d'un certain avant-gardisme[15],[12]. Il devient alors rapidement un directeur photo prisé dans le milieu du cinéma québécois et en particulier sur les tournages documentaires : en attestent ses multiples collaborations avec Sylvie Van Brabant (notamment sur Remous et Seul dans mon putain d'univers), Fernand Bélanger (De la tourbe et du restant, Passiflora, Le trésor Archange), Maurice Bulbulian (L'art de tourner en rond, Chroniques de Nitinaht), Jean-Daniel Lafond (Tropique nord, Le cabinet du docteur Ferron), Carole Laganière (Un toit, un violon, la lune et Country) ou encore, avec Lucie Lambert (Paysage sous les paupières, Avant le jour, Le Père de Gracile)[1].

À l'image de son cinéma d'auteur documentariste, son regard est décrit comme étant aussi discret qu'efficace, toujours à l'écoute des gens qu'il filme[16],[17]. Sa caméra, souvent portée à l'épaule, s'applique à se faire oublier, en évitant autant que possible les artifices comme les zooms ou les gros plans, quitte à parfois privilégier les plans séquences[18],[3]. Philippe Lavalette, également directeur de la photographie et réalisateur établi au Québec, résume le style de Serge Giguère ainsi : « [il] privilégie le tournage à l'épaule, proche de [ses] personnages, à hauteur d'homme, sans fioritures [et] le plus souvent avec l'éclairage ambiant [...]. L'esthétique passe au second plan, l'émotion d'abord »[9].

Comme réalisateur

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Oscar Thiffault (1987), tourné pendant quatre ans, sans argent et des restes de pellicule, marque les véritables débuts de Serge Giguère en tant qu'auteur documentariste : en héritier du cinéma direct, le réalisateur et directeur photo prend le temps d'écouter, de témoigner et d'archiver, tout en laissant libre cours à de réelles ambitions esthétiques, qu'il module en fonction de ses personnages, souvent hauts en couleur[19],[18],[20]. Moyen métrage devenu emblématique des racines populaires des Productions du Rapide-Blanc et du cinéma de Giguère[21], Oscar Thiffault fait l'ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois (aujourd'hui les Rendez-vous Québec Cinéma) et remporte notamment le Prix de l'AQCC du meilleur moyen métrage[22].

Les deux moyens métrages Le roi du drum (1991) et 9, Saint-Augustin (1995) sont également récompensés par l'Association québécoise des critiques de cinéma, formant alors un triptyque où Serge Giguère développe son style, autant sur le plan de la forme que du fond (rapport au temps et au réel, complicité avec ses personnages, place de l'humour et de l'imaginaire, mémoire individuelle et collective, etc.)[23],[24].

Cinéaste à l'écoute, en particulier des figures culturelles issues du prolétariat québécois, ses films sont des portraits avant d'être des documentaires et par conséquent, Giguère n'est jamais aussi en maîtrise que lorsqu'il peut travailler « avec » et non seulement « sur » ses sujets[25],[8]. En atteste le succès de À force de rêves (2006), que plusieurs considèrent comme le couronnement de sa carrière, ainsi que Le Mystère MacPherson (2014) : le premier déployant une mosaïque de portraits, notamment récompensé par un Prix spécial du jury dans la catégorie « Meilleur long métrage canadien » au Festival Hot Docs, et le second s'attardant entre autres à la démarche créative de Martine Chartand, à son tour distingué du Prix Jutra du meilleur long métrage documentaire[26],[27].

Filmographie sélective

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En tant qu'assistant à la caméra

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En tant que directeur de la photographie

