Vielle-Saint-Girons

commune française du département des Landes
(Redirigé depuis Saint-Girons (Landes))

Vielle-Saint-Girons (prononcé [vjɛl sɛ̃ ʒiʁɔ̃] ; en gascon Viela-Sent Gironç) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). En outre, elle appartient à la communauté de communes Côte Landes Nature[1].

Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons
L'église de Vielle.
Blason de Vielle-Saint-Girons
Blason
Vielle-Saint-Girons
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes Côte Landes Nature
Maire
Mandat
Karine Bertine Dasquet
2020-2026
Code postal 40560
Code commune 40326
Démographie
Gentilé Vieillois et Saint-Gironnais, Vieilloises et Saint-Gironnaises
Population
municipale
1 441 hab. (2021 en évolution de +16,49 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 00″ nord, 1° 17′ 53″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 76 m
Superficie 72,03 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Côte d'Argent
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vielle-Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vielle-Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Vielle-Saint-Girons
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Vielle-Saint-Girons
Liens
Site web www.viellesaintgirons.fr

Station balnéaire française, la commune est bordée à l'ouest par l'océan Atlantique sur 17 km de long et possède 5 plages[2]. La commune bénéficie du label Station Verte[3].

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Situé dans le Marensin, Vielle-Saint-Girons est une commune située dans la forêt des Landes entre l'océan Atlantique et l'étang de Léon, avec ses plages sur la Côte d'Argent (Saint-Girons-plage, la Lette blanche, la station naturiste Lette d'Arnaoutchot, etc.) et sa plage sur l'étang de Léon.

La commune est implantée à environ 65 km à vol d'oiseau de la préfecture du département, Mont-de-Marsan[4].

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Léon, Linxe, Lit-et-Mixe, Moliets-et-Maa et Saint-Michel-Escalus.

Communes limitrophes de Vielle-Saint-Girons[5]
Lit-et-Mixe
Océan Atlantique   Linxe
Moliets-et-Maa Saint-Michel-Escalus,
Léon

Hameaux et lieux-dits

modifier

La commune est étendue principalement sur trois bourgs : Vielle, avec le lac ; Saint-Girons-en-Marensin, centre administratif de la commune ainsi que Saint-Girons-Plage, pour les activités estivales[2].

Géologie, relief et hydrographie

modifier

Les Landes, d'une manière générale, se démarquent géologiquement en raison de leur substrat sableux de l'âge quaternaire présent dans tous les sols du département[6].

L'ensemble d'étangs et de lacs près de l'océan serait le résultat de la transgression marine de l'Holocène[6].

Généralement, le sol près des lacs landais sont composés du sable des Landes, puis d'un complexe intermédiaire important composé de sables, graviers et d'argiles fluviatiles de l'âge Plio-pléistocène, suivi de pléistocène continental et lignite puis marin à l'approche de l'océan et enfin de substraf miocène[6].

L'altitude de la commune varie entre le niveau de l'océan, soit 0 m et 76 m dans les terres. Globalement, le territoire est une étendue plate, très légèrement inclinée vers l'ouest, à l'approche de l'océan[7].

Vielle-Saint-Girons possède environ 8 km de cours d'eau sur son territoire communal avec notamment le ruisseau du Moulin de Loupsat, le ruisseau de la Palue et le ruisseau de Binaou[8]. Par ailleurs, une zone humide est recensée : la zone humide Courant d'Huchet[8].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 195 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rion-des-Landes à 30 km à vol d'oiseau[12], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 182,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Vielle-Saint-Girons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), eaux continentales[Note 1] (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), terres arables (0,3 %), zones humides intérieures (0,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

modifier
 
Une ligne de bus départementale.

La commune n'est traversée que par de petits axes départementaux visant à relier les petites communes du Marensin entre elles. Néanmoins, on notera la présence de l'autoroute A63 avec un échangeur à Castets, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Vielle[23].

