Bonnet de Clermont

saint et évêque français
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Bonnet de Clermont, en latin Bonitus (633-710), est un homme d'Église du haut Moyen Âge, évêque de Clermont de 691 à 701. Il est généralement appelé saint Bonnet ou saint Bon.

Bonnet de Clermont
Image illustrative de l’article Bonnet de Clermont
saint
Naissance Vers 633
Décès Vers 710 
Vénéré par Église catholique romaine
Église orthodoxe
Fête 15 janvier
Saint patron Potiers

Il est préfet de la Provence marseillaise , puis succède à son frère, Avit, comme évêque de Clermont.

Il est fêté comme saint par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe le [1]. C’est le saint patron des potiers.

Famille

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Bonnet naît en Auvergne vers 633 d'une famille aristocratique auvergnate, fils de Deodatus et de Syagria, fille de Syagrius, patrice de Provence. Il est le frère de son prédécesseur sur l'évêché de Clermont, Avit II de Clermont. Bonnet est probablement le père de Syagria et d'un fils au nom inconnu, lui même grand-père de Bonnet, évêque de Valence en 788[2].

Biographie

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Il fait des études de droit et est réputé excellent par les sophistes. Il devient nutritus puis référendaire de Sigebert III, roi d'Austrasie entre 639 et 656, et vers 680, préfet de la Provence marseillaise succédant à Hector assassiné à Autun en 675. Il exerce cette fonction plus comme prêtre que comme juge ; il rachète en particulier les esclaves[3]. Une dizaine d’années plus tard, vers 691[4], il accède au siège épiscopal de Clermont succédant à son frère Avitus[5]. Selon Georges de Manteyer, il introduit en Provence austrasienne le culte des saints auvergnats[6]. Après un épiscopat plein de zèle, charge dont il démissionne en 701[7], il se retire dans un monastère. Il meurt à Lyon alors qu’il revenait d’un pèlerinage à Rome. Aujourd'hui, ses reliques se trouvent dans la cathédrale de Clermont.

Bonnet a donné son nom à de nombreux villages français, principalement en Auvergne[8].

Notes et références

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  1. autrefois, dans le diocèse de Clermont, la translation de son corps se célébrait le 6 juin
  2. Christian Settipani, « Les Aviti et les évêques de Clermont », Colloque Saint Julien de Brioude. Actes du colloque international organisé par la ville de Brioude du 22 au 24 sept. 2004, p. 129-170,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. P.A. Février (sous la direction de) - La Provence des origines à l'an mil, page 474.
  4. Georges de Manteyer - La Provence du premier au douzième siècle - p.47,48 :
    « En effet, Avit étant mort en 691 après avoir fondé à Volvic un monastère sur le tombeau de saint Prix, ce fut lui [ie Bonnet] qui, renonçant au monde, devint à son tour évêque d'Auvergne en remplacement de son frère. »
  5. P.A. Février (sous la direction de) - La Provence des origines à l'an mil, page 461.
  6. Georges de Manteyer - La Provence du premier au douzième siècle - p.65 :
    « Ce doit donc bien être le patrice Bonnet qui a introduit dans la Provence austrasienne les cultes auvergnats de Sidoine Apollinaire, des sœurs Marie-Madeleine et Marthe, comme aussi ceux de Maximin, de Marcelle et des Innocents … »
  7. Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, p.42
  8. Voir la page Saint-Bonnet  

Bibliographie et sources

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  • Vita Boniti
  • Georges de Manteyer - La Provence du premier au douzième siècle - Librairie Alphonse Picard & fils, Paris, 1908, 531 p. ici
  • P.A. Février (sous la direction de) - La Provence des origines à l'an mil - Éditions Ouest-France Université 1989 - (ISBN 2737304563), pages 461 et 474.
  • Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Hachette Littérature (édition 1997) - (ISBN 2012788513).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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