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  • 1972 : Les étoiles et autres corps (court métrage) de Paul Tana
  • 1975 : Comptines (court métrage) de Manon Barbeau
  • 1976 : Ti-Dré (moyen métrage) de Annick de Bellefeuille
  • 1976 : À Maison (court métrage) de lui-même (également monteur)
  • 1977 : C'est l'nom d'la game (moyen métrage) de Sylvie Van Brabant
  • 1977 : Retour au pays d'en bas de Jean-Claude Coulbois
  • 1978 : Toul Québec au monde sua jobbe (moyen métrage) de Jacques Dufresne, Robert Tremblay et lui-même
  • 1978 : Toute ma vie au service des riches (moyen métrage) de Robert Tremblay et lui-même
  • 1978 : Belle famille de Robert Tremblay et lui-même (également producteur)
  • 1978 : Le Grand Remue-ménage de Francine Allaire et Sylvie Groulx
  • 1978 : D'abord ménagères de Luce Guilbeault
  • 1979 : Pow Pow té mort ou ben j'joue pu (court métrage) de Robert Tremblay et lui-même
  • 1979 : Y’a toujours moyen d’les donner (moyen métrage) de Jean-Claude Coulbois
  • 1979 : Une histoire à se raconter de Viateur Castonguay
  • 1979 : De la tourbe et du restant de Fernand Bélanger
  • 1980 : Les Grands Enfants de Paul Tana
  • 1981 : Luttes d'ici, luttes d'ailleurs (moyen métrage) de Sophie Bissonnette
  • 1981 : Depuis que le monde est monde de Louise Dugal, Sylvie Van Brabant et lui-même (également monteur)[3]
  • 1981 : Bill Lee: A Profile of a Pitcher de Bill Reid
  • 1982 : Le doux partage (court métrage) de Sylvie Van Brabant et lui-même
  • 1983 : Pas fou comme on le pense de Jacqueline Levitin
  • 1984 : Jacques et novembre de Jean Beaudry et François Bouvier
  • 1985 : Quel numéro what number? de Sophie Bissonnette
  • 1986 : Passiflora de Fernand Bélanger et Dagmar Gueissaz-Teufel
  • 1987 : L'art de tourner en rond (1re partie) : (moyen métrage) de Maurice Bulbulian
  • 1987 : Oscar Thiffault (moyen métrage) de lui-même[30]
  • 1988 : L'art de tourner en rond (2e partie) : (moyen métrage) de Maurice Bulbulian
  • 1988 : Le gars qui chante sua jobbe (moyen métrage) de lui-même (également producteur et scénariste)
  • 1988 : L'Amour… à quel prix? de Sophie Bissonnette
  • 1990 : Remous de Sylvie Van Brabant
  • 1991 : Le roi du drum (moyen métrage) de lui-même[30]
  • 1992 : Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (moyen métrage) de Bernard Émond
  • 1993 : L'Indien et la mer de Maurice Bulbulian
  • 1994 : Tropique nord (moyen métrage) de Jean-Daniel Lafond
  • 1995 : Aube urbaine (court métrage) de Jeannine Gagné
  • 1995 : Paysage sous les paupières de Lucie Lambert
  • 1995 : La part de Dieu, la part du diable (moyen métrage) de Yvan Patry, Sam Grana et Danièle Lacourse
  • 1995 : 9, Saint-Augustin (moyen métrage) de lui-même (également scénariste)
  • 1996 : Le trésor archange de Fernand Bélanger
  • 1996 : Chronique d'un génocide annoncé (série télévisée en 3 épisodes) de Danièle Lacourse & Yvan Patry
  • 1997 : Seul dans mon putain d'univers de Sylvie Van Brabant
  • 1997 : Chroniques de Nitinaht de Maurice Bulbulian
  • 1998 : Les artisans du cinéma (série télévisée en 5 épisodes) de lui-même (également scénariste)
  • 1999 : Avant le jour de Lucie Lambert
  • 1999 : Le reel du mégaphone (moyen métrage) de lui-même (également scénariste)[30]
  • 2001 : Suzor-Côté (moyen métrage) de lui-même (également scénariste et narrateur)[31]
  • 2003 : Un toit, un violon, la lune de Carole Laganière
  • 2003 : Le cabinet du docteur Ferron de Jean-Daniel Lafond
  • 2004 : La Beauté du geste de Jeanne Crépeau
  • 2004 : Le Père de Gracile de Lucie Lambert
  • 2005 : Country de Carole Laganière
  • 2006 : À force de rêves de lui-même (également scénariste)
  • 2006 : Un sur mille de Jean-Claude Coudbois
  • 2012 : Le Nord au cœur de lui-même (également recherchiste et scénariste)
  • 2014 : Le Mystère Macpherson de lui-même (également scénariste)
  • 2018 : Les lettres de ma mère de lui-même (également recherchiste, scénariste, preneur de son et narrateur)

