Sainte-Euphémie (Ain)

commune française du département de l'Ain

Sainte-Euphémie est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Euphémie
Sainte-Euphémie (Ain)
Mairie de Sainte-Euphémie.
Blason de Sainte-Euphémie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Maire
Mandat
Didier Alban
2020-2026
Code postal 01600
Code commune 01353
Démographie
Gentilé Euphémiens
Population
municipale
1 730 hab. (2021 en évolution de +5,04 % par rapport à 2015)
Densité 376 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 23″ nord, 4° 47′ 47″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 258 m
Superficie 4,60 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trévoux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Euphémie
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Sainte-Euphémie
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Sainte-Euphémie
Liens
Site web sainte-euphemie.fr

Ses habitants sont les Euphémiens et Euphémiennes.

Géographie

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À la confluence des ruisseaux du Morbier et du Formans (altitude 200 m), le village de Sainte-Euphémie est situé dans une vallée fertile où les cours d'eau ont façonné le paysage en entaillant les contreforts du plateau de la Dombes (altitude moyenne 250 m). Le bourg en rive droite du Formans est exposé au sud. Il est adossé à la colline du Boujard. Le territoire communal est un quadrilatère de 4 km de long et 2 de large dans sa partie la plus large au nord et 1 km dans sa limite sud. Les bois et taillis subsistent dans les zones en pentes et quelques secteurs incultes. La ripisylve (forêt des rives des cours d'eau) dessine un ruban arboré continu aux abords des ruisseaux. Les plateaux nord et sud sont des territoires de cultures extensives. Quelques prairies permanentes se maintiennent dans la vallée. Les principaux hameaux sont du nord au sud : le Boujard, le Fonbleins, le Roussillon, le Bady, le Boitey, le Marry, le Bois, les Bruyères. La commune est traversée dans sa longueur par la départementale D 28.

Communes limitrophes

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  Frans  
Jassans-Riottier
Saint-Didier-de-Formans
N Misérieux
O    Sainte-Euphémie    E
S
Reyrieux

Géologie

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On retrouve sur Sainte-Euphémie des traces de sables d'origines fluviatiles du Tertiaire (Pliocène / sables de Trévoux) dans le secteur des Balmes et du hameau du Bois, probablement issus d'un ancien cours de la Saône. Mais ce sont les remaniements glaciaires du quaternaire qui ont façonné le plateau de Dombes, et le paysage local de façon significative. Des vestiges paléontologiques de grands mammifères (mastodontes) ont été découverts dans une ancienne carrière au hameau du Bady. Plusieurs carrières de sables et de granulats ont été exploitées sur la commune jusqu'à très récemment.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sainte-Euphémie est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,5 %), prairies (29,8 %), zones urbanisées (17,7 %), forêts (9 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Certaines fouilles mentionnent une activité gallo-romaine, comme dans d'autres communes de la vallée. En 1170, Juvinieux est le premier nom de la paroisse. L'église, Sainte-Euphémie de Juvinieu, dépend de l'ancien prieuré de l'Ile Barbe. Il semble que d'anciens vestiges de cette construction eurent été encore visibles jusqu'à très récemment dans un petit réservoir d'eau dans la cour de la mairie. Au XVIe siècle, le village de Sainte-Euphémie passe sous la souveraineté des Dombes. Au XVIIIe siècle, il est rattaché au royaume de France. On notera que sous la Révolution il prit le nom de « Les Balmes ». Au nord, le château du Boujard et sa fameuse tour devenue emblème de la commune ne remontent qu'au début du XIXe siècle.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Sainte-Euphémie est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Trévoux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1983 Marcel Assandri    
mars 1983 juin 1995 Jean Marie Stellati    
juin 1995 mars 2008 Jean Martray    
mars 2008 mai 2020 Anny Sanlaville[15]   Assistante sociale
mai 2020 en cours Didier Alban[16]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 1 730 habitants[Note 2], en évolution de +5,04 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
278307317355411371433418425
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
436404395394351341306321357
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
324301317300263261256288328
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3533904727278571 1181 3321 3921 630
2018 2021 - - - - - - -
1 6761 730-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Au cours des siècles passés cinq moulins fonctionnaient grâce à l'énergie hydraulique du Formans. La culture du chanvre était répandue. Elle demandait une irrigation régulière. D'anciens routoirs et nésoirs[Note 3] étaient encore actifs avant la Seconde Guerre mondiale[Note 4].

Culture et patrimoine

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Vue de l'église.

Lieux et monuments

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Croix du Machard.

L'église actuelle, œuvre de l'architecte Toubillon, est achevée à la fin du XIXe siècle. Contrairement à la plupart des constructions chrétiennes tournées vers l'ouest, l'église de Sainte-Euphémie est orientée nord/sud. La croix du Machard sur la route du Bady fait l'objet d'une fiche à l'Inventaire général du patrimoine culturel[21].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules à la bande d'argent chargée en pointe d'une montagne de sinople mouvant de la pointe et sommé d'une tour carrée en ombre de sable accostée de deux sapins de sinople, et en chef d'un écusson d'azur au chevron d'argent (d'or) accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un croissant, le tout du même, toutes ces pièces posées dans le sens de la bande, ladite bande accompagnée en chef d'un lion d'argent (d'or) et en pointe d'une branche de laurier du même posée en pal et ployée vers senestre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Sortes de petites pièces d'eau où l'on faisait rouir (pour ne pas dire pourrir) les fibres des végétaux.
  4. Des documents relatant cette histoire liée à l'eau peuvent être consultés sur le site d'une association : agesef.fr
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sainte-Euphémie et Villefranche-sur-Saône », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  9. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  15. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
  16. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Croix de chemin dite croix du Machard », notice no IA01000273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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