Saint-Sauveur-lès-Bray

commune française du département de Seine-et-Marne
(Redirigé depuis Saint-Sauveur-les-Bray)

Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Saint-Sauveur-lès-Bray
Saint-Sauveur-lès-Bray
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Gerard Jambut
2020-2026
Code postal 77480
Code commune 77434
Démographie
Gentilé Saint-Salvatoriens
Population
municipale
361 hab. (2021 en évolution de +2,56 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 16″ nord, 3° 12′ 32″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 58 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Sauveur-lès-Bray
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Sauveur-lès-Bray
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Saint-Sauveur-lès-Bray
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Saint-Sauveur-lès-Bray

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Le village est situé à 17 km au sud-est de Provins et à 3,5 km au nord-ouest de Bray-sur-Seine.

Communes limitrophes

modifier
Communes limitrophes de Saint-Sauveur-lès-Bray
Luisetaines Les Ormes-sur-Voulzie
Vimpelles  
Bazoches-lès-Bray Mouy-sur-Seine

Géologie et relief

modifier

La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. L'altitude varie de 50 mètres à 58 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 55 mètres d'altitude (mairie) [1].

Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier
 
Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauveur-lès-Bray.
 
Le canal des Ormes.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

  • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], en limite sud de la commune, ainsi que :
    • un bras[4] de 0,51 km[5] ;
    • l’écluse de la Grande Motte[4], 0,69 km[6] sur la Seine ;
    • le ruisseau des Méances, long de 27,14 km[7], et ;
    • la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[8], en limite nord-ouest de la commune, et ;
      • un bras de l'Auxence, 4,19 km[9] ;
    • la rivière Voulzie, longue de 43,86 km[10], affluents de la Seine en rive droite, ainsi que :
      • un bras de 0,52 km[11] ;
      • un bras de 1,50 km[12] ;
    • la Vidée du Paradis, longue de 1,67 km[13], conflue avec la Seine ;
  • le bras de la Voir Tracé Voulzie[4], 1,07 km[14].

La goujonne, affluent de la Seine

Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes, aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[15] qui conflue avec la Voulzie ;

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 16,6 km[16].

Gestion des cours d'eau

modifier

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[18],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[19].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 18 km à vol d'oiseau[22], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier
 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27],[Carte 1] :

  • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[28],[29].

et un au titre de la « directive Oiseaux »[27] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[30],[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Sauveur-lès-Bray comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[32],[Carte 2] :

  • le « Marais de Volangis » (48,42 ha)[33] ;
  • les « Marais du Vieux Mouy, Ruisseau des Meances et bois des Soixante » (144,13 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;
  • le « méandre de la Grande Bosse » (40,96 ha), couvrant 3 communes du département[35] ;
  • le « plan d'eau de la Pièce Mare et de la Grande Prairie » (154,51 ha)[36] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[32], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[37].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Saint-Sauveur-lès-Bray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[38]. Elle est située hors unité urbaine[39]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[39]. Cette aire regroupe 1 929 communes[40],[41].

Lieux-dits et écarts

modifier

La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[42] (source : le fichier Fantoir) dont la Goujonne.

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6% ), eaux continentales[Note 5] (25,8% ), terres arables (6,3% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), zones urbanisées (4 %)[43].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[44],[45],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification

modifier

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[46].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[47],[48].

Logement

modifier

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 252 dont 99,6 % de maisons[Note 6].

Parmi ces logements, 63,9 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,7 % contre 7,4 % de locataires et 4,9 % logés gratuitement[49].

Voies de communication et transports

modifier

Voies de communication

modifier

Transports

modifier

La commune est desservie par les lignes 3240, 3256, 3257, 3258 et 3260 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Brociae Sancti Salvatoris en 1205[50] ; Sanctus Salvator juxta Brayum en 1241[51] ; Seint Sauveeur en 1262[52] ; Seint Sauveor en 1263[53] ; Saint Sauveour en 1325[54] ; Saint Sauveur en 1793[55] ; Saint-Sauveur-lès-Bray en 1801[55].

Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de « sauveur du monde » attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.

Bray serait gauloise ; elle signifierait : lieu marécageux, boueux.

Histoire

modifier

Bouchard Ier de Bray fonda un prieuré dédié au saint Sauveur au nord de la Seine et de son château. La chronique sénonaise raconte qu’il y a déposé vers 958 des reliques de saint Paterne (qui fut moine à Saint-Pierre-le-Vif de Sens) et de saint Pavace (troisième évêque du Mans). À l’issue d'un conflit entre les Bray et Boson raptor, Renard de Sens exerça une sorte de « droit de dépouille » sur le site castral de Bray mais aussi sur le prieuré[56] puisqu’il en rapatria les reliques dans sa tour maîtresse à Sens. Une faux diplôme de Lothaire dévoile un fait réaliste lorsqu’il parle de l’investissement de Bouchard pour le prieuré du consentement de sa femme et du conseil de leur frère Thibaud, fils de Thibaud Ier de Blois et de Provins, maître des lieux voisins (le Ormes). Et quand d’après la chronique sénonaise, ce comte de Blois exerce une pression sur Renard de Sens pour récupérer les reliques de Saint-Sauveur, c’est que ce dernier a outrepassé son droit de dépouille, le prieuré étant en terre provinoise et non sénonaise[56]. Finalement Eudes Ier, le second fils de Thibaud Ier, récupèrera l’essentiel des biens et des droits de Saint-Sauveur et unira ce prieuré à l’abbaye chartraine de Bonneval.

Politique et administration

modifier

Liste des maires[57]

modifier
Maires de Saint-Sauveur-lès-Bray
1808 1814 LECLERC
1820 1823 DELHABE
1824 1830 OUDIN
1830 Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire
Alexandre Isidore OUDIN, propriétaire, meunier négociant
Jules Bernard Antoine DUPAS, propriétaire
Jasmin FAUVAU
Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire
Marie Ernest HUE (Le Baron), propriétaire
Louis Gottefried LEBOEUF, ancien surveillant
Alexandre FAUVAU, cultivateur
Jacques Alexandre PLOYÉ, rentier
Edouard BRUYER, rentier
Étienne Xavier BILLET
Victor Alexis HATTON, cultivateur
Baron Gontran HUE, propriétaire
Nestor BLAUDET, agent
Aristide MOUILLARD, cultivateur
Baron Gontran HUE, propriétaire
Baron François HUE
François HUE
Lucien VITU
Anne-Marie Charle[58], DVD, retraitée, ancienne présidente de la Communauté de communes
Gerard Jambut[59]

Politique environnementale

modifier

Équipements et services

modifier

Eau et assainissement

modifier

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60],[61].

Assainissement des eaux usées

modifier

En 2020, la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ne dispose pas d'assainissement collectif[62],[63].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[62],[65].

Eau potable

modifier

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [62],[66],[67].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[68].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

En 2021, la commune comptait 361 habitants[Note 7], en évolution de +2,56 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225241235222236237244235233
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
223206213184191190186184165
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
152160132121124120123123119
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1056998172214287312316347
2017 2021 - - - - - - -
359361-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 246 en 2007[72].

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Enseignement

modifier

La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[73].

Économie

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 168, représentant 372 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 560 euros[74].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 68, occupant 156 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,5 %.

Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,8 % de retraités ou préretraités et 7,9 % pour les autres inactifs[75].

Entreprises et commerces

modifier

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[76].

En 2019, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.

Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[77].

Agriculture

modifier

Saint-Sauveur-lès-Bray est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[78].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 95 ha en 1988 à 177 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-lès-Bray, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Saint-Sauveur-lès-Bray entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[78],[Note 9]
Nombre d’exploitations (u) 1 0 1
Travail (UTA) 1 0 2
Surface agricole utilisée (ha) 95 0 177
Cultures[80]
Terres labourables (ha) s 0 s
Céréales (ha) s s
dont blé tendre (ha) s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) 0 s
Élevage[78]
Cheptel (UGBTA[Note 10]) 0 0 0

Culture locale et patrimoine

modifier
 
L'église.