En tant que réalisateur

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  • 1976 : À Maison (court métrage) (également monteur)
  • 1978 : Toul Québec sua jobbe (moyen métrage), coréalisé avec Jacques Dufresne et Robert Tremblay
  • 1978 : Toute ma vie au service des riches (moyen métrage), coréalisé avec Robert Tremblay
  • 1978 : Belle famille, coréalisé avec Robert Tremblay (également producteur)
  • 1979 : Pow Pow té mort ou ben j'joue pu (court métrage), coréalisé avec Robert Tremblay
  • 1981 : Depuis que le monde est monde, coréalisé avec Louise Dugal et Sylvie Van Brabant (également monteur)
  • 1982 : Le doux partage (court métrage), coréalisé avec Sylvie Van Brabant
  • 1987 : Oscar Thiffault (moyen métrage)
  • 1988 : Le gars qui chante sua jobbe (moyen métrage) (également producteur et scénariste)
  • 1991 : Le roi du drum (moyen métrage)
  • 1995 : 9, Saint-Augustin (moyen métrage) (également scénariste)
  • 1998 : Les artisans du cinéma (série télévisée en 5 épisodes) (également scénariste)
  • 1999 : Le reel du mégaphone (moyen métrage) (également scénariste)
  • 2001 : Suzor-Côté (moyen métrage) (également scénariste et narrateur)
  • 2006 : À force de rêves (également scénariste)
  • 2012 : Le Nord au cœur (également recherchiste et scénariste)
  • 2014 : Le Mystère Macpherson (également scénariste)
  • 2018 : Les lettres de ma mère (également recherchiste, scénariste, preneur de son et narrateur)

Distinctions

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Récompenses

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Nominations et sélections

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  • Rendez-vous du cinéma québécois 1988 : Oscar Thiffault à la soirée d'ouverture[37],[11]
  • Festival du film d’Aurillac 1988 : Sélection « Compétition officielle » pour Oscar Thiffault[38]
  • Festival international de cinéma de Nyon 1997 : Sélection « Compétition officielle pour Oscar Thiffault
  • Prix Jutra 1999 : Meilleur long métrage documentaire pour Le reel du mégaphone
  • Festival Hot Docs 1999 : Sélection pour Le reel du mégaphone
  • Gala Québec Cinéma 2019 :
    • Meilleur montage pour Claude Beaugrand, Luc Boudrias et Serge Giguère dans Les lettres de ma mère
    • Meilleur son pour Catherine Legault dans Les lettres de ma mère[39]

