Sainte-Tulle

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence

[1],[2]Sainte-Tulle (Santa Túllia en provençal selon la norme classique et Santo Tùli selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sainte-Tulle
Sainte-Tulle
Pont pétrifié, parc Max-Trouche de Sainte-Tulle
Blason de Sainte-Tulle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Luc Queiras
2020-2026
Code postal 04220
Code commune 04197
Démographie
Gentilé Tullésains
Population
municipale
3 489 hab. (2021 en évolution de +1,16 % par rapport à 2015)
Densité 204 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 12″ nord, 5° 45′ 57″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 521 m
Superficie 17,07 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Manosque
(banlieue)
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Manosque-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Sainte-Tulle
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Sainte-Tulle
Liens
Site web ville-sainte-tulle.fr

Dans sa propre présentation, la mairie de Sainte-Tulle met en avant son cadre de vie privilégié et l’environnement provençal typique[3]. La commune est, depuis un siècle, liée à la production électrique, avec plusieurs centrales de production électrique qui se sont construites sur son territoire, plusieurs installations annexes et le Centre de conduite hydraulique de 19 centrales situées dans les vallées de la Durance et du Verdon[4].

Le nom de ses habitants est Tullésains[5].

Géographie

modifier
 
Sainte-Tulle et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
 
Vue de la commune du sud.

La commune de Sainte-Tulle est située à l'extrême sud du département, avant Corbières et la limite entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le village est situé à 299 m d’altitude[6].

Les communes limitrophes de Sainte-Tulle sont Manosque, Pierrevert, Gréoux-les-Bains, Corbières-en-Provence.

L'altitude de la mairie de Sainte-Tulle est de 320 mètres environ, l'altitude minimum et maximum de Sainte-Tulle sont respectivement de 269 m et 521 m.

La superficie de la commune est de 17,07 km2 soit 1 707 hectares.

Les villes et villages proches de Sainte-Tulle sont : Pierrevert à 2,93 km, Corbières à 3 km, Manosque à 5,33 km, Montfuron à 7,77 km et Vinon-sur-Verdon à 7,95 km[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Environnement

modifier

Sainte-Tulle compte 297 ha de bois et forêts, soit 17 % de la superficie communale[5].

Voies de communication et transports

modifier

Voies routières

modifier

Sainte-Tulle est située sur l'ancienne RN 96 (actuelle RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne.

Sainte-Tulle est à 8 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.

Les accès secondaires sont assurés par la RD 105 au nord, qui rejoint à Pierrevert.

Services autocars

modifier
Lignes intercommunales
modifier

Le village est desservi par une ligne intercommunale[15].

Ligne Parcours
123 Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle ↔ Manosque
Lignes scolaires
modifier

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.

Ligne Parcours
164 S Pierrevert ↔ Sainte-Tulle
169 S Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle

Transports ferroviaires

modifier

La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque - Gréoux-les-Bains situé à cinq kilomètres de Sainte-Tulle, desservie par les TER de la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

La gare TGV la plus proche de Sainte-Tulle est celle d'Aix-en-Provence TGV.

Risques naturels et technologiques

modifier

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Sud-Est auquel appartient Sainte-Tulle est en zone 2 (sismicité moyenne, la plus élevée de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[16]

, [ ] (DDRM), 2008, p. 39 , et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[17]. La commune de Sainte-Tulle est également exposée à trois autres risques naturels[17] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance) ;
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[18].La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[19]:
  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron[20] :
  • le second risque d’origine technologique est celui de rupture de barrage. En cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, Sainte-Tulle est dans la zone d’inondation spécifique (crue plus importante que la plus importante des crues naturelles de la Durance) : plus de la moitié de la surface de la commune serait submergée, approximativement jusqu’à la cote 320 m, ce qui inonderait toute la zone artisanale, les usines électriques, mais aussi une partie de la zone résidentielle[23].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais la préfecture lui en a prescrit un nouveau en 2006 qui inclut le risque feu de forêt[19] ; le Dicrim existe depuis 2010[24].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 2005 et 2011, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 1989 et 1998[17]. L’incendie du détruit 620 ha de forêt, en touchant également les communes de Corbières et Pierrevert[25]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[26] :

  • le séisme du , d’une intensité ressentie à Sainte-Tulle de VII et dont l’épicentre était situé à Manosque[27],
  • le séisme du , avec une intensité ressentie de VI et demi et Beaumont-de-Pertuis pour épicentre[28],
  • l’essaim de séismes du , avec une intensité ressentie de V et Lambesc pour épicentre[29].

