Sept-Forges
Sept-Forges est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny-Val-d'Andaine.
Sept-Forges | |
L'église Saint-Aignan. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Commune | Juvigny-Val-d'Andaine |
Intercommunalité | Communauté de communes Andaine-Passais |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Sylvie Serais 2014-2020 |
Code postal | 61330 |
Code commune | 61469 |
Démographie | |
Gentilé | Sept-Forgien |
Population | 244 hab. (2021) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 32″ nord, 0° 32′ 24″ ouest |
Altitude | Min. 107 m Max. 182 m |
Superficie | 8,55 km2 |
Élections | |
Départementales | Bagnoles-de-l'Orne |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Juvigny-Val-d'Andaine |
Localisation | |
modifier |
Elle est peuplée de 244 habitants[Note 1].
Géographie
modifierCette commune du pays de Passais est arrosée par la Mayenne qui est, à cet endroit, la limite entre les départements de l'Orne et de la Mayenne. La commune est bordée : à l'ouest par la commune de Loré (Orne), au nord par Saint-Denis-de-Villenette (Orne), au sud par Le Housseau-Brétignolles (Mayenne), au sud-est par Rennes-en-Grenouilles (Mayenne) et à l'est par Geneslay (Orne). La commune de Beaulandais est également limitrophe au nord-est. Sept-Forges est traversée par les routes départementales 24 d'est en ouest et 22 du nord au sud (pont sur la Mayenne en limite de départements).
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Sept-Forges, Septem Forgae au IXe siècle[2].
Le chiffre 7 est, avec 3, un des chiffres les plus présents en toponymie.[réf. souhaitée]
Le toponyme semble dû à l'industrie du fer[3].
Le gentilé est Sept-Forgien.
Histoire
modifierEn 1832, Sept-Forges (898 habitants[4]) absorbe une partie de la commune d'Étrigée (174 habitants en 1831[5]) à l'est de son territoire.
Le , Sept-Forges intègre avec six autres communes la commune de Juvigny Val d'Andaine[6] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de La Baroche-sous-Lucé, Beaulandais, Juvigny-sous-Andaine, Loré, Lucé, Saint-Denis-de-Villenette et Sept-Forges deviennent des communes déléguées et Juvigny-sous-Andaine est le chef-lieu de la commune nouvelle[6].
Politique et administration
modifierLe conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[9]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Juvigny Val d'Andaine le jusqu'en 2020 et Sylvie Serais devient maire délégué.
Démographie
modifierEn 2021, la commune comptait 244 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Sept-Forges[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Sept-Forges a compté jusqu'à 971 habitants en 1836 à la suite de l'absorption d'une partie de la commune d'Étrigée.
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Aignan du XVIe siècle, dont le clocher est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [12].
- Chapelle Notre-Dame d'Étrigé du XIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [13].
- Manoir de Mebzon, partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [14].
- Chapelle Saint-Joseph, du XVIe siècle, dans le cimetière.
- Motte de Lucé[15].
- Château de Cheviers du XVIIIe siècle.
-
La chapelle Notre-Dame d'Étrigé.
-
Le manoir de Mebzon.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 246.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Étrigée », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Recueil des actes administratifs de décembre 2015 » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Orne, (consulté le ).
- « Journal de campagne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Sylvie Serais est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Sept-Forges (61330) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Sept-Forges, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Église Saint-Aignan », notice no PA00110950, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle d'Étrigé », notice no PA61000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Mebzon », notice no PA61000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 137.