Notes et références

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  1. a b et c Marcel Jean et Michel Coulombe, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, , 821 p. (ISBN 2764604270 et 9782764604274, OCLC 1006893527), p. 303-305
  2. Nicolas Genron, « De la famille des hommes : Le Mystère MacPherson de Serge Giguère », Ciné-Bulles, vol. 32, no 3,‎ , p. 12-13 (ISSN 1923-3221, lire en ligne)
  3. a b c et d Robert Daudelin, « Le cinéma d'un héritier », 24 images, no 151 « Serge Giguère »,‎ , p. 6-8 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  4. Martin Bilodeau, « Amer mais fier », Le Devoir,‎ , B8
  5. Pierre Barrette, « Entretien avec Serge Giguère », 24 images, nos 103-104,‎ , p. 39-41 (ISSN 1923-5097, lire en ligne)
  6. a et b (en) David McIntosh, « 2006 Focus on Serge Giguère », sur hotdocs.ca, (consulté le )
  7. a et b Jérôme Delgado, « Huit artistes, dont trois Québécois, reçoivent des Prix du Gouverneur général », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. a b et c Marie-Claude Loiselle, « Entretien avec Serge Giguère », 24 images, no 151 « Serge Giguère »,‎ , p. 26–31 (ISSN 0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
  9. a b et c Philippe Lavalette, « Propos sur le métier : Quarante ans de caméra documentaire », Qui fait quoi?, no 292,‎ , p. 14-16
  10. Michel Coulombe, « Le documentaire, par quatre chemins », Ciné-Bulles, vol. 33, no 3,‎ , p. 12-21 (ISSN 1923-3221, lire en ligne)
  11. a et b Marcel Jean, « Entretien avec Serge Giguère : Éloge de la culture populaire », 24 images, no 135,‎ , p. 47–49 (ISSN 0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
  12. a b et c (en) Claude Lalumière, « Quebec Dreams : The films of Serge Giguère and Sylvie Van Brabant », Point of View, no 66,‎ , p. 10-13 (lire en ligne)
  13. Sylvie Van Brabant, Louise Dugal et Fernand Bélanger, « Entrevue avec Serge Giguère », Lumières, no 19,‎ , p. 15-17
  14. Jean, Marcel, 1963-, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 500 p. (ISBN 978-2-924283-67-7 et 2-924283-67-1, OCLC 898455043, lire en ligne), p. 129
  15. Jean, Marcel, 1963-, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 500 p. (ISBN 978-2-924283-67-7 et 2-924283-67-1, OCLC 898455043, lire en ligne), p. 221-222
  16. Jean-Pierre Lefebvre, « Oscar, Ti-Guy, Raymond, Serge et nous », 24 images, no 151,‎ , p. 9-11 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  17. Lucie Lambert, « Le collectionneur d'instant », 24 images, no 151,‎ , p. 24-25 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  18. a et b Réal La Rochelle, « Donne-moi de la musique », 24 images, no 151,‎ , p. 12-13 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  19. Robert Daudelin, « L’homme d’Arthabaska », 24 images, no 151,‎ , p. 4-5 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  20. Louise Dugal, « Du bonheur et du labeur de travailler avec Serge Giguère », 24 images, no 151,‎ , p. 22 (ISSN 1923-5097, lire en ligne)
  21. Jean, Marcel, 1963-, Dictionnaire des films québécois, Monétréal, Somme toute, , 500 p. (ISBN 978-2-924283-67-7 et 2-924283-67-1, OCLC 898455043, lire en ligne), p. 317
  22. a b c et d Association québécoise des critiques de cinéma, « Récapitulatif des prix remis par l'AQCC », sur aqcc.ca (consulté le )
  23. Gilles Marsolais, Cinéma québécois. De l'artisanat à l'industrie, Montréal, Éditions Varia, , 318 p. (ISBN 9782890317277), « Serge Giguère : Le roi du drum (la terreur du voisinage) », p. 267-268
  24. Marcel Jean, « Le jazz, c'est une musique à part », 24 images, no 151,‎ , p. 33 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  25. (en) Pat Mullen, « Hot Docs 2015 : Character Studies », Point of View, no 98,‎ (lire en ligne)
  26. Ananbelle Nicoud, « Portrait : Serge Giguère », La Presse,‎ , p. C14
  27. a et b « Les gagnants de la 17e Soirée des Jutra », sur CTVM.info, (consulté le )
  28. Janine Halbreich-Euvrard, « Entretien : Arthur Lamothe », 24 images, no 132,‎ , p. 28–37 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  29. Pierre Verroneau, « 1970... », Copie Zéro, no 2 « 40 ans de cinéma à l'Office national du film du Canada »,‎ , p. 39 (lire en ligne)
  30. a b et c « La dure turlute de la lutte », Le Devoir,‎ , B5 (lire en ligne)
  31. « Ce dandy mal connu », Le Devoir,‎ , B7 (lire en ligne)
  32. (en) « Canada's Golden Sheaf award winners1988 », sur yorktonfilm.com, (consulté le )
  33. « Gagnants depuis 1987 », sur academie.ca (consulté le )
  34. « Les Rendez-vous du cinéma québécois », Le Journal de Montréal,‎
  35. « Un couronnement de carrière pour le cinéaste Serge Giguère - DOC Québec », (consulté le )
  36. « Serge Giguère – Prix Albert-Tessier 2021 », sur Prix du Québec, (consulté le )
  37. Les Rendez-vous, « Archives Rendez-vous de 1982 à 1989 », sur rendez-vous.quebeccinema.ca (consulté le )
  38. Serge Giguère, « Aurillac : 25 octobre 88 », Lumières, no 16,‎ , p. 26-27
  39. Québec Cinéma, « Finalistes et lauréats », sur Le site officiel du Gala du cinéma québécois (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Janick Beaulieu, « Le Roi du drum », Séquences, nos 159-160,‎ (ISSN 1923-5100, lire en ligne)
  • (en) Brendan Kelly, « Louis-Edmond Hamelin shines a northern light », The Gazette,‎ , B4
  • André Lavoie, « Un reel ben beau ben triste », Le Devoir,‎ , B6
  • André Lavoie, « Vivre sa dernière jeunesse », Le Devoir,‎ , E10
  • Brian Myles, « La dure turlute de la lutte », Le Devoir,‎ , B5
  • Emmanuelle Plante, « Le temps qui passe », ici Montréal,‎ , p. 25
  • Sonia Sarfati, « 9. St-Augustin : un personnage haut en couleur... et en colère », La Presse,‎ , B6
  • Odile Tremblay, « L'histoire d'une fleur d'asphalte », Le Devoir,‎ , A1
  • Claire Valade, « À force de rêve : Dans la joie », Séquences, no 248,‎ , p. 54 (ISSN 1923-5100, lire en ligne)
  • Claire Valade, « Le bonheur de la création : Le Mystère Macpherson », Séquences, no 293,‎ , p. 50 (ISSN 1923-5100, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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