Toponymie

modifier

Le nom du village apparaît pour la première fois au XIe siècle (Sancta Tulia), d’après le nom de la martyre Tullia, fille de saint Eucher, sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[30].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Sainte-Tulle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Manosque, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[33]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)[36].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

modifier

Préhistoire et Antiquité

modifier

La présence humaine à l'époque préhistorique puis pendant la période gallo-romaine à Sainte-Tulle est attestée en de nombreux endroits, tant en colline qu'en plaine, par la présence de vestiges de ces époques (outils en pierre, sépultures, monnaies, poteries...). Le nom romain du village, situé sur un carrefour de routes, peut être Bormonicum[6].

Moyen Âge

modifier

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[37].

Quartorze tombes médiévales ont été découvertes avenue Paul Vaillant-Couturier en [38].

Du XIe siècle au XVe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède le prieuré Sainte-Tulle (actuelle chapelle à l’écart du village) et l’église paroissiale Notre-Dame jusqu’au XIIIe siècle[39].

Le fief de Sainte-Tulle relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Sainte-Tulle, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[40].

Le fief est détenu par les Villemus (XIIIe-XVe siècles), puis les Glandevès (XVIe siècle), les Oraison au XVIe siècle et enfin les Valbelle jusqu’à la Révolution[41]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[42].

Le village est ravagé par la peste noire de 1348 et, quelques décennies plus tard, par le passage répété de bandes de pillards qui anéantissent les derniers survivants. Le village fantôme est repeuplé au milieu du XVe siècle par Jean de Villemus, seigneur de Sainte-Tulle, qui fait venir des paysans du Piémont et de Savoie pour mettre en valeur ses terres et assurer des rentrées fiscales[43].

Temps modernes

modifier

Pendant les guerres de religion, en , la bataille de Sainte-Tulle est particulièrement meurtrière, au passage de la Durance, un peu au-dessous du village, et fait plus de 500 victimes[44].

En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2 km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde)[45]. En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille de Mane sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur[45].

L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants[44].

Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le [45]. Des cultures spéculatives commencent à être pratiquées à Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, comme la sériciculture[44].

Révolution française

modifier

Durant la Révolution, les terres communales des Iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche de la même année[1]. La commune compte une société patriotique, créée courant 1791. Elle est affiliée au club des Jacobins de Paris[46]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Tulle-les-Durance[47].

Époque contemporaine

modifier
 
Monuments aux morts de Sainte-Tulle.

La ville s’insurge contre le coup d’État de Napoléon III. 44 personnes furent passées en jugement et 17 d'entre elles condamnées à la déportation en Algérie[44].

Au XIXe siècle, Sainte-Tulle joue un rôle prééminent dans le domaine de la sériciculture (élevage des vers à soie)[41] avec la réalisation d'une magnanerie expérimentale et la conduite de recherches scientifiques sur les maladies des vers à soie (Eugène Robert)[44].

Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Tulle se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[48]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[49]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[50].

La commune devient également un centre de production électrique, avec la construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, doublée d’une centrale hydroélectrique en 1922[44].

L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en 1931[6].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le canal d'amenée d'eau à la centrale électrique est la cible d'un sabotage des Francs-tireurs et partisans (FTP, résistants communistes) le , journée d'action nationale[51]. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes[52]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban[53], franchit la Durance le au sud de Mirabeau[54]. Le 143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du et libère les villes et villages sur son passage, dont Sainte-Tulle[55].

La centrale hydroélectrique de 1922 est modernisée et doublée d’une autre, Sainte-Tulle II, en 1965 dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique Durance-Verdon[56]. L’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Centre de conduite hydraulique des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes dans l’histoire récente de Sainte-Tulle[44],[4]. L’école des métiers est fermée en 1997[4]. EDF renforce encore son implantation à Sainte-Tulle au début du XXIe siècle avec la construction d’une centrale solaire photovoltaïque (voir ci-dessous) et un projet d’écocampus[57].

