Saint-Martin-de-Vers

ancienne commune française du département du Lot

Saint-Martin-de-Vers est une ancienne commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle des Pechs-du-Vers.

Saint-Martin-de-Vers
Saint-Martin-de-Vers
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat
Maire délégué Raymond Dardennes
Code postal 46360
Code commune 46275
Démographie
Population 98 hab. (2013)
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 54″ nord, 1° 33′ 34″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 423 m
Superficie 9,93 km2
Élections
Départementales Causse et Vallées
Localisation
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Géographie

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Situé dans la vallée du Vers, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Cahors, le village est au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy. Les hameaux de Fages et Verliez sont situés sur ce causse, plateau calcaire dont la végétation est du type steppe.

La commune est traversée par la route départementale 13 qui mène à Lauzès d'un côté et se raccorde à la RN 20 et par la RD 32 qui longe la vallée du Vers.

Communes limitrophes

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Toponymie

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Le toponyme Saint-Martin-de-Vers est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Martinus (Saint Martin), qui fut évêque de Tours à l'époque romaine, et devint ensuite un des principaux saints chrétiens[2]. Vers est le nom de la rivière qui passe à cet endroit.

Histoire

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Le village apparemment fondé vers 800 par des populations du village de Merlan sur la commune actuelle de Vers, fuyant les attaques des Sarrasins, se situe dans un cadre à l'histoire très riche : dominé par le rocher de Murcens, où siège un imposant oppidum gaulois, il est entouré par de nombreux sites préhistoriques (grotte du Pech Merle ou de Cougnac pour les plus connues sont à moins de 20 km) et se situent quelques kilomètres en amont de Font Polémie, le captage de l'aqueduc de Divona (la florissante Cahors). Étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, au sud de Rocamadour, il se situait sur le passage des Templiers et Hospitaliers qui possédaient des terres et bâtiments dans le village et des commanderies tout autour (Soulomès, Cras, Le Bastit...). Camp de retranchement lors de la guerre de Cent Ans, il n'a cessé d'être redessiné par les attaques incessantes, et même l'inondation de 1610 qui ne laissa intactes que l'église et la Maison des templiers.

Plus récemment, le village se vide de ses habitants lors de l'exode rural. Un bureau de bienfaisance particulièrement actif prend en charge les personnes aux revenus faibles.

Peu de documents demeurent aujourd'hui sur l'histoire du village dont les archives ont disparu en 1610, lors de la crue exceptionnelle du Vers, tous les documents antérieurs proviennent des archives diocésaines de Cahors qui ont permis la conservation de cette mémoire.

Une inondation a eu lieu en . Un épisode de pluies cévenoles a isolé le village (éboulements sur toutes les routes menant au bourg). L'eau a déferlé des collines et le Vers, grossi par ces pluies, a dévasté le village. L'eau a traversé certaines maisons du centre du village, en particulier au bord de la défaite.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1863 1870 Paul-Guillaume Cambres    
Les données manquantes sont à compléter.
1898   M. Grépon    
1899   M. Faurie    
1900 1917 Edouard Pradié    
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1928 Léopold Lacaze   Décédé le 7 juin 1928
1929 1941 Louis Garrigou Gauche démocratique Sénateur (1930-1941)
Révoqué par le Gouvernement de Vichy[3] (démission d'office)
1942 1944 Louis Capelle    
1945 1955 Louis Garrigou    . Né en 1884 et mort en 1947...
2000 2016 Luc Faurie-Grépon    



Notes : Concernant les prédécesseurs de Luc Faurie-Grépon, maire actuel de la commune, veuillez consulter les archives municipales disponibles à la mairie. D'autre part, comme dans de nombreux villages, il n'est pas rare de voir des bourgeois, habitant ailleurs, élus à la charge de maire. Ainsi, les familles Faurie et Grépon sont particulièrement représentées. Le maire actuel, Luc Faurie-Grepon, notaire a ainsi succédé à son père, notaire. Il a été élu en 2008 pour un troisième mandat. Pour la première fois, une liste d'opposition se présentait contre lui.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 98 habitants, en évolution de −15,52 % par rapport à 2008 (Lot : +0,05 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
509657624683737707695694659
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
676614574590608771523504506
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
394402321248247213199156131
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
122979311212610511698-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le village est composé du bourg, en fond de vallée, et de deux hameaux situés sur le Causse : Fages et Verliez.

Verliez a toujours compté une vingtaine d'habitants, alors que Fages est longtemps resté village indépendant (jusqu'en 1789). Aujourd'hui encore, Fages compte autant d'habitants que le bourg.

Vie locale

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Équipements

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Festivités

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Économie

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Lieux et monuments

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Vue du clocher sur la Maison des Templiers

Activités associatives et culturelles

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La fête votive a lieu tous les ans les 15 et et rassemble plus de 500 personnes venues des villages alentour. Organisée par le Comité des fêtes, elle est réputée pour son repas champêtre (pas de surprise, c'est le même menu d'une année sur l'autre), ses bals et son feu d'artifice...

Depuis 2005, une association patrimoniale et culturelle, les Sentiers de Vie en Quercy, organise un festival Patrimoine, Culture et Créativité la dernière semaine de juillet, en partenariat avec les communes du parc naturel régional des Causses du Quercy[8]. Tout au long de l'année, elle organise des fêtes, activités culturelles et traditionnelles.

Personnalités liées à la commune

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Marc Honegger, auteur et directeur de collection des Dictionnaires de la Musique, des Dictionnaires de l'Art Vocal, des Dictionnaires des Musiciens et leurs œuvres (Éditions Bordas), ancien directeur de l'Institut de musicologie de Strasbourg a vécu à Saint-Martin-de-Vers et y est inhumé.

Louis Garrigou, Sénateur de Lot, Maire de Saint-Martin-de Vers, révoqué par Vichy.

Annexes

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Voir aussi

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1,‎ , p. 116 (lire en ligne)
  3. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  8. Le Festival
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.