Saint-Julien-sur-Bibost
Saint-Julien-sur-Bibost est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Julien-sur-Bibost | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Florent Chirat 2020-2026 |
Code postal | 69690 |
Code commune | 69216 |
Démographie | |
Population municipale |
605 hab. (2022 ) |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 48′ 18″ nord, 4° 31′ 11″ est |
Altitude | Min. 380 m Max. 860 m |
Superficie | 13,28 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintjuliensurbibost.fr |
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierSaint-Forgeux | Ancy | Savigny | ||
Montrottier | N | Bibost | ||
O Saint-Julien-sur-Bibost E | ||||
S | ||||
Brullioles | Bessenay |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Breuil », sur la commune du Breuil à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 749,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Julien-sur-Bibost est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), forêts (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (2,3 %), terres arables (0,9 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'agriculture occupe une place importante dans la vie économique du village, la production de fruits et surtout de cerises est une des caractéristiques de Saint-Julien-sur-Bibost.
Histoire
modifierAucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[12]. Cependant, des fragments de poteries sans doute gallo-romaines ont été repérées sur le Crêt d'Arjoux dans les années 1980, pouvant supposer que cette haute colline devait servir de relais ou de poste avance sur les hauteurs, entourant Lyon[réf. nécessaire]. Par le passé, le village se situait au hameau de La Bigaudière et aurait été déplacé à son actuel emplacement à la suite d'une épidémie de peste.
Au cours de la Terreur, la commune porte provisoirement le nom de Le Fruitier-sur-Bibost[13].
En 2001, le film Un crime au paradis de Jean Becker y est tourné.
Héraldique
modifierBlason | D'argent au clocher d'or* essoré de sable et ajouré du champ, mouvant de la pointe, accosté de deux arbres arrachés au naturel, celui de dextre plus petit ; au chef d'azur plain chargé d'un soleil non figuré d'or brochant sur le trait de chef au point d'honneur. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (clocher d'or sur champ d'argent : interdit en héraldique). |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2022, la commune comptait 605 habitants[Note 2], en évolution de +7,65 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Au hameau de Tyr, se trouve la ferme Reverdy dont l'architecture est typique des fermes des monts et coteaux du Lyonnais. Elle a été récemment restaurée afin d'être montrée au public et devenir le lieu de différentes manifestations[17]. Cette ferme a servi de cadre au film Un crime au paradis de Jean Becker, tourné en 2001.
- Il existe également de très belles croix en pierre jaune, typiques de la région, dont une sur la place de l'église datant du XVIIIe siècle. L'église paroissiale, de style roman, était sans doute à l'origine une chapelle dépendante de la puissante abbaye de Savigny, proche de quelques kilomètres.
- Le clocher est l'un des rares de la région à posséder un carillon. Lors de la rénovation de l'édifice, un trésor fut découvert, composé de 247 pièces d'or aux effigies de Jean le Bon, Charles V le Sage et Charles VI le Fol[réf. nécessaire]. Ce trésor a participé au financement des travaux de restauration.
- L'église comprend notamment un vitrail patriotique représentant un soldat de la Grande Guerre levant les yeux vers un Christ en croix, sous le regard de deux anges volant dans le ciel. Le vitrail est dédié à la mémoire de l'abbé Granier, curé de la paroisse durant la Grande Guerre.
Personnalités liées à la commune
modifier- Au hameau de Senevier, se trouve l'ancienne demeure de la famille de Jussieu, les célèbres botanistes.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Julien-sur-Bibost et Le Breuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Breuil », sur la commune du Breuil - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Breuil », sur la commune du Breuil - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-sur-Bibost ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 386.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Benedicte MATHIEU, « Accueil à la Ferme Reverdy », sur lafermereverdy.org (consulté le ).
Liens externes
modifier- Site officiel de la commune