Économie

modifier
Centrale hydroélectrique de Sainte-Tulle.

Aperçu général

modifier

En 2009, la population active s’élevait à 1 422 personnes, dont 132 chômeurs[58] (183 fin 2011[59]). Ces travailleurs sont très majoritairement salariés (89 %)[60] et travaillent majoritairement hors de la commune (65 %)[60]. L’économie de Sainte-Tulle se caractérise par un secteur agricole dynamique, un secteur secondaire important où les établissements d’Électricité de France jouent le rôle moteur (avec une centaine d’emplois), et un secteur tertiaire majoritaire.

Agriculture

modifier

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[61].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en hausse à 24 en 2010. Il était de 21 en 2000[62], de 36 en 1988[63]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures et l’arboriculture.

On trouve également la viticulture dans les autres spécialisations[62]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 595 à 1 360 ha[63]. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau supérieur à celui de 1988, à 666 ha[62].

La vigne, composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement. Au XIXe siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité. Inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)[64], le vignoble tullésain occupe 40 ha[5]. Les cépages utilisés sont le grenache noir, le syrah, le mourvèdre (vins rouges), et le cinsault pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée en vente directe au consommateur[65].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. L’oliveraie de Sainte-Tulle occupait près d’une centaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste bien présente (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[66].

Parmi les activités agricoles, la ville de Sainte-Tulle est réputée pour l'horticulture : la pépinière de Sainte-Tulle, également appelée "serres de Sainte-Tulle", créé en 1980, est le 1er producteur de chrysanthèmes dans les Alpes-de-Haute-Provence (1 hectare dédié). Egalement producteur de plantes vivaces et annuelles, de plants potagers, d'arbres et d'arbustes, elle attire une clientèle régionale ainsi que des personnes de passage.

Artisanat et industrie

modifier

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 82 établissements, employant 318 salariés[61].

La production électrique est la principale activité industrielle de la commune[5]. Deux centrales hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance sont implantées à Sainte-Tulle. La première, ou Sainte-Tulle I, est construite dans le voisinage immédiat des bâtiments de la centrale utilisant le lignite de la mine de Saint-Maime. Construite en 1922, elle possède une productibilité de 160 GWh. La surélévation de la chambre d’eau en 1979 a porté la hauteur de chute exploitée à 34 m[67]. En 1969, l’usine de Sainte-Tulle II est mise en service, avec une productibilité de 190 GWh et une hauteur de chute de 37 m[68].

En outre, EDF a mis en service en une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 5,25 mégawatts en crête occupant 18 hectares[69].

Activités de service

modifier

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 158 établissements (avec 278 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quarante établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 242 personnes[61].

Les principaux établissements tertiaires de Sainte-Tulle sont le collège public et la maison de retraite[5].

L’ancienne école des métiers EDF a été transformée en centre de formation Enedis (ex-ERDF)[5], elle accueille des stagiaires d'Enedis tout au long de l'année. L’entreprise Magnitude, qui emploie 22 salariés, est spécialisée dans la surveillance sismique et le conseil sur l’aménagement sismique[70].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[71], la majeure partie de la capacité d'hébergement étant marchande[72]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • au moins deux hôtels en 2008[73] (dont un classé tourisme[74] et un classé deux étoiles[75], l’hôtel classé ayant une capacité de 11 chambres[76]) ;
  • plusieurs meublés labellisés[77]et non-labellisés[78] ;
  • des chambres d’hôtes[79] ;
  • un hébergement collectif (centre de séjours)[80].

Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil[81] : au nombre de 51, elles représentent 3,4 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 9 possèdent plus d’un logement[82],[76].

On trouve au sein de la commune plusieurs restaurants, tabacs presse & des commerces de proximité.

En 2007 la commune offre environ 930 emplois occupés pour moitié par des tullésains (453).

Le nombre d'actifs tullésains ne travaillant pas sur la commune représente 64,7 % et 46 % des actifs de la commune travaillent dans le département principalement sur Manosque.