Aucune gare SNCF ne dessert Vieille-Saint-Girons, ni les communes alentour proches[24].

Pendant la période estivale un réseau de navette dessert la communauté de communes Côte Landes Nature reliant les bourgs aux plages.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Vielle-Saint-Girons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Palue et le ruisseau de Binaou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018[27],[25].

Vielle-Saint-Girons est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vielle-Saint-Girons.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 099 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

Risques technologiques

modifier

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[32] : l'usine DRT Vielle-Saint-Girons (notamment pour le stockage de produits inflammables, de soude ou potasse caustique, de détergents et savons)[33].

Toponymie

modifier
  • Le nom « Vielle » est d'origine gallo-romaine et signifie « domaine rural »[34].
  • « Saint-Girons » fait référence à un évêque martyrisé à Hagetmau au IVe siècle[34].

La commune a été formée entre 1790 et 1794 par la fusion des communes éphémères de Vielle et Saint-Girons[35].

Histoire

modifier

On a retrouvé sur le territoire communal des flèches et des éclats de silex permettant de démontrer l’existence d'espèces humaines dès la Préhistoire[36]. Par ailleurs, les dunes anciennes avec leurs forêts permettent de supposer que celles-ci se sont formées il y a au moins 5 000 ans[36].

 
Une borne de la sauveté de Saint-Girons.

D'autre part, les principaux documents historiques remontent au XIe siècle et XIIe siècle. Ainsi, on sait qu'à cette époque, la sauveté de Saint-Girons fut édifiée. On précisera que les sauvetés du Sud-Ouest de la France ont probablement favorisé le développement de terres encore vierges et également développé les étapes sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[36],[37].

Au XIVe siècle, un phénomène naturel concerna tout le Marensin, dont la commune de Vielle. En effet, les sables, poussés par des vents d'ouest, ont envahi toutes les zones habitées et ont bouché les cours d'eau[38]. En conséquence, le lac de Léon tripla de taille par rapport à celle du XXIe siècle et les églises de la commune et d'Escalus furent déplacées[36].

Pendant le XIXe siècle, l'ensemble des dunes de sable intérieures ont été semées de pins[36]. Ces forêts de pins étaient de véritables moteurs économiques (et le restent même encore aujourd'hui mais d'une manière plus minoritaire). En effet, l’exploitation de ces arbres amenait à la création de résine, de goudron, de charbon et de bois de sciage[36].

Néanmoins, au début du XXe siècle, une forte mobilisation de syndicats de gemmeurs, qui déclenchent des grèves en 1906 et surtout au printemps 1907, perturbe la vie économique du village et de l'ensemble du Marensin[39]. Ainsi, Vielle s'associe à ce mouvement qui dura pendant 134 jours[40].

Dans le département, durant la Seconde Guerre mondiale, des groupes de résistance à l'occupation émergent, comme ailleurs en France[41]. Pour les Landes, en général, cette formation de réseaux de résistance fut compliquée par le littoral à cause de la présence des Allemands et d'autre part, par le découpage territorial[41]. Ainsi, on sait qu'un réseau se consolida fortement : le « Léon des Landes »[42],[43]. Celui-ci fut soutenu par les Anglais et structuré principalement par des résistants gaullistes ou socialistes[41]. Vielle et son département sont libérés le à la suite de la pression de groupes de résistants et au débarquement allié en Normandie[41],[44].

Politique et administration

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Jean Barbe PS  
avant 1995 ? Yvonne Meister PS  
mars 2001 2008 Robert Camguilhem DVD  
mars 2008 août 2018 Bernard Trambouze DVG Retraité steward
septembre 2018 En cours Karine Dasquet DVG Retraité steward
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

modifier

Vielle-Saint-Girons n'est pas jumelée avec une autre commune[45].

