Saint-Jean-Pla-de-Corts

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Saint-Jean-Pla-de-Corts [sɛ̃ ʒɑ̃ pla də kɔʁ] Écouter est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

Saint-Jean-Pla-de-Corts
Saint-Jean-Pla-de-Corts
Square Guy Malé
Blason de Saint-Jean-Pla-de-Corts
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Robert Garrabe
2020-2026
Code postal 66490
Code commune 66178
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais, Saint-Jeannaises
Population
municipale
2 258 hab. (2021 en évolution de +4,88 % par rapport à 2015)
Densité 213 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 30′ 43″ nord, 2° 47′ 34″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 208 m
Superficie 10,62 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Céret
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Jean-Pla-de-Corts
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Jean-Pla-de-Corts
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Saint-Jean-Pla-de-Corts
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Jean-Pla-de-Corts

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, la Valmagne, la rivière des Aigues, la rivière de Viviès et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-Pla-de-Corts est une commune rurale qui compte 2 258 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 4 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Maureillas-las-Illas (2,8 km), Vivès (3,0 km), Le Boulou (3,4 km), Céret (4,2 km), Les Cluses (4,7 km), Llauro (5,8 km), Tordères (6,3 km), Tresserre (6,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pla-de-Corts fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Communes limitrophes de Saint-Jean-Pla-de-Corts[5]
Passa
Vivès   Le Boulou
Céret Maureillas-las-Illas
 
Situation de la commune.

Géologie et relief

modifier

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].

Hydrographie

modifier

Le Tech traverse la commune de l'ouest vers l'est.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Provence, Languedoc-Roussillon »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vivès à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 15,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 669,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier
 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[14], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[16] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[18].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Saint-Jean-Pla-de-Corts est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Céret[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (34,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones urbanisées (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), mines, décharges et chantiers (2,6 %), forêts (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier
 
Passage de train de fret à Saint-Jean-Pla-de-Corts (2013)

Voies routières

modifier
  • La D 115 traverse la commune d'est en ouest en provenance du Boulou et en direction de Céret.

Voies ferroviaires

modifier
  • Transport de fret sur l'ancienne ligne d'Elne à Arles-sur-Tech. Le terminus officiel en provenance d'Elne est aujourd'hui Le Boulou et le tronçon Le Boulou-Saint-Jean-Pla-de-Corts est désormais transféré en voie de service ; il arrive donc qu'il reçoive des trains.

Transports

modifier

La commune est desservie par les services de transport régional par autocar dénommés liO (lignes régulières et scolaires) :

Ces relations sont assurées par la Régie départementale de transports RDT66 et les Autocars Vaills Asperi, ces derniers installés sur le site de l'ancienne gare de la commune.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[23]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[24].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[25].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].

Toponymie

modifier
Formes du nom

Le nom apparaît au Xe siècle sous la forme S. Johannes de Plano de Corts. On rencontre ensuite aux XIe et XIIe siècles les formes S. Johannis de Palatio et S. Johannis de Plano de Curtis, au XIVe siècle Sent Johan de Plan de Corts et Sent Johan de Corts, aux XVIIe et XVIIIe siècles Sant Juan de Pla de Cors et Sant Joan de Pagès[28].

En 1793, on rencontre le nom écrit sous la forme de Saint Jean Pla de Corps. En 1801, on trouve la graphie actuelle[29].

De nos jours, en catalan, les formes possibles du nom de la commune sont Sant Joan Pla de Corts[28] ou Sant Joan de Pladecorts[30].

Étymologie

Le nom fait référence aux Corts, un lieu-dit situé sur une colline entre les rivières d'Aigues-Peire et de Vivès et le Tech. Ce nom désigne en catalan des enclos ou des bergeries, preuve qu'on y pratiquait l'élevage. Au sud de cette colline se trouve une terrasse qui surplombe la vallée du Tech, que l'on appelle le Pla de Corts. Avec la construction au Xe siècle d'un petit château et d'une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, le village naissant prend logiquement le nom de Saint Jean de Pla de Corts. Après que la seigneurie soit revenue à la famille Pagès de Copons au XVIe siècle, le nom est un temps devenu Sant Joan de Pagès, avant de retrouver sa forme d'origine à la Révolution française, après que la famille Pagès ait émigré. Entre-temps, le nom avait également été francisé, le territoire étant devenu français depuis le Traité des Pyrénées de 1659[28].

Histoire

modifier

Au Moyen Âge étaient exploitées des mines d'or et d'argent, mais leur localisation est aujourd'hui inconnue.[réf. nécessaire]

En 1188, un abbé obtient de Alphonse Ier d'Aragon l'autorisation de construire un château fortifié dans l'enceinte de la paroisse. de Sant Joan Pla de Corts. Celui-ci, après avoir accueilli une famille de Saint-Jean à la tête de la seigneurie, devient la résidence d'été des Rois de Majorque[31].

Politique et administration

modifier

La commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790[32]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

Administration municipale

modifier

Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et treize conseillers municipaux[33].

