Saint-Hilaire-les-Monges
Saint-Hilaire-les-Monges (Sent Alari de los Monges en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Hilaire-les-Monges | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Georges Amadon 2020-2026 |
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Code postal | 63380 | ||||
Code commune | 63359 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
86 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 48′ 51″ nord, 2° 39′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 620 m Max. 856 m |
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Superficie | 10,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLa commune se situe sur le plateau des Combrailles au nord-ouest du Massif Central.
Communes limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Hilaire-les-Monges est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (24,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierLe fief appelé Montel-Saint-Hilaire ou Saint-Hilaire-les-Salles était une dépendance de la baronnie des Salles.
En 1490, la seigneurie du Mont-Saint-Hilaire appartenait à la maison de Chaslus de Puy Saint-Gulmier. Les seigneurs de Bosredon ont succédé aux de Chaslus par mariage de Louise de Chaslus avec Jean de Bosredon, baron d’Herment vers 1530.
Claude de Villelume, épouse de Jean François de Bosredon, est décédée à Saint-Hilaire-les-Monges en 1721. Sa fille Jeanne, épouse du notaire Etienne Dougnon, était dame de Saint-Hilaire et résidait au château de Mérinchal. Leur fils Maximilien Dougnon, décédé en 1761 à Mérinchal, était seigneur de Saint-Hilaire[12].
Monges signifie « moines » en occitan. Au village de Saint-Genès, avant la Révolution, il y avait une abbaye, siège d'une paroisse qui fut réunie à celle de Saint-Hilaire pour former la commune de Saint-Hilaire-les-Monges.
L'abbaye de Saint-Genès-les-Monges
modifierLe monastère de bénédictines, fondé à la fin du XIe siècle, relevait de l’abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire). Sous la juridiction immédiate de Port-Dieu (Corrèze), il eut sous sa dépendance les prieurés suivants :
- Saint-Julien-la-Geneste, près de Saint-Gervais-d'Auvergne ;
- Saint-Blaise de Talverat, près d'Issoire ;
- Saint-Robert d'Issac, près de Montluçon (Allier) ;
- Sainte-Magdeleine de Lieu-Dieu, Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme) ;
- Pontgibaud (Puy-de-Dôme).
Le couvent accueillait les filles cadettes de la noblesse régionale qui apportaient des dots assez élevées. (de Chaslus, de Bosredon, de Villelume, de Neuville, des Aix, de Courteix…). Jeanne de Sarrazin fut la dernière abbesse et vit disparaître son monastère en 1793[13].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Saint-Hilaire-les-Monges est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontaumur[16].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[16].
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections de 2020
modifierLe conseil municipal de Saint-Hilaire-les-Monges, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[17] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,11 %[19].
Chronologie des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 86 habitants[Note 1], en évolution de −14 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLa petite église romane pourvue d'un clocher-peigne à deux cloches se situe au milieu du bourg.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-les-Monges et Gelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Hilaire-les-Monges ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Source : Ambroise Tardieu et bulletin historique et scientifique de l'Auvergne.
- Source : Ambroise Tardieu et Archives départementales du Puy-de-Dôme : fond de l'abbaye de Saint-Genès-les-Monges.
- « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC de Haute Combraille (No SIREN : 246300925) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral.
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 8.
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.