Les catégories socio-professionnelles les plus représentées parmi les actifs ayant un emploi sont les professions intermédiaires avec 27,4 %, les employés avec 22,6 % et les ouvriers avec 27,0 %.

Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 11,4 % des actifs employés.

Le taux de chômage s'élève en 2008 à 9,3 % de la population.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles
Zone géographique Cadres et professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Sainte-Tulle 11,4 % 27,4 % 22,6 % 27,0 %
Moyenne nationale 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
Source : Insee, recensement de 2008[83]

Immobilier

modifier

La ville de Sainte-Tulle a été touchée par la crise de l'immobilier et a vu le prix du mètre carré des maisons et appartements augmenter notamment dans les quartiers Le Clos et Costebelle.

Requalification : le quartier « Le Clos » vient de bénéficier de travaux d'aménagement et de modernisation des voies. La circulation dans le quartier sera « simplifiée » par l'enlèvement des nombreux éléments de mobilier urbain qui se sont accumulés au fil des ans. Enfin, une roseraie sera créée aux abords du quartier.[Passage à actualiser][réf. nécessaire]

Sports et loisirs

modifier
 
Théâtre Henri-Fluchère.

Depuis 2009 un nouvel établissement culturel, la médiathèque La Passerelle, a ouvert ses portes pour accueillir les fonds de l'ancienne bibliothèque municipale.

La ville de Sainte-Tulle possède un théâtre et cinéma : Henri-Fluchère équipé de la technologie 3D, ainsi qu'un espace socio-culturel Gaston-Vachier.

Sur la commune on trouve un stade de football, une piscine extérieure, un boulodrome, un gymnase, une salle multisports, un court de tennis, un skate park, un terrain de basket ainsi qu’une salle de musculation et d’haltérophilie à côté du gymnase.

Depuis la saison 2016-2017, le club de football de Sainte-Tulle a fusionné avec le club de football de la commune voisine de Pierrevert. Cette fusion a donné naissance au club de l'AFC Sainte-Tulle Pierrevert.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
 
La mairie.
 
Maison du peuple Ambroise-Croizat.
Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Jean Nicolas   Instituteur, résistant
Président du comité local de libération
puis élu en mai 1945[85]
mai 1945 1947 Auguste Boulard    
1947 1949 Émile Gibert    
1949 mai 1953 Henri Fluchère SFIO Professeur de faculté, ancien résistant
Conseiller général de Manosque (1945 → 1951)
mars 1953 avril 1978 Pierre Girardot[86] PCF Ouvrier agricole
Député des Basses-Alpes (1956 → 1958)
Conseiller général de Manosque (1970 → 1973)
Conseiller général de Manosque-Sud (1973 → 1985)
1978 mars 1989 Henri Rocca PCF Conseiller général de Manosque-Sud-Est (1985 → 1992)
mars 1989 1997 Mario De Nadaï[87] PCF Cadre EDF
Conseiller général de Manosque-Sud-Est (1992 → 2003)
1997 mars 2009 Yannick Philipponneau[88],[89],[90] PCF[91] Ingénieur en sécurité nucléaire au CEA
Conseiller général de Manosque-Sud-Est (2003 → 2015)
Démissionnaire en janvier 2009
mars 2009 mars 2014 Rémy Charpy[92],[93],[94] PCF Ingénieur santé-sécurité EDF, ancien
premier adjoint
mars 2014 juillet 2020 Bruno Poissonnier[95],[96] PS Cadre Ingénieur informatique
juillet 2020 En cours Jean-Luc Queiras LREM
puis RE
Ancien premier adjoint

Fiscalité

modifier
L'imposition des ménages et des entreprises à Sainte-Tulle en 2009[97]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 6,62 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 31,81 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 96,81 % 0,00 % 47,16 % 2,36 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[98]).

Intercommunalité

modifier

Sainte-Tulle fait partie :

Enseignement

modifier

La commune est dotée de cinq établissements d’enseignement :

  • quatre écoles : deux primaires école Max Trouche et l'école Paul Eluard et deux maternelles: école Danielle Casanova, école Langevin-Wallon[99] ;
  • le collège Pierre-Girardot[100].

