Saint-Symphorien-de-Thénières

commune française du département de l'Aveyron

Saint-Symphorien-de-Thénières est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Saint-Symphorien-de-Thénières
Saint-Symphorien-de-Thénières
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Robert Rispal
2020-2026
Code postal 12460
Code commune 12250
Démographie
Gentilé Saint-Symphoriénois(e)
Population
municipale
214 hab. (2021 en évolution de −2,28 % par rapport à 2015)
Densité 6,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 17″ nord, 2° 43′ 47″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 946 m
Superficie 31,63 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Symphorien-de-Thénières
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Saint-Symphorien-de-Thénières
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Saint-Symphorien-de-Thénières
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Saint-Symphorien-de-Thénières

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église, inscrite en 1927.

Géographie

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Généralités

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Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, en Viadène (ou Bedène), la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières s'étend sur 31,63 km2. Elle est bordée sur environ trois kilomètres au nord-ouest par la Truyère, face aux communes de Brommat et de Lacroix-Barrez, essentiellement dans la partie amont de la retenue du barrage de Couesques. Au nord, un affluent de la Truyère, le ruisseau des Ondes marque la limite avec la commune nouvelle d'Argences en Aubrac sur environ neuf kilomètres. Saint-Symphorien-de-Thénières est arrosée au sud par un autre affluent de la Truyère, le ruisseau des Vergnes, qui est retenu au barrage de Montézic dont le réservoir, dans sa partie nord-est, se trouve sur le territoire communal.

L'altitude minimale, 300 mètres, se trouve à l'ouest, dans la retenue du barrage de Couesques. L'altitude maximale avec 946 mètres est localisée au nord-est, au lieu-dit Thénières.

À l'intersection des routes départementales (RD) 233 et 504, le bourg de Saint-Symphorien-de-Thénières est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au nord-ouest de Laguiole.

La commune est également desservie par la RD 111.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Communes limitrophes

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Saint-Symphorien-de-Thénières est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est limitrophe de celui de Brommat sur moins de 500 mètres.


Communes limitrophes de Saint-Symphorien-de-Thénières
Brommat,
Lacroix-Barrez
Argences en Aubrac
  Huparlac
Montézic Saint-Amans-des-Cots

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Symphorien-de-Thénières.

La commune est drainée par la Truyère, le ruisseau des Ondes, le Sévignou, le ravin de Feyt, le ravin du Serre, le ruisseau de la Plane, le ruisseau de Sibadou, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau[1].

La Truyère, d'une longueur totale de 167,2 km, prend sa source dans la commune de Monts-de-Randon (48) et se jette dans le Lot à Entraygues-sur-Truyère, après avoir arrosé 39 communes[2].

Le ruisseau des Ondes, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune d'Argences en Aubrac et se jette dans la Truyère à Saint-Symphorien-de-Thénières, après avoir arrosé 3 communes[3].

Deux lacs complètent le réseau hydrographique :

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 273 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [13] et d'une superficie de 220 284 ha sur 62 communes, dont 24 dans l'Aveyron, 12 dans le Cantal et 26 dans la Lozère. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[14] ,[15].

Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17] :

  • la « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha sur 38 communes, dont 31 dans l'Aveyron et 7 dans le Cantal, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[18] ;

et un au titre de la « directive Oiseaux »[17] :

  • les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de 16 681 ha sur 14 communes du département, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Symphorien-de-Thénières comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[20] :

  • les « Gorges de la Truyère de Rueyres au Trébuc » (2 494 ha), couvrant 7 communes du département[21] ;
  • les « Rivières de la Truyère et du Goul » (714,8 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[22] ;
  • les « Zones humides des Ondes » (241,2 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[20], la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[24].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Symphorien-de-Thénières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[26],[27].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %), prairies (24,7 %), eaux continentales (3,3 %)[28].

Planification

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La commune avait engagé en 2017 l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[29].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[30],[31].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34]

Risques technologiques

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Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[35].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières est classée à risque moyen à élevé[36]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[37] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].

Histoire

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Autrefois couramment appelée Saint Symphorien-Bédène, d'après le nom de son terroir. Sous l'Ancien Régime, cette paroisse devait être particulièrement pauvre car on retrouve certains de ses habitants migrant dans tout le Sud-Ouest du Cantal, l'Est du Lot et le Nord-Aveyron. Il s'agit de la commune la plus représentée parmi les rares migrants que l'on trouvait à l'époque dans la région[39].

En 1833, la commune de Saint-Gervais fusionne avec Saint-Symphorien-de-Thénières et le territoire communal de la commune d'Aurières est réparti entre Montézic et Saint-Symphorien-de-Thénières[40].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Symphorien-de-Thénières est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Saint-Symphorien-de-Thénières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[45], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[46]. Robert Rispal, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [47].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[48]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[49].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1983 2014 Émile Desmons    
mars 2014
(réélu en mai 2020)
En cours Robert Rispal[50],[51] SE Ancien cadre

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 214 habitants[Note 4], en évolution de −2,28 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8003508809671 0411 0311 0431 1251 115
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
960914887913835835900800790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
779719712674635595610543432
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
403330294311251228236235213
2021 - - - - - - - -
214--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 89 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 195 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 870 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 3,8 % 2,5 % 3,6 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 109 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (76,6 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 61 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 8].

Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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20 établissements[Note 7] sont implantés à Saint-Symphorien-de-Thénières au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 20 entreprises implantées à Saint-Symphorien-de-Thénières), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans l'Aubrac, une petite région agricole occupant le nord du département de l'Aveyron[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 46 30 23 21
SAU[Note 9] (ha) 1 589 1 561 1 568 1 539

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 30 en 2000 puis à 23 en 2010[57] et enfin à 21 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 589 ha en 1988 à 1 539 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 73 ha[57].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église de Saint-Symphorien-de-Thénières datant des XVe et XVIe siècles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[59]. Elle possède une nef de trois travées accompagnée de bas-côtés et terminée par un chœur polygonal avec abside à trois pans.
  • Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Saint-Gervais.
  • Le château de Thénières appelé aussi le château de Tinières.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. René Delmas), Sent-Amans : Camporiès, Florentinh, Montasic, Sent-Aforiás, Uparlac / Christian-Pierre Bedel e les estatjants del canton de Sent-Amans, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 310 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-49-1, ISSN 1151-8375, BNF 37644267)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Saint-Symphorien-de-Thénières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Truyère »
  3. Sandre, « le ruisseau des Ondes »
  4. « Lac de Couesques », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  5. « Lac de Maury », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Saint-Symphorien-de-Thénières et Laguiole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  13. Décret du 23 mai 2018 portant classement du parc naturel régional de l'Aubrac (région Occitanie)
  14. « Pourquoi un PNR sur l'Aubrac ? », sur parc-naturel-aubrac.fr (consulté le ).
  15. « PNR de l'Aubrac - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  17. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2000 FR7300874 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « site Natura 2000 FR7312013 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Symphorien-de-Thénières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « Gorges de la Truyère de Rueyres au trébuc » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « Rivières de la Truyère et du Goul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF les « Zones humides des Ondes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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