Sebastião José de Carvalho e Melo

homme politique portugais (1699–1782)

Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras et marquis de Pombal (plus connu sous ce titre) ( - ) [1] est un homme politique portugais du XVIIIe siècle qui dirige le Portugal durant plus de vingt ans. Son action pour reconstruire Lisbonne suite au tremblement de terre de 1755 est remarquable. Il expulse les Jésuites du Portugal et s'attaque à la haute noblesse lors du Procès des Távora en 1759. En 1777, à la mort du roi Joseph Ier, il est écarté du pouvoir par la reine Marie Ire. En 1779, un procès lui est intenté mais il meurt avant la fin de celui-ci [2].

Sebastião José de Carvalho e Melo
Illustration.
Le marquis de Pombal.
Fonctions
Secrétaire d'État aux Affaires intérieures du royaume de Portugal
(chef du gouvernement)

(21 ans, 9 mois et 26 jours)
Monarque Joseph Ier
Prédécesseur Pedro da Mota e Silva
Successeur Tomás Xavier de Lima
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Guerre de Portugal

(4 ans, 9 mois et 4 jours)
Monarque Joseph Ier
Prédécesseur Marco António de Azevedo Coutinho
Successeur Luís da Cunha Manuel
Biographie
Titre complet comte d'Oeiras
marquis de Pombal
Date de naissance
Lieu de naissance Lisbonne (Portugal)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Lisbonne (Portugal)
Nationalité portugaise
Conjoint (1) Teresa de Noronha e Bourbon Mendonça e Almada
(2) Eleonore de Daun
Enfants Henrique José de Carvalho e Melo, marquis de Pombal
Teresa de Carvalho e Daun
Maria Francisca de Carvalho e Daun
José Francisco de Carvalho Melo e Daun, marquis de Pombal
Maria Amália de Carvalho e Daun
Religion Catholicisme romain
Résidence Palais du Marquis de Pombal à Oeiras

Sebastião José de Carvalho e Melo
Chefs du gouvernement portugais

Début de vie

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Famille

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Certificat de baptême de Sebastião José de Carvalho e Melo, daté du 6 juin 1699. Paroisse de Mercês, Lisbonne.

Sebastião José de Carvalho e Melo naît à Lisbonne le . Il est le fils Manuel de Carvalho e Ataíde, capitaine, et de Teresa Luísa de Mendonça de Melo [3].

Il est issu d'une famille de la petite noblesse provinciale [4],[5] originaire de la petit ville de Soure près de Coimbra dont la filiation remonte à Sebastião de Carvalho, né en 1465, appelé « Mestre », une qualification qui peut suggérer qu'il a été médecin ou chirurgien[6]. Même si son père est un gentilhomme modeste [7] avec un entourage n'appartenant pas aux grandes maisons du royaume, ses membres font profession des armes et les alliances de la famille attestent de sa considération[8].

Sebastião José étudie le Droit ainsi que l'Histoire à l'Université de Coimbra et a été admis en 1734 dans une société royale d'histoire [9]. Il parle couramment le portugais et le français [10].

À 23 ans, il épouse une veuve de dix ans son aînée, Teresa de Noronha e Bourbon Mendonça e Almada (1687-1739), fille de Bernard de Noronha, cadet des comtes d'Arcos et ce malgré l'opposition de la famille de celle-ci, qui considère son honneur blessé par cette mésalliance[11].

 
Leonor Ernestina de Daun, 1re marquise de Pombal.

Son épouse meurt en janvier 1739 et il tombe amoureux de la jeune comtesse de Daun, fille d'Heinrich Reichard Lorenz, comte de Daun et prince de Thiano, et de Maria Violante Josepha von Boymont, comtesse de Payrsberg [12],[13]. Sa demande en mariage est d'abord très mal accueillie par la famille de la comtesse qui ne croit pas à cette alliance. En 1745, le mariage ne se fait qu'après la confirmation de la noblesse de sa famille par la reine de Portugal [14]. De ce mariage, il a deux fils et trois filles [15].

Carrière

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Brève carrière militaire

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Entré au service militaire à Lisbonne comme simple soldat, selon l'usage de la jeune noblesse Portugaise, il obtient le grade de caporal puis quitte l'armée et la capitale pour se retirer à Soure. Le peu d'opportunités qu'il peut y trouver et le mauvais état de ses finances lui font demander à son oncle, le prélat Paul de Carvalho, un emploi à Lisbonne. Ce dernier le recommande au cardinal João da Motta e Silva, alors Premier ministre[16].

Envoyé diplomatique à Londres et mission à Vienne (1738-1745)

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En 1738, le cardinal João da Motta e Silva le transfert à Londres en qualité d'envoyé extraordinaire [17].

En 1739 éclate la guerre de l'oreille de Jenkins entre Anglais et Espagnols, aussitôt suivie, en 1742, de la guerre de Succession d'Autriche. Durant les deux conflits, le Portugal reste neutre contrairement à la Grande-Bretagne. Celle-ci refuse de venir en aide au Portugal lorsque le nouvel ambassadeur, dans sa toute première intervention, demande aux anglais de soutenir les forces portugaises en Inde qui viennent de perdre Salsette [18].

En 1740, il est nommé membre de la Royal Society [19] et il utilise ses contacts pour « enquêter sur les causes, les techniques, les mécanismes de la puissance commerciale et navale britannique » [20].

En 1745, il est envoyé en mission à Vienne, dans une Autriche plongée en pleine guerre de succession : le futur du Saint-Empire est en jeu. Des tensions politiques opposent Marie-Thérèse d'Autriche au pape Benoît XIV. L'ambassadeur portugais à Rome, Manuel Pereira de Sampaio, suggère au pape la médiation de la couronne portugaise : la reine portugaise, Marie-Anne d'Autriche, est la sœur du défunt Charles VI (empereur du Saint-Empire). Les autrichiens n'ayant aucun ambassadeur portugais, on demande alors à Sébastien José de Carvalho d'assurer cette mission tout en gardant son poste à Londres [21].

À la mort de ses deux protecteurs, son oncle et le cardinal da Motta, il est peu apprécié du roi Jean V de Portugal qui le rappel à Lisbonne où on le laisse sans emploi [22],[23].

Ministre du roi Joseph Ier

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Le roi Jean V meurt en 1750 et son fils monte sur le trône sous le nom de Joseph Ier (José). Ce dernier, à la différence de son père, apprécie le marquis et le nomme au gouvernement [24].

Tremblement de terre de Lisbonne

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Le Marquis de Pombal, par Louis-Michel van Loo et Claude-Joseph Vernet, 1766.

Le , alors qu'il a acquis le titre de Premier ministre du royaume, un tremblement de terre de magnitude de 8,75 sur l'échelle de Richter ravage Lisbonne, provoquant incendies, raz-de-marée et scènes de paniques [25]. On compte environ 60 000 morts et 85 % des habitations sont détruites, dont le palais royal, avec la bibliothèque et ses archives.

Carvalho prend immédiatement les choses en main alors que la famille royale fuit Lisbonne et part à Ajuda. Tout est fait pour ramener l'ordre, assainir la ville, conserver les habitants sur place et museler les mauvais prophètes [26].

Pombal survit par chance et se lance immédiatement dans la reconstruction de la ville, avec sa célèbre citation : « Et maintenant ? Nous enterrons les morts et guérissons les vivants. » [27]. Malgré la calamité, Lisbonne ne souffre pas d'épidémie et, en moins d'un an, est déjà partiellement reconstruite. Cette reprise efficace peut être attribuée à la réponse rapide du marquis qui a adopté plusieurs mesures dans le but de stabiliser la situation et d'aider les habitants de Lisbonne [28].

