Sainte-Pallaye

commune française du département de l'Yonne

Sainte-Pallaye est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sainte-Pallaye
Sainte-Pallaye
Sainte-Pallaye : rue de la Tuilerie vers 1920.
Blason de Sainte-Pallaye
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes Chablis, Villages et Terroirs
Maire
Mandat
Marc Valero
2020-2026
Code postal 89460
Code commune 89363
Démographie
Population
municipale
101 hab. (2021 en évolution de −12,17 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 00″ nord, 3° 40′ 16″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 211 m
Superficie 4,07 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joux-la-Ville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Pallaye
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Sainte-Pallaye

Géographie

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Communes limitrophes

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  Accolay  
Bazarnes N
O    Sainte-Pallaye    E
S
Prégilbert

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sainte-Pallaye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), terres arables (29 %), forêts (17,8 %), prairies (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Le site semble être occupé dès la période des champs d'Urnes[13].

Deux grosses villae sont connues, toutes deux dans la vallée de l'Yonne : Saint-Aignan (dans le nord de la commune), occupée de la fin de l'époque gauloise jusqu’au Moyen-Âge et dont le nom est un rappel de ce que cet endroit, disparu au XIIIe siècle, avait obtenu le statut de chef-lieu de paroisse ; et Champ Guot où un dépôt de monnaies a été enfoui en l'an 283[14].

La commune est nommée en l'honneur d'une jeune fille qui accompagna le corps de saint Germain d'Auxerre lors de son rapatriement à Auxerre à la suite du décès de l'évêque au bord de l'Adriatique.

Économie

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Jacques Delalande[15]    
2014 2020 Irmgard Esseiva    
2020 En cours Marc Valero    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en évolution de −12,17 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
262266278278264268268298289
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
283276286287270275261250239
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
214195192184188199166143150
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1441391191108997115122110
2021 - - - - - - - -
101--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le château de Sainte-Pallaye fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1991[20].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sainte-Pallaye et Merry-sur-Yonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Pallaye ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auxerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. (Bataille 1992, p. 22).
  14. (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84,‎ , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ), p. 10.
  15. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 1er janvier 2014.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Notice no PA00113971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3)

Liens externes

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