Population et société

modifier

Démographie

modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47]. En 2021, la commune comptait 1 441 habitants[Note 2], en évolution de +16,49 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
427251131595564614608632642
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
718742814819829810806763750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
751711743725710744722734737
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8018648638248591 0261 0761 0941 160
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2251 4201 441------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

La commune dispose d'une école publique primaire et élémentaire qui accueille 96 élèves tout au long de l'année scolaire[49]. Une cantine est mise à disposition des écoliers[49]. Le collège le plus proche se situe à Linxe, commune voisine, à quelques kilomètres du bourg de Vielle[50]. Il s'agit du collège public Lucie Aubrac qui accueille environ 400 élèves depuis [51]. Pour le lycée public le plus proche, on retrouve celui situé à une quarantaine de kilomètres, à Morcenx : le lycée professionnel Jean-Garnier[52].

Vielle-Saint-Girons relève de l'académie de Bordeaux et par conséquent, de la zone scolaire « A »[53].

Vielle dispose de plusieurs infirmières, de kinésithérapeutes, d'un ostéopathe, de deux médecins et d'un podologue[54]. En 2012, la municipalité a décidé de construire une maison de santé regroupant les différents services : le « Centre de santé Jean-Louis-Labadan »[54].

La commune possède également une pharmacie[54]. Un centre communal d’action sociale (CCAS) a été mis en place[55], ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)[56].

Le centre hospitalier le plus proche est situé à Dax[57].

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2012, le revenu moyen disponible était d'environ 21 015 , tandis qu'il s'élevait à 19 594  pour l'ensemble du département des Landes[58]. Par ailleurs, le nombre de ménages fiscaux s'élevait à 585[58].

Le taux de chômage de la population, en 2012, était de 12,8 %[58]. En 2012, 188 actifs travaillaient dans la commune contre 242 hors du territoire communal[59].

Établissements

modifier
Les entreprises à Vielle-Saint-Girons[58]
Établissements Vielle
Nombre d'établissements actifs au 186
Part de l'agriculture, en % 7,5
Part de l'industrie, en % 6,5
Part de la construction, en % 8,1
Part du commerce, transports et services divers, en  % 65,1
dont commerce et réparation automobile, en % 16,7
Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % 12,9
Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % 11,3
Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % 3,2

Site de DRT

modifier

L'entreprise française DRT (les Dérivés Résiniques et Terpéniques) a implanté une de ses usines sur la commune ; son siège étant à Dax[60]. En 2014, le groupe spécialiste de la résine du pin, possède un chiffre d'affaires s'élevant à 247 337 000 [61].

Culture et patrimoine

modifier
 
Près de la plage de la Lette Blanche.

Patrimoine naturel

modifier

Vielle-Saint-Girons fait partie de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[62] :

  • « Le courant d'Huchet et les milieux dunaires associés » (type I) sur une surface partagée avec deux autres communes de 160 hectares ;
  • « Zones humides de la rive Est de l'étang de Léon et du ruisseau de la Palue » (type I) sur une surface partagée avec deux autres communes de 532 hectares ;
  • « Zones humides des rives Ouest et Sud de l'étang de Léon » (type I) sur une surface partagée avec une autre commune de 259 hectares ;
  • « Étang de Léon et courant d'Huchet » (type II) sur une surface de 1 820 hectares partagée avec plusieurs autres communes ;
  • « Dunes littorales du Banc de Pineau à l'Adour » (type II) sur toute la partie littorale du département pour une surface de 5 101 hectares.

Lieux et monuments

modifier
 
Église Notre-Dame de Saint-Girons.

Bibliographie

modifier

La commune est le cadre d'une partie du roman de Christian Oster Sur la dune (2007) sous le nom de « Saint-Girons-Plage ».