Guerre Hispano-portugaise

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Après avoir repoussé victorieusement l'invasion espagnole de 1762-1763, avec l'aide cruciale des Britanniques, Pombal commence à s'inquiéter de plus en plus de la montée en puissance de ces derniers. Comme l'a noté l'historien Andreas Leutzsch :

« Pendant le règne de Pombal, le Portugal a dû faire face à des menaces étrangères, comme l'invasion espagnole pendant la guerre de Sept Ans en 1762. Même si le Portugal a pu vaincre les Espagnols avec l'aide de ses alliés britanniques, cette guerre de l'Espagne et de la France contre l'hégémonie britannique l'a rendu préoccupé par l'indépendance portugaise et les colonies du Portugal [29]. »

— Dans Identités nationales européennes : éléments, transitions, conflits.

Expulsion des jésuites

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Sebastião José et ses frères, Paulo António de Carvalho e Mendonça (Cardinal Inquisiteur) et Francisco Xavier de Mendonça Furtado (Gouverneur de Grão-Pará). Peinture de Joana do Salitre, dans la salle Concordia du Palais Marquês de Pombal, Oeiras.

Ayant vécu à Vienne et à Londres, cette dernière ville étant en particulier un centre majeur des Lumières, Pombal croit de plus en plus que la Compagnie de Jésus, également connue sous le nom de « Jésuites », a une emprise sur la Science ainsi que l'éducation [30] et qu'ils constituent un frein inhérent à un « iluminismo » indépendant de style portugais [31]. Les jésuites auraient joué un rôle dans la tentative de protection des Amérindiens dans les colonies portugaises et espagnoles. Cela aurait abouti à la Guerre des Guaranis au cours de laquelle la population du peuple guarani a été réduite de moitié par les troupes espagnoles et portugaises. Selon un recensement effectué en 1756, la population guarani des sept missions est de 14 284 habitants, soit environ 15 000 de moins que la population de 1750 [32].

Pombal nomme son frère, Paulo António de Carvalho e Mendonça, inquisiteur en chef et utilise l'inquisition contre les jésuites. En ordonnant l'expulsion de la Compagnie de Jésus du Portugal le , Pombal devient un précurseur dans toute l'Europe et ses colonies [33]. En décembre 1760, le marquis dénonce à l'Inquisition et fait brûler le jésuite Gabriel Malagrida en place publique pour hérésie [34].

Procès des Távora

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Le 3 septembre 1758, le roi Joseph Ier est blessé lors d'une tentative d'assassinat alors qu'il revient d'une visite à sa maîtresse, la jeune marquise mariée Teresa de Távora [35].

Le , Pombal crée un tribunal d'enquête spécial (dont lui-même et les autres secrétaires d'État sont membres). Environ soixante personnes sont condamnées par le tribunal le . Plusieurs nobles, dont des membres de la famille Távora et le duc d'Aveiro sont condamnés à mort, tandis que d'autres nobles sont condamnés à une peine d'emprisonnement à durée indéterminée. La brutalité des exécutions suscite à l'époque la controverse en Europe [36].

Politique esclavagiste

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En , il interdit l'importation d'esclaves vers le Portugal continental et l'Inde pour les rediriger vers le Brésil. Ainsi, il stimule le commerce d'esclaves noirs vers cette colonie, deux compagnies ont été fondées, avec le soutien et la participation directe du marquis de Pombal — la Compagnie de Grão-Pará et Maranhão ainsi que la Compagnie générale de Pernambuco et Paraíba — dont l'activité principale est précisément le trafic d'esclaves. La liste des actionnaires des deux compagnies comprend, outre le marquis, de nombreux nobles et ecclésiastiques[37],[38].

Entre 1757 et 1777, un total de 25 365 esclaves noirs ont été importés au Pará et au Maranhão (Brésil) depuis des ports d'Afrique occidentale [39].

Réformes pombalines

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Les « réformes pombalines » sont une série de réformes destinées à rendre le Portugal économiquement autonome au moyen de l'expansion du territoire brésilien, de la rationalisation de l'administration du Brésil colonial ainsi que de réformes fiscales et économiques dans tout l'empire. Cependant, ces réformes ont rencontré des difficultés et ont finalement échoué à moderniser les économies portugaise et brésilienne [40],[41].

La nécessité de développer un secteur manufacturier au Portugal a été rendue encore plus impérative par les dépenses excessives de la couronne portugaise, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, les dépenses liées aux guerres avec l'Espagne pour les territoires sud-américains ainsi que l'épuisement des mines d'or et de diamants au Brésil [42].

Répressions intérieurs

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En janvier 1777, le village de Trafaria est complètement incendié, dans le but de capturer les rebelles qui s'y réfugient et de nombreuses personnes sont tuées [43].

Pombal ordonne l'incendie des cabanes de Monte Gordo dans le but de transférer les pêcheurs à Vila Real de Santo António, où beaucoup de ceux qui ont fui ont préféré s'installer plus tard en Espagne [44].

En 1757, une révolte populaire contre la « Companhia Geral de Agricultura dos Vinhos do Alto Douro », qui a augmenté le prix du vin dans les tavernes dont elle a le monopole, est réprimée par le marquis. En conséquence, la ville de Porto est occupée par des milliers de soldats, des procès sommaires sont organisés et plusieurs personnes sont pendues [45],[46].

Disgrâce et décès

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Mausolée du marquis de Pombal à l'église de la Mémoire (Ajuda-Lisbonne).

La fille et successeur du roi Joseph Ier, la reine Marie Ire de Portugal, force le marquis de Pombal à quitter ses fonctions [47]. Presque tous ses anciens alliés l'abandonnent [48].

Le marquis meurt dans sa propriété de Pombal en 1782.

João de Saldanha Oliveira e Daun est son petit-fils [49].

Publication

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  • (pt + fr) Relaçaõ abbreviada da republica, que os religiosos jesuitas das provincias de Portugal, e Hespanha, estabeleceraõ nos dominios ultramarinos das duos monarchias [« Liste abrégée de la république, que les religieux jésuites des provinces du Portugal et d'Espagne établiront dans les domaines d'outre-mer des deux monarchies »], Lisbonne ?, s.n., 1757 ?, 85 p., in-8o (OCLC 884545457, BNF 33578195, SUDOC 179809296, présentation en ligne).

Postérité

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En 1771, le botaniste italien Domenico Vandelli nomme Pombalia (en), un genre de plantes à fleurs d'Amérique, appartenant à la famille des Violaceae, en l'honneur du marquis[50].

L'adjectif « pombalin » désigne l'idéologie de la morale et du pouvoir à l'époque du gouvernement de Pombal (1755-1777)[51],[52]. En architecture, le style pombalin symbolise la représentation des constructions néo-classiques sobres faisant suite au tremblement de terre subi par la ville de Lisbonne en 1755[53].

Notes et références

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  1. Marquês de Pombal, Infopédia (lire en ligne)
  2. Charlotte Chaullin, Le marquis de Pombal, sauveur de Lisbonne mais héros controversé, GEO Histoire, septembre-octobre 2022 n°65.
  3. Miguel Gorjão-Henriques da Cunha, Por linhas direitas (1): em volta de Carvalhos, de Carvalhos Magalhães e da Rua Formosa: Genealogias Várias, Miguel Gorjão-Henriques, (lire en ligne)
  4. Lisbonne 1755: un tremblement de terre et de ciel sous la direction de Jean Mondot, Presses Univ de Bordeaux, 2006, page 11.
  5. Dictionnaire Larousse en ligne, notice sur Sebastião José de Carvalho e Melo, 1er marquis de Pombal.
  6. Miguel Gorjão-Henriques da Cunha Por linhas direitas (1): em volta de Carvalhos, de Carvalhos Magalhães e da Rua Formosa, 2012, page 101.
  7. Arilda Ines Miranda Ribeiro, Vestígios da educação feminina no século XVIII em Portugal, Arte & Ciência, 2002, page 68.
  8. Jules Lan, Parallèle entre le marquis de Pombal (1738-1777) et le baron Haussmann (1853-1869), Amyot 1869, page 41.
  9. (en) Chisholm Hugh, Pombal, Sebastião Jose de Carvalho e Mello, Marquess of, vol. 22, Encyclopaedia Britannica, Cambridge University Press, (lire en ligne)
  10. C. R. Boxer, The Portuguese seaborne empire, 1415-1825, London, Hutchinson, , 177–180 p. (ISBN 978-0-09-131071-4, lire en ligne)
  11. Francesco Gusta, Mémoires de Sébastien-Joseph de Carvalho et Mélo, comte d'Oeyras, marquis de Pombal, B. Le Francq, 1784, page 3.
  12. A Descendência do Marquês de Pombal, de Luís Moreira de Sá e Costa, S.J. Tipographie Costa Carregal, g. 3, 1re édition Porto, 1937.
  13. Geração Pombalina-Descendência de Sebastião José de Carvalho e Melo, de João Bernardo Galvão-Telles Dislivro Histórica, livre I, p. 28, 1re édition Lisbonne, 2007.
  14. « O Marquês de Pombal e a sua época », p. 57.
  15. Pierre-Victor baron Malouet, Mémoires, Didier et Cie, libraires-éditeurs, 1868, page 9.
  16. Francesco Gusta, Mémoires de Sébastien-Joseph de Carvalho et Mélo, comte d'Oeyras, marquis de Pombal, B. Le Francq, 1784, pages 2 à 5.
  17. Francesco Gusta, Mémoires de Sébastien-Joseph de Carvalho et Mélo, comte d'Oeyras, marquis de Pombal, B. Le Francq, 1784, page 5.
  18. J. Lúcio de (João Lúcio) Azevedo, O marquês de Pombal e a sua epoca, Rio de Janeiro : Annuario do Brasil, (lire en ligne)
  19. The Royal Society, List of Fellows of the Royal Society 1660-2007. Voir sous K-Z : Mello, Sebastian Joseph de Carvalho e, Marquis of Pombal.[1]. Récupéré le 28 décembre 2019.
  20. Maxwell. "Tropiques nus: essais sur l'empire et autres voleurs". Routledge, 2013. p. 94-95. (ISBN 978-0-415-94577-6).
  21. C. R. Boxer, The Portuguese seaborne empire, 1415-1825, London, Hutchinson, , 177–180 p. (ISBN 978-0-09-131071-4, lire en ligne)
  22. Francesco Gusta, Mémoires de Sébastien-Joseph de Carvalho et Mélo, comte d'Oeyras, marquis de Pombal, B. Le Francq, 1784, page 7.
  23. Francesco Gusta, Mémoires de Sébastien-Joseph de Carvalho et Mélo, comte d'Oeyras, marquis de Pombal, B. Le Francq, 1784, pages 14 et 15.
  24. Livermore 1969, p. 214.
  25. Pereira, Alvaro S. The Opportunity of a Disaster: The Economic Impact of the 1755 Lisbon Earthquake. A Centre for Historical Economics and Related Research at York (CHERRY) Discussion Paper, University of York, 2006. p. 8-9. [2] Consulté le 8 décembre 2018.
  26. Amélia Ferreira et Alexandra Patrícia Lopes Esteves, Após a catástrofe: a gestão da emergência e socorro no terramoto de 1755, (lire en ligne)
  27. Allies, Mary H. "The Voltaire of Portugal," The Catholic World, Vol. XCVI, octobre 1912/mars 1913.
  28. Amélia Ferreira et Alexandra Patrícia Lopes Esteves, Após a catástrofe: a gestão da emergência e socorro no terramoto de 1755, (lire en ligne)