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Jules Berger de Xivrey (1801-1863), bibliothécaire et historien français y est décédé.

Héraldique

modifier
  Blason
D'or à la croix de gueules cantonnée au 1er d'une cloche de sable, au 2e d'une hure de sanglier d'azur, au 3e d'un poisson contourné du même, au 4e d'un fer de moulin de sable[82].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Sauveur-lès-Bray », p. 85–87

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Saint-Sauveur-lès-Bray » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF de Saint-Sauveur-lès-Bray » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Saint-Sauveur-lès-Bray - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Saint-Sauveur-lès-Bray » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 14 juin 2020 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  4. a b et c Nature en attente de mise à jour.
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2401001) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ecluse de la Grande Motte (F2402001) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Meances (F2220600) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Auxence (F24-0400) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Auxence (F2--0371) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Voulzie (F23-0400) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Voulzie (F2--0351) » (consulté le ).
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Voulzie (F2324001) » (consulté le ).
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vidée du Paradis (F2229001) » (consulté le ).
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Voir Tracé Voulzie (F2325001) » (consulté le ).
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal des Ormes (Conduite de Realimentation de la Seine à la Voulzie) (F2--3702) » (consulté le ),
  16. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 27 février 2019
  17. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  18. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « Ile SDDEA et sa régie », sur sddea.fr, (consulté le ).
  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. « Orthodromie entre Saint-Sauveur-lès-Bray et La Brosse-Montceaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « La Brosse-Mx » (commune de La Brosse-Montceaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « La Brosse-Mx » (commune de La Brosse-Montceaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  27. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « La Bassée - ZSC - FR1100798 », sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « site Natura 2000 FR1100798 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « Bassée et plaines adjacentes - ZPS - FR1112002 », sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, 2 septembre 2019, modifié (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR1112002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF le « Marais de Volangis » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF les « Marais du Vieux Mouy, Ruisseau des Meances et bois des Soixante » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « méandre de la Grande Bosse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF le « plan d'eau de la Pièce Mare et de la Grande Prairie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « ZNIEFF la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  39. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ».
  40. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  41. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  42. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  44. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  45. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  46. « Le SCOT Grand Provinois », sur cc-du-provinois.fr (consulté le ).
  47. « PLUi de la CC de la Bassée - Montois », sur cc-basseemontois.fr (consulté le ).
  48. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  49. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 14 juin 2020
  50. Archives nationales, L 875.
  51. Arch. hosp. Provins, Petit cartul. de l'Hôtel-Dieu, fol. 108.
  52. Cartulaire Renier Accorre, fol. 9.
  53. Cartulaire Renier Accorre, fol. 4 v°.
  54. Longnon, II, p. 269.
  55. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. a et b Raphaël Bijard, « Le premier conflit de l’ère capétienne (991 - 996) et sa phase de résolution (début du XIe s.) – leur influence sur la genèse du domaine royal et l’évolution de la cour palatiale », sur Academia, .
  57. « Saint-Sauveur-lès-Bray » (consulté le ).
  58. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
  59. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur amf77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
  60. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  61. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  62. a b et c « Commune de Saint-Sauveur-lès-Bray - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  63. « Fonctionnement des services d'assainissement collectif de Seine-et-Marne - carte arrêtée en février 2020 », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  64. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  65. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  66. « SIAEP de la région de Bray-sur-Seine - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  67. « SIAEP de la région de Bray-sur-Seine - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  68. « Schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours de Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.fr, (consulté le ).
  69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  72. « SAINT-SAUVEUR-LES-BRAY - Carte plan hotel village de Saint-Sauveur-lès-Bray 77480 - Cartes France.fr », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  73. Écoles Primaires, portail indépendant sur l'école primaire, consulté le 6 janvier 2021
  74. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 6 janvier 2021
  75. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 6 janvier 2021
  76. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 6 janvier 2021
  77. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 6 janvier 2021
  78. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray. », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  79. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  80. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  81. « Le mobilier classé de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  82. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.