Budget municipal 2012 en €[34]
Budget Recettes Dépenses
Fonctionnement 1 479 461 1 212 331
Investissement 387 350 342 704
Total 1 866 811 1 555 035

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
 
Le maire Robert Garrabé (2013)
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Michel Grau    
Lucien Larripa    
Jean Patot    
En cours Robert Garrabé[35],[36] PS Inspecteur principal des finances retraité
Conseiller général du canton de Céret (2001 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Vallespir-Albères (2015 → )
7e vice-président du conseil départemental
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

modifier

Démographie ancienne

modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730 1755
81 f66 f40 f33 f28 f65 f61 f65 f76 f
1767 1774 1789 - - - - - -
411 H65 f93 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 2 258 habitants[Note 8], en évolution de +4,88 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301406468496502547524521532
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
536534551544557554561622639
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
643641644543686732696683721
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7227439061 0401 4561 7751 9381 9922 055
2018 2021 - - - - - - -
2 2482 258-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[40] 1975[40] 1982[40] 1990[40] 1999[40] 2006[41] 2009[42] 2013[43]
Rang de la commune dans le département 68 63 53 59 54 53 53 53
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

modifier

Saint-Jean-Pla-de-Corts dispose d'une école maternelle (71 élèves en 2013[44]) et d'une école élémentaire (126 élèves en 2013)[45].

 
École élémentaire de Saint-Jean-Pla-de-Corts

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fête patronale : 20 et [46] ;
  • Fête communale : 1er dimanche de septembre[46].

Deux médecins généralistes sont présents sur la commune. La clinique la plus proche est celle de Céret.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 1 004 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 315 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 070 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,1 % 10,2 % 10,8 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 342 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 337 emplois en 2018, contre 310 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 854, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 12].

Sur ces 854 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

187 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-Pla-de-Corts au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 187 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 11,2 % (8,7 %)
Construction 37 19,8 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
49 26,2 % (30,5 %)
Information et communication 6 3,2 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,6 % (3 %)
Activités immobilières 3 1,6 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
18 9,6 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
33 17,6 % (13,9 %)
Autres activités de services 17 9,1 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 187 entreprises implantées à Saint-Jean-Pla-de-Corts), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

  • Autocars Vaills Asperi, transports routiers réguliers de voyageurs (3 040 k€)
  • SARL Delclos Et Fils, récupération de déchets triés (418 k€)
  • Desperies SARL, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (396 k€)
  • SCECI, ingénierie, études techniques (336 k€)
  • Vaills Carrieres, extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (317 k€)

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 253 [I 17].

Agriculture

modifier

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 65 33 15 11
SAU[Note 15] (ha) 542 387 290 485

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 33 en 2000 puis à 15 en 2010[50] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 83 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[51],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 542 ha en 1988 à 485 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 44 ha[50].

Entreprises et commerces

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Monuments et lieux touristiques

modifier

Patrimoine environnemental

modifier

La commune de Saint-Jean est réputée pour son lac. Il s'agit en fait de deux lacs aux utilisations distinctes mais très proches l'un de l'autre. Le premier lac est consacré aux activités familiales allant de la grimpe d'arbres à la baignade tandis que le deuxième est réservé à la pêche l'hiver et au wakeboard l'été[52].

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Ludovic Massé (1900-1982) : écrivain ayant passé une partie de son enfance à Saint-Jean-Pla-de-Corts.

Héraldique

modifier
  Blason
Écartelé: aux 1) et 4) d’or à deux papegais [perroquets] affrontés de gueules, becqués et membrés d'argent, chacun posé sur un perchoir de sable, aux 2) et 3) de gueules à la cloche d'or accompagnée en chef de deux fleurs de lis d'argent[53].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Ouvrages

modifier
  • Marie-Louise Blangy, Saint-Jean-Pla-de-Corts : Histoire, Prades, Conflent,
  • Pierre Cantaloube, Saint Jean Pla de Corts et le Tech, S.l.,
  • Jean Capeille, La seigneurie de Saint-Jean-Pla-de-Corts (976-1789), Céret, L. Roque, (BNF 34129002)
  • Bruno Segondy, Saint-Jean-Pla-de-Corts et Vivès : Histoire de deux villes fortifiées - ses habitants et ses monuments, Aubagne, Groupe CCEE, , 136 p. (ISBN 978-2-35682-879-8, BNF 46552677).

Articles

modifier
  • Marie-Louise Blangy, « Les mines du Roussillon (Saint-Jean Pla de Corts) », Cahiers de la Rome, no 11,‎ , p. 70-76 (ISSN 1248-1793)
  • Pierre Cantaloube, « La barque de Saint-Jean Pla de Corts », Cahiers de la Rome, no 12,‎ , p. 41-44 (ISSN 1248-1793)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Céret comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Céret », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-Pla-de-Corts » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-Pla-de-Corts » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-Pla-de-Corts » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-Pla-de-Corts » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  17. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).

Autres sources

modifier

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-Pla-de-Corts et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-Pla-de-Corts et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Saint-Jean-Pla-de-Corts », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Plan séisme » (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Saint-Jean-Pla-de-Corts et Vivès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Vivès » (commune de Vivès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Vivès » (commune de Vivès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9101478 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « rivière le Tech » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  21. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  28. a b et c Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  31. Jean Rifa, L'histoire de nos villages racontée par Jean Rifa - Tome 3, Saint-Estève, alliance éditions, 174 p. (ISBN 978-2-916666-10-5), p.121.
  32. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  33. Site de la mairie, section Conseil municipal
  34. Site de la mairie, section Finances
  35. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  36. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle de Saint-Jean-Pla-de-Corts
  45. Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école élémentaire de Saint-Jean-Pla-de-Corts
  46. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  47. « Entreprises à Saint-Jean-Pla-de-Corts », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  50. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  52. « Les lacs de Saint-Jean-Pla-de-Corts (66490) Les plans d'eau : centre naturel de loisirs », sur stjeanpladecorts.fr (consulté le ).
  53. L'Armorial - 66178 - SAINT JEAN PLA DE CORTS (Pyrénées Orientales)