Saint-Valentin (Indre)
Saint-Valentin est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Saint-Valentin | |||||
La mairie, en 2013. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Issoudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champagne Boischauts | ||||
Maire Mandat |
Pierre Rousseau 2020-2026 |
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Code postal | 36100 | ||||
Code commune | 36209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Valentinois | ||||
Population municipale |
261 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ 09″ nord, 1° 51′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 207 m |
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Superficie | 24,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Issoudun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Levroux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | village-saint-valentin.com | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située dans le nord-est[1] du département, dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.
Les communes limitrophes[1] sont : La Champenoise (5 km), Lizeray (5 km), Saint-Aoustrille (5 km), Neuvy-Pailloux (7 km) et Ménétréols-sous-Vatan (8 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Issoudun (9 km), Levroux (19 km), Châteauroux (20 km), La Châtre (42 km) et Le Blanc (70 km).
Hameaux et lieux-dits
modifierLes hameaux et lieux-dits de la commune sont : Dormes, les Sablons, le Colombier, le Nil, le Quadrilatère, les Lagnys et la Pyramide[2].
Géologie et hydrographie
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivière Tournemine[2].
-
La rivière Tournemine en 2011.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
modifierLe territoire communal est desservi par les routes départementales : 12, 27, 65 et 80C[10].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Neuvy-Pailloux[10], à 7 km.
Saint-Valentin est desservie par la ligne B du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 17 km.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Valentin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), prairies (1,6 %), zones urbanisées (1 %), forêts (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 153 |
Résidences principales | 84,8 % |
Résidences secondaires | 4,4 % |
Logements vacants | 10,8 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 80,8 % |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Valentin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 153 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 118 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Sanctum Valentinum en 1190[22], Parrochia Sancti Valentini en 1332.
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour La Cadoue[23].
Ses habitants sont appelés les Saint-Valentinois[24].
Histoire
modifierLa communauté de Saint-Valentin échappe à la crise démographique qui touche l’élection d’Issoudun au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 28 feux en 1709 à 31 en 1726[25]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[26].
La commune tire sa réputation de son homonymie avec la Saint-Valentin, « fête des amoureux », chaque 14 février. Depuis 1967, la municipalité a obtenu que le courrier posté au bureau de poste local reçoive une oblitération spéciale comme deux cœurs enlacés dessinés par Jean-Louis Boncoeur, de 1967 à 1979 qui est remplacée par une flamme postale illustrée avec « les amoureux » de Raymond Peynet depuis 1980. En 1985, la poste crée un timbre dessiné par Raymond Peynet.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Issoudun-Nord.
Politique et administration
modifierLa commune dépend de l'arrondissement d'Issoudun, du canton de Levroux, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Champagne Boischauts[13].
Elle dispose d'une agence postale communale[27] et d'un centre de première intervention.
Saint-Valentin est jumelée depuis 1988, avec la commune de Mimasaka, au Japon.
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2021, la commune comptait 261 habitants[Note 2], en évolution de −7,77 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune dépend de la circonscription académique d'Issoudun.
-
L'école élémentaire publique en 2013.
Manifestations culturelles et festivités
modifierLe 14 février de chaque année, on y célèbre la Fête des amoureux. Des milliers de personnes venant du monde entier se retrouvent dans la commune.
Équipement culturel
modifierSanté
modifierSports
modifierMédias
modifierLa commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
modifierÉconomie
modifierLa commune se situe dans la zone d’emploi d'Issoudun et dans le bassin de vie d'Issoudun[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[40].
La culture de la lentille verte du Berry[41] est présente dans la commune.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Valentin, initiée au XIIe siècle, elle dépendait de l’abbaye Notre-Dame d’Issoudun dès 1154. Achetée en 1849 par la municipalité de Saint-Valentin, elle a été un temps utilisée en bâtiment agricole[42].
- Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
modifier- Évariste Thévenin (1824-1885), journaliste et vulgarisateur scientifique, maire de la commune et conseiller général.
- Rolland Hénault (1940-2017), écrivain né sur la commune.
Labels et distinctions
modifierSaint-Valentin a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en 2015 et 2016[43].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Valentin sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Saint-Valentin » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Valentin et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Saint-Valentin », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Valentin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Issoudun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Saint-Valentin (Indre), consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Valentin », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3, , 480 p. (ISBN 978-2-600-02884-4 et 2-600-02884-6, lire en ligne), p. 1580, consulté le 20 janvier 2017.
- Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, 2002 lire en ligne=http://charles.bouyssi.free.fr/pr 06 1.htm#d 36, consulté le 18 novembre 2008.
- « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Valentin », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153.
- Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Saint-Valentin (Indre), consulté le 21 septembre 2016.
- « Histoire contemporaine », sur le site de la commune de Saint-Valentin, consulté le 16 avril 2018.
- La Nouvelle République, « Deuxième jumelage avec le Japon », (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
- « Eglise Saint-Valentin », sur Berry-Province (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris : Toutes les communes fleuries, consulté le 22 décembre 2016.