  29. Leutzsch 2014, p. 188.
  30. "Le Bismarck du XVIIIe siècle," The American Catholic Quarterly Review, Vol. II, 1877.
  31. O'Shea, John J. "Portugal, Paraguay et les successeurs de Pombal," The American Catholic Quarterly Review, Vol. XXXIII, 1908.
  32. Robert H. Jackson, The Population and Vital Rates of the Jesuit Missions of Paraguay, 1700-1767, vol. 38, , 401–431 p.
  33. "Pombal et l'expulsion des jésuites du Portugal," The Rambler, Vol. III, 1855.
  34. (pt) « Processo do padre Gabriel Malagrida - Inquisição » (consulté le )
  35. A. R. Disney, Histoire du Portugal et de l'empire portugais : des débuts à 1807. Volume 1, Portugal, Cambridge University Press, , 294–297 p. (ISBN 978-0-511-65027-7, lire en ligne)
  36. A. R. Disney, A history of Portugal and the Portuguese empire : from beginnings to 1807. Volume 1, Portugal, Cambridge University Press, , 294–297 p. (ISBN 978-0-511-65027-7, lire en ligne)
  37. (pt) Luis Oliveira Ramos, « Pombal e o esclavagismo » [PDF], sur Repositorio Aberto da Universidade do Porto, .
  38. (pt) Arlindo Manuel Caldeira, Escravos e Traficantes no Império Português: O comércio negreiro português no Atlântico durante os séculos XV a XIX, A Esfera dos Livros, , p. 219-224.
  39. (pt) Charles Boxer, O Império colonial português (1415-1825), Ediçoes 70, , p. 191.
  40. Loveman 2004, p. 21.
  41. The Oxford Encyclopedia of Economic History: Human capital – Mongolia. Vol. 3, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-510507-0, lire en ligne), p. 236
  42. Skidmore, Thomas E. Brazil: Five Centuries of Change. Oxford: Oxford University Press, 1999.
  43. Camilo Castelo Branco, Perfil do Marquês de Pombal, Lopes & Ca., , 287–290 p.
  44. João Baptista da Silva Lopes, Corografia , ou, Mémoire économique, statistique et topographique du Royaume de l'Algarve, Typographie de l'Académie Royale des Sciences de Lisbonne, , 382–383 p. (lire en ligne)
  45. Saraiva (1986), p. 251–252.
  46. Rui Ramos, Bernardo Vasconcelos e Sousa et Nuno Gonçalo Monteiro, História de Portugal, La sphère des livres, , « Chap. VII : Le temps de Pombal - Le pouvoir du valide et le temps de la providence »
  47. A. R. Disney, Une histoire du Portugal et de l'empire portugais : des débuts à 1807. Volume 1, Portugal, Cambridge University Press, , 312 p. (ISBN 978-0-511-65027-7, lire en ligne)
  48. Maxwell (1995).
  49. Nouvelle encyclopédie internationale
  50. (en) Domenico Vandelli, « Pombalia Vand. », sur Plants of the World Online Kew Gardens, (consulté le ).
  51. José Eduardo Franco (pt), Pierre-Antoine Fabre (dir.) et Catherine Maire (dir.), Les antijésuites : Discours, figures et lieux de l'antijésuitisme à l'époque moderne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 644 p., 24 cm (ISBN 978-2-7535-6714-6, OCLC 690743548, BNF 42162467, SUDOC 143157558, présentation en ligne, lire en ligne), « L'antijésuitisme au Portugal : composition, fonctionnalités et signification du mythe des Jésuites (De Pombal à la 1re République) », p. 353-381.
  52. Marie-Noëlle Ciccia, « Équivoque et ironie dans la poésie satirique contre la cantatrice Anna Zamperini (en) à Lisbonne (1772) », Carnets. Revue électronique d'études françaises de l'APEF, Faculté des Lettres de l'Université de Coimbra (pt),‎ , p. 81-91 (ISSN 1646-7698, lire en ligne, consulté le ).
  53. André Laurins, « Lisbonne, la Baixa Pombalina du marquis de Pombal : l’architecture pombaline », sur Le Petit Journal, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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(Liste non exhaustive, classée par années d'éditions).

Articles connexes

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