Héraldique

modifier
  Blasonnement :
Écartelé : au premier d'azur à la barque contournée au naturel portant trois personnages de sable, habillée de deux voiles, celle de senestre gonflée d'or doublée d'un burelé de sinople et d'argent, celle de dextre triangulaire d'argent tranchée en pointe de gueules à une cotice d'argent, ladite barque adextrée en chef de trois oiseaux en chevron renversé d'argent et voguant sur un étang de pourpre mouvant de la pointe, au deuxième gironné de gueules et d'azur de vingt-quatre pièces au besant d'or brochant sur le tout, au troisième de pourpre au besant d'or en chef soutenu d'une branche d'argent posée en bande abaissée à dextre et mouvant des flancs, sur laquelle est assis un écureuil au naturel tenant une pomme de pin de gueules, brochant sur le besant, au quatrième d'azur à la forêt de pins mouvant d'un sous-bois de gueules sur une champagne de pourpre[64]

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Communauté de communes Cote Landes Nature, « Vielle-Saint-Girons / Les dix communes membres / La communauté / Accueil - Communauté de communes Cote Landes Nature », sur cc-cln.fr (consulté le ).
  2. a et b « Tourisme - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  3. « Vielle-Saint-Girons, OFFICE DE TOURISME, VIELLE-SAINT-GIRONS Station Verte, vacances, weekend, tourisme », sur vielle-saint-girons.stationverte.com (consulté le ).
  4. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Vielle-Saint-Girons et Mont-de-Marsan », sur lion1906.com (consulté le ).
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. a b et c André Klingebiel, Pilippe Legigan, Université de Bordeaux I, « HISTOIRE GEOLOGIQUE DE LA GRANDE LANDE » [PDF], sur Archeolandes (consulté le ).
  7. « Sylvoécorégion F 21 Landes de Gascognes » [PDF], sur inventaire-forestier.ign.fr (consulté le ).
  8. a et b « Vielle-Saint-Girons - Mon Environnement en Aquitaine », sur macommune.environnement-aquitaine.fr (consulté le ).
  9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Orthodromie entre Vielle-Saint-Girons et Rion-des-Landes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Rion-des-landes » (commune de Rion-des-Landes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Rion-des-landes » (commune de Rion-des-Landes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  17. Insee, « Métadonnées de la commune de Vielle-Saint-Girons ».
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « La carte détaillée de l'A63 - Atlandes », sur Atlandes (consulté le ).
  24. « Gares par ville », sur Voyages-sncf.com (consulté le ).
  25. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Vielle-Saint-Girons », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  28. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  30. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  33. « Sites classés Seveso seuilhaut dans les Landes », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  34. a et b Julien Lesbats, Toponymie des Landes : recherches historiques, , 99 p., p. 68.
  35. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. a b c d e et f « Historique - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  37. Françoise Divorne, Les Bastides d'Aquitaine, du Bas-Languedoc et du Béarn : essai sur la régularité, Archives d'architecture moderne, , 119 p..
  38. Bartolomé Bennassar, Les catastrophes naturelles dans l'Europe médiévale et moderne : actes des XVe Journées internationales d'histoire de l'Abbaye de Flaran, 10,11 et 12 septembre 1993, Toulouse, Presses Univ. du Mirail, , 272 p. (ISBN 2-85816-264-6).
  39. Protestations paysannes dans les Landes : les gemmeurs en leur temps, 1830-1970, Paris/Budapest etc., Harmattan, coll. « Logiques politiques », , 215 p. (ISBN 2-7475-0634-7).
  40. « Les luttes des ouvriers resiniers (1906-1907) », sur histoiresocialedeslandes.fr (consulté le ).
  41. a b c et d « Les Landes dans la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) », sur histoiresocialedeslandes.fr (consulté le ).
  42. Maurice Bordes, Histoire de la Gascogne contemporaine : des Landes aux Pyrénées, Horvath, , 371 p..
  43. Alain GUERIN, Chronique de la Résistance (nouvelle édition), Place Des Editeurs, , 1812 p. (ISBN 978-2-258-08853-5 et 2-258-08853-4, lire en ligne).
  44. Tresors d'archives des Landes, le Festin, , 144 p..
  45. « Annuaire des villes jumelées | AFCCRE », sur afccre.org (consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. