Saint-Médard (Moselle)
Saint-Médard est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Saint-Médard Bathelémont | |
Mairie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Aurélie Lalzace 2020-2026 |
Code postal | 57260 |
Code commune | 57621 |
Démographie | |
Population municipale |
107 hab. (2021 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 43″ nord, 6° 38′ 08″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 333 m |
Superficie | 9,89 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLa commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[1].
Accès
modifierÉcarts et lieux-dits
modifier- Bathelémont.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le ruisseau du Moulin de Mulcey, le ruisseau de Boulle, le ruisseau de la Goulotte et le ruisseau de Prate[Carte 1].
La Seille, d'une longueur totale de 137,7 km, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Moselle à Metz en limite avec Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé 57 communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Seille, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Médard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), forêts (39,8 %), prairies (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifier- Saint-Médard : Sanctus Medardus (1258), Saint Marc (1264), Saint March (1273), Saint Médart (1793), Sankt Medard (1871-1918).
- Bathelémont : Bethenberg[15] et Betthenberg-von-Marsel (1418), Bettemberg (1459), Batthelemont/Battendorf/Battenberg (1594), Barthelémont-lès-Marsal (1751), Bathelémont-sur-Seille (1779)[16], Bettenberg (1916-1918).
Histoire
modifier- Village de la châtellenie de Marsal. Dépendait de l'ancienne province des Trois-Évêchés.
- Incendié au cours de la guerre de Trente Ans.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 107 habitants[Note 3], en évolution de +12,63 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Bathélemont, reconstruit au XIXe siècle, avec chapelle néo-gothique transportée après 1920, à l'entrée du cimetière militaire de Riche. Barthelémont était un petit village qui fut incendié au début de la guerre de Trente Ans et dont il ne subsista que le château. Au XIXe siècle, ce château devint la propriété du comte de Bourcier de Montureux qui le fit reconstruire sous le Second Empire par l'architecte Jean Corrard des Essarts. C'est une construction rectangulaire à deux niveaux dont la façade principale, dominant la vallée de la Seille au sud, présente trois avant-corps qui, avec les hautes toitures et le jeu des rampes descendant de la terrasse vers le parc, donnent assez d'allure à une architecture très banale. À côté de ce château, on éleva une chapelle néo-gothique qui fut transportée, après 1920, à l'entrée du cimetière militaire de Riche; on y avait placé d'intéressant vitraux de 1529, provenant de l'église des sœurs grises d'Ormes et vendus depuis au Métropolitan Museum of Art à New-York.
- Église néo-gothique Saint-Médard édifiée en 1884, mobilier d'époque.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | D'azur au triangle d'or accompagné de trois colombes d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Médard sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Médard » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
- Sandre, « la Seille »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Médard et Rodalbe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Médard ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- (de) Adolf Schiber, Die Fränkischen und Alemannischen Siedlungen in Gallien.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.