Salles-Adour

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Salles-Adour est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Salles-Adour
Salles-Adour
L'église Saint-Barthélemy en 2016.
Blason de Salles-Adour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Claude Lesgards
2020-2026
Code postal 65360
Code commune 65401
Démographie
Gentilé Sallois
Population
municipale
569 hab. (2021 en évolution de +0,71 % par rapport à 2015)
Densité 229 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 05″ nord, 0° 06′ 00″ est
Altitude Min. 347 m
Max. 377 m
Superficie 2,48 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Tarbes
(banlieue)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Adour
Législatives Première circonscription
Localisation
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Salles-Adour
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Salles-Adour
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Salles-Adour
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Salles-Adour

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le ruisseau de Layet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Salles-Adour est une commune urbaine qui compte 569 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..

Ses habitants sont appelés les Sallois.

Géographie

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Localisation

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La commune de Salles-Adour se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 6 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 2 km de Barbazan-Debat[2], bureau centralisateur du canton du Moyen Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Momères (1,0 km), Horgues (1,0 km), Allier (2,0 km), Bernac-Debat (2,0 km), Barbazan-Debat (2,1 km), Soues (2,4 km), Saint-Martin (2,7 km), Bernac-Dessus (2,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Salles-Adour fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

 
Carte de la commune de Salles-Adour et des proches communes.
Communes limitrophes de Salles-Adour[5]
Soues Barbazan-Debat
Horgues   Allier
Momères Bernac-Debat

Hydrographie

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Le pont au-dessus de l'Adour.

Elle est drainée par l'Adour, le ruisseau de Layet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[6],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[7].

Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Salles-Adour.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[8].


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie[11]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[12].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[14], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[16] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Salles-Adour est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), terres arables (36,5 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement

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En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 213[I 6].
Parmi ces logements, 91,7 % sont des résidences principales, 0,0 % des résidences secondaires et 8,3 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

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Passage à niveau Ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre.

Cette commune est desservie par les routes départementales D 8, D 15 et D 16.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Salles-Adour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[23],[20].

Salles-Adour est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[24]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salles-Adour.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 246 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 246 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risque technologique

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Toponymie

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Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Salles-Adour au sud-est de Tarbes.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[29] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : ancien gascon sala, « manoir, résidence seigneuriale ».

Nom occitan : Salas Ador.

Histoire

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Cette commune était connue pour son chêne énorme qui trônait au centre de la place de l’Église, malheureusement ce chêne est mort et a été coupé.

Cadastre napoléonien de Salles-Adour

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Le plan cadastral napoléonien de Salles-Adour est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[30].

Politique et administration

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La mairie en 2016.
 
Le foyer rural en 2020.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1977 juin 1995 Jean-Claude Paulet PCF  
juin 1995 mars 2001 Yves Crampe PCF  
mars 2001 mars 2014 Jean-Claude Paulet PCF  
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020[31])
Claude Lesgards    

Rattachements administratifs et électoraux

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Historique administratif

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Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes puis de Bernac-Debat (1790), Tarbes-Sud (1801), de Séméac (1973)[32].

Intercommunalité

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Salles-Adour appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.

Services publics

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35]. En 2021, la commune comptait 569 habitants[Note 8], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300282319377427453454436403
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
403384375319336325331305290
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
282263226250240247236265257
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
243298328358331403414458565
2020 2021 - - - - - - -
573569-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école élémentaire en 2021.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[38].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 229 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 585 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 860 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 4,4 % 4 % 4,6 %
Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 356 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (75,8 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 278, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 13].

Sur ces 278 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 94,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Barthélemy en 2017.
 
Le lavoir en 2017.
 
Le monument aux morts municipal.

Lieux et monuments

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  • C'est un village typique de la région bigourdane avec des maisons construites en galets de l'Adour.
  • L’église est dédiée à saint Barthélémy qui d'ailleurs est le jour de la fête du village. Son retable baroque du XVIIIe siècle est signé Jean II Ferrère, membre de la dynastie des sculpteurs Ferrère d'Asté, maîtres du baroque pyrénéen, auteurs notamment des retables et mobiliers baroque de Sainte Marie de Campan, Campan, Pouzac, Baudéan, etc.
  • Le château est habité par la même famille depuis six générations, les Carrère.
  • Lavoir.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
D'argent au mont de sinople sommé d'un arbre du même, au chef cousu d'or chargé d'une fleur de lys du champ.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarbes comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Salles-Adour » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Salles-Adour ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Salles-Adour
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Salles-Adour » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Salles-Adour » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Salles-Adour » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Salles-Adour et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Salles-Adour et Barbazan-Debat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Salles-Adour », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Fiche communale de Salles-Adour », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « l'Adour »
  8. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salles-Adour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR7300889 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Salles-Adour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF l'« Adour et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Salles-Adour », sur Géorisques (consulté le ).
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