Seigneurie de Tyr
La seigneurie de Tyr est située un vassal du royaume de Jérusalem, un des États latins d'Orient, aux douzième et treizième siècles.
Histoire
modifierTyr fut pris par les Croisés en 1124 et inclus dans le domaine royal. Il fut l'unique port qui résista en 1187 à Saladin, sous la conduite de Conrad de Montferrat, qui s'intitula prince de Tyr. Quand celui-ci devint roi de Jérusalem, Tyr revint au domaine royal, puis fut donné en fief à Philippe de Montfort en 1246[1].
Géographie
modifierSeigneurie littorale, située entre Scandelion et le comté de Sidon[2].
Féodalité
modifierSuzerain : le roi de Jérusalem
Liste des seigneurs
modifier1124-1188 : domaine royal
1188-1192 : Conrad de Montferrat
1192-1246 : domaine royal
1246-1270 : Philippe de Montfort
- marié à Marie d'Antioche, dame de Toron
1270-1283 : Jean de Montfort, fils du précédent, seigneur de Toron et de Tyr
- marié à Marguerite de Lusignan, sœur d'Hugues III de Chypre
1283-1284 : Onfroy de Montfort, frère du précédent
- marié à Echive d'Ibelin
À sa mort, le roi Henri II de Chypre reprend Tyr et le donne à son frère Amaury
1284-1291 : Amaury de Lusignan (mort en 1310)
- marié à Isabelle d'Arménie (1275-1323)
Notes et références
modifier- (en) Adrian Boas, The Crusader World, Routledge, (ISBN 978-1-317-40832-1, lire en ligne), p. 181
- (en) David Nicolle, Saladin, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-84908-318-8, lire en ligne), p. 40