Les établissements secondaires publics les plus proches sont le lycée général et technologique Félix-Esclangon, le Lycée polyvalent Les Iscles de Manosque et le lycée professionnel Louis-Martin-Bret à Manosque. On trouve également le collège et lycée privé Saint-Charles à Manosque, et le Lycée international de Manosque.

L'établissement d'études supérieures le plus proche est l’université d’Aix-en-Provence.

Politique environnementale

modifier
 
Entrée du parc municipal.

Sainte-Tulle est classé deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Démographie

modifier


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1720. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[101]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[102].

En 2021, la commune comptait 3 489 habitants[Note 3], en évolution de +1,16 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1720 1722 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836
8103847897418639721 0721 1641 081
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
1 001924896960887850802790718
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
6476366246676626831 5151 1491 237
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 2241 3651 6351 8572 4582 5202 8052 8553 055
2006 2008 2013 2018 2021 - - - -
3 2303 2653 4163 4073 489----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[103] puis Insee à partir de 2006[104].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
64 feux63 feux

Lieux et monuments

modifier

Les lavoirs de la fontaine Plus-basse, construits à la fin du XVIIIe siècle et couverts en 1864-1865, sont les plus grands du département. Construits en contrebas de la place Jean-Jaurès, ils comprennent deux galeries[105] :

  • l’une de cinq travées contient cinq bassins étroits ; l’eau qui y coule de robinets muraux passe ensuite sous le sol pour rejoindre les bassins transversaux ;
  • l’autre galerie, de trois travées, abrite trois longs bassins transversaux.
 
Façade de l’église Notre-Dame de Beauvoir, au village.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les fontaines de Sainte-Tulle.

L’église Notre-Dame de Beauvoir a été construite en 1587, sur le modèle de l’église des Carmes à Manosque, à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603 et classée monument historique au titre objet[106]. Sa nef de quatre travées voûtées d’arêtes, débouchant dans une abside semi-circulaire, placée sous un arc ogival[107]. Elle a des parties du XIVe et du XVIIIe siècle[6]. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saint Blaise[41].

 
Tour de l’Horloge.
  • La tour de l'horloge (1544).
  • La fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute (1609[108]).
  • Le Grand logis et son moulin à huile (1671).
  • Le centre Maurice-Mollet (probablement fin XVIIe siècle).
  • Chapelles[109] :
    • l’ancienne chapelle Sainte-Consorce à l’Escale (proche du pont Mirabeau), avait une crypte. Elle a été démolie dans les années 1960 ;
    • Chapelle des Pénitents (face à l’église).
  • Le théâtre municipal, la mairie et l'école Max-Trouche construits dans les années 1930.
  • Le parc municipal Max-Trouche, lieu de détente et de promenade.
  • La fontaine recouverte de mousse derrière les terrains de tennis[110].
  • Le boulodrome[111].
  • Un ancien kiosque du XIXe siècle

La mairie de Sainte-Tulle abrite un antiphonaire sur vélin daté de 1704[6],[112],[113]. Ses deux cents pages sont ornées d'abondantes miniatures polychromes et de lettres dorées à l'or fin. Sa couverture en bois est recouverte de cuir de porc. Il est offert au début du XVIIIe siècle au curé de cette paroisse par son Jacques Bremond, abbé commendataire de Saint-Tulle[113]. Cette œuvre unique est classée monument historique en 1907[114].

 
Monument à Max Trouche.

La chapelle à crypte

modifier

La chapelle Sainte-Tulle, au sud du bourg, sur le bord de la Chaffère, est une des quelques chapelles médiévales à crypte en milieu rural de Provence[115]. Les auteurs hésitent entre une datation haute (VIIIe-IXe siècles[6]) ou basse (XIIe siècle (Raymond Collier, mais avec hésitation, étant donné sa construction extrêmement fruste avec peu d’éléments de datation[116]). La documentation n’en fait mention qu’à la fin du XIe siècle au plus tôt, en 1119 de façon certaine[115].

La chapelle est construite sur un terrain vierge à l’époque, et ses dimensions d'origine, assez vastes, laissent penser à un pèlerinage, le culte de sainte Tulle de Manosque se répandant à cette époque[115]. La crypte est creusée dans le roc. Elle est constituée de trois salles en plein cintre qui ont servi à des inhumations entre le XIIe et le XIVe siècle, les tombes fouillées ayant livré des traces d’abondants bouquets de fleurs déposés sur les défunts[115]. La chapelle fut endommagée puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois au XVIIIe siècle). Cette chapelle, vendue pendant la Révolution de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les deux collatéraux qui dataient du Moyen Âge ont été détruits vers 1850[117]. La nef subsistante, à deux travées, débouche dans une abside semi-circulaire en cul-de-four. Il est vraisemblable que la nef ait été plus longue à l’origine[115]. Elle appartient maintenant à la commune.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
D'azur aux deux lettres capitales S et T d'or en chef et une rose d'argent en pointe[118].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Christian Blanc, Les Lavoirs de la fontaine Plus-Basse, Association Rancure, 1998.
  • Christian Blanc, Mémoire d'une forêt, Parc naturel régional du Luberon, 2 tomes, 2005.
  • Christian Blanc, Marc Donato, Jean Vivoli, Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989.
  • Andrée Courtemanche, Repeuplement et immigration à Sainte-Tulle pendant la seconde moitié du XVe siècle (1447-1480), Québec, .
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Christian Blanc, Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989., Sainte-Tulle, Association Tétéa Durance Luberon, , 240 p., p. 148
  2. Christian Blanc, Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989 ; en collaboration avec Marc Donato, Jean Vivoli, Sainte-Tulle, Tétéa Durance Luberon, , 240 p., p 148
  3. [1].
  4. a b et c « Programme « Energie Efficace » en Paca / EDF mise sur le développement des énergies renouvelables », Ecollectivités, publié le 11 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013.
  5. a b c d e et f Roger Brunet, « Sainte-Tulle », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  6. a b c d e et f Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  7. Plan de Sainte-Tulle sur cartesfrance.fr.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Sainte-Tulle et Vinon-sur-Verdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. DLVA Mobilité « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  16. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne).
  17. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 19 août 2012
  18. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  19. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 98.
  20. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 74.
  21. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  22. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
  23. Direction des services du cabinet et de la sécurité, Plan particulier d’intervention : Barrage de Serre-Ponçon, Préfecture des Hautes-Alpes, version 2012, p. 34
  24. Document, base Dicrim, consultée le 19 août 2012
  25. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 52.
  26. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Sainte-Tulle », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 19 août 2012
  27. BRGM, « fiche 40005 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012
  28. BRGM, « fiche 840015 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012
  29. BRGM, « fiche 130057 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012
  30. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28635, p. 1643
  31. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  32. « Unité urbaine 2020 de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
  33. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  34. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
  35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  37. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
  38. « Travaux d’aménagement et de sécurité de la rue du Clos et des abords de la médiathèque », Sainte-Tulle (no)9, novembre-décembre 2013, p. 5.
  39. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, coll. « Cahiers de Salagon » no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 229
  40. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  41. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 199
  42. Daniel Thiery, « Sainte-Tulle », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 19 août 2012
  43. Andrée Courtemanche, « S’établir à Sainte-Tulle. Un exemple d'immigration piémontaise en Provence au XVe siècle », Provence historique, tome 41, no 164, 1991, p. 185 et 190.
  44. a b c d e f et g Mairie de Sainte-Tulle, « Histoire », Sainte-Tulle site officiel, consulté le 8 juin 2013
  45. a b et c Christian Blanc, Les Lavoirs de la fontaine Plus-Basse, Association Rancure, 1998., Sainte Tulle, Auto Edition, , 26 p., p. 3
  46. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-301
  47. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 114
  48. Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
  49. Labadie 2013, p. 16.
  50. Labadie 2013, p. 11.
  51. Association Basses-Alpes 39-45, « Les Francs-tireurs et partisans », Basses-Alpes 39-45, consulté le 16 août 2012.
  52. Henri Julien (dir.), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, (ISBN 2-909800-68-7), p.250.
  53. Julien 1994, p. 80.
  54. Julien 1994, p. 81.
  55. Julien 1994, p. 251.
  56. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p. 152.
  57. Damien Frossard, « Eco-campus de Sainte-Tulle : les collectivités touchent au but », Energymed, publié le 22 avril 2013, consulté le 8 juin 2013.
  58. Dossier local - Commune : Sainte-Tulle, Insee, (lire en ligne), p.5.
  59. Dossier local 2012, p. 8.
  60. a et b Dossier local 2012, p. 7.
  61. a b et c Dossier local 2012, p. 17.
  62. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
  63. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
  64. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, vol. 109,‎ , p. 56 et 59 (lire en ligne).
  65. Réparaz 2007, p. 59.
  66. Réparaz 2007, p. 58.
  67. Sainte-Tulle I, publié le 28 janvier 2009, modifié le 19 avril 2011, consulté le 8 juin 2013
  68. Sainte-Tulle II, publié le 28 janvier 2009, modifié le 27 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013
  69. EDF, « La centrale solaire de Sainte-Tulle », consulté le 2 mai 2013
  70. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Magnitude, consultée le 20 septembre 2012
  71. Atlas de l'hébergement touristique, Observatoire départemental du tourisme, (lire en ligne), p.6.
  72. Atlas de l'hébergement 2008, p. 7.
  73. Atlas de l'hébergement 2008, p. 11.
  74. Atlas de l'hébergement 2008, p. 14.
  75. Atlas de l'hébergement 2008, p. 16.
  76. a et b Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
  77. Atlas de l'hébergement 2008, p. 32.
  78. Atlas de l'hébergement 2008, p. 36.
  79. Atlas de l'hébergement 2008, p. 38.
  80. Atlas de l'hébergement 2008, p. 30.
  81. Atlas de l'hébergement 2008, p. 44.
  82. Dossier local 2012, p. 18.
  83. [2], texte additionnel.
  84. « E. Robert », Tetea, consulté le 24 décembre 2013.
  85. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
  86. Assemblée nationale, « Pierre Girardot », Biographies des députés de la IVe République (consulté le 10 juillet 2013).
  87. Mario Denadai est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 1995Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  88. Yannick Philipponneau est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
  89. Yannick Philipponneau est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Marie-George Buffet (PCF) à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
  90. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des maires du département
  91. Parti communiste français, liste des maires communistes, publiée le 6 mars 2008 (sic), consultée le 25 septembre 2010
  92. « Rémy Charpy, le militant d'hier aujourd'hui devenu maire », La Provence, 31 mars 2009.
  93. Rémy Charpy est l’un des 500 élus qui ont parrainé Jean-Luc Mélenchon (FdG) à l’élection présidentielle de 2012, Conseil constitutionnel, « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République », Journal officiel, 31 mars 2012
  94. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013
  95. [3] Site internet de la ville de Sainte-Tulle
  96. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  97. Impôts et taxes à Sainte-Tulle sur taxe.com.
  98. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
  99. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  100. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  101. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  102. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  103. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  104. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  105. Collier 1986, p. 429.
  106. Arrêté du 20 juin 1990, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  107. Collier 1986, p. 219-220.
  108. Collier 1986, p. 427.
  109. Collier 1986, p. 403 et 409.
  110. Quelques photos de la fontaine.
  111. Photographie ancienne du boulodrome.
  112. Collier 1986, p. 534.
  113. a et b Sandrine Restelli-Imbert, Marie-Christine Braillard, Hélène Cavalié, Des oiseaux… de la fin du Moyen Âge au XXIe siècle, Digne-les-Bains, Musée départemental d’art religieux, 2011, catalogue de l’exposition Des oiseaux, cathédrale Saint-Jérôme de Digne-les-Bains et prieuré de Salagon, Mane, juillet 2011-avril 2012. (ISBN 978-2-86004-005-1). p. 11
  114. Arrêté du 4 avril 1907, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  115. a b c d et e « Sainte-Tulle », in Archéologie médiévale, Éditions du CNRS, 2009, tome 39, p. 218-219
  116. Collier 1986, p. 45.
  117. Rémi Fixot, « Sainte-Tulle », in Archéologie médiévale, éditions du CNRS, 2007, tome 37, p. 238
  118. « Sainte-Tulle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).