Sainte-Anne-sur-Vilaine
Sainte-Anne-sur-Vilaine est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Elle fait partie du canton de Bain de Bretagne et de l’arrondissement de Redon.
Sainte-Anne-sur-Vilaine | |||||
Le château de Port de Roche, sur les bords de la Vilaine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Bretagne Porte de Loire Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Gaudichon 2020-2026 |
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Code postal | 35390 | ||||
Code commune | 35249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saintanais | ||||
Population municipale |
1 037 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 53″ nord, 1° 49′ 27″ ouest | ||||
Altitude | 13 m Min. 2 m Max. 85 m |
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Superficie | 28,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bain-de-Bretagne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.sainte-anne-survilaine.com | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située à 10 km de la RN 137 appelée « Route des Estuaires » et approximativement à mi-chemin entre les deux grandes agglomérations que sont Rennes et Nantes, soit à environ 40 min de la première et 50 min de la deuxième.
Communes limitrophes
modifierGéologie, relief, hydrographie
modifierL'altitude de la commune varie entre 2 et 85 mètres[1]. La commune est bordée par la Vilaine et la Chère.
Voies de communication et transports
modifier- La gare de Fougeray - Langon est située à 3 kilomètres du bourg et la gare de Messac - Guipry à 15 kilomètres du bourg.
- La commune est desservie par la ligne 5 du réseau BreizhGo allant de Grand-Fougeray à Rennes.
Ces deux moyens de transports permettent aux habitants de se déplacer dans les grandes agglomérations.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Sainte-Anne-sur-Vilaine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (3,6 %), forêts (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), eaux continentales[Note 1] (0,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
modifierLa commune possède une boulangerie, une supérette, une crêperie et un café multi-services (bar, tabac, presse, pizzas à emporter, station essence, point poste).
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 1 037 habitants[Note 2], en évolution de +4,64 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune dispose d'une école primaire privée[17].
Les collège et lycée les plus proches sont à Bain-de-Bretagne ou Redon[18].
Manifestations culturelles et festivités
modifierLoto, concours de belote, vide-grenier...
Santé
modifierIl n'y a pas de médecin à Sainte-Anne-sur-Vilaine.
Sports
modifierLa commune compte un club de football.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Sainte-Anne-d'Auvers en 1627.[réf. souhaitée]
Histoire
modifierLa commune a été créée en 1880, par démembrement de la commune de Grand-Fougeray, sous le nom de Sainte-Anne. Sainte-Anne devient officiellement Sainte-Anne-sur-Vilaine en 1971[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un avion américain est abattu par les Allemands. Une stèle a été érigée en 2002 en mémoire de cet événement, en présence, notamment, du consul des États-Unis pour le Grand Ouest[19].
Politique et administration
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Port de Roche, sur les bords de la Vilaine a été construit de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle par Guischardy[21].
- Le manoir de Launay Bazouin (1430). Le logis-porte est associé à une coursière en encorbellement[22]
- L’église Sainte-Anne a été bâtie de 1832 à 1846 sur des plans de Louis Richelot[23].
- Le moulin de Belle née, de type « moulin-tour », a été construit en 1832 et est en état de fonctionnement ; il est géré par l'Association de Sauvegarde du Moulin de Belle Née (ASMBN).
- Le pont de Port-de-Roche composé de trois travées de 25 m. Ce pont est le premier pont français en acier, appelé alors « métal Bessemer », construit pour l'Exposition universelle de 1867 dans le prolongement du pont d'Iéna, à Paris, et démonté après l'exposition, transporté et remonté sur la Vilaine. Le pont a été conçu par Émile Cheysson, ingénieur des ponts et chaussées, et construit par la société Henri Joret et Cie[24].
- Chapelle Sainte-Anne et fontaine, achevée en [19].
Personnalités liées à la commune
modifier- Samuel Nathan Blatchford (en) est un militaire américain, Indien navajo le plus décoré des États-Unis (28 décorations). Le bombardier B17 à bord duquel il se trouvait en qualité d'opérateur-radio a été abattu au-dessus de Sainte-Anne-sur-Vilaine le . Samuel Blatchford était l'un des quatre rescapés de l'équipage et le dernier survivant. Le mémorial du Tertre-Pluton a été dessiné et créé par Jean-Claude Bourgeon qui l'a édifié avec l'aide du sculpteur Ray Boterf et des employés communaux. Il a été inauguré avec la participation de 17 Américains le par Samuel Blatchford, le commandant Christopher Moffett de l'ambassade des États-Unis, Gary Clement, consul, Michel Lugez, président de l'association du Mémorial américain et d'anciens Résistants.
- François Dollier de Casson, historien de Montréal.[pourquoi ?]
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Anne-sur-Vilaine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Sainte-Anne-sur-Vilaine sur le site de l'Institut géographique national
- Sainte-Anne-sur-Vilaine sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Anne-sur-Vilaine et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Anne-sur-Vilaine ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire privée Saint-Gabriel de Sainte-Anne-sur-Vilaine
- [1]
- Site officiel de la commune.
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- Notice no IA00007660, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 132.
- Notice no IA00007653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bernard Marrey, Les ponts modernes 18e-19e siècles, p. 180, Picard Éditeur, Paris, 1990 (ISBN 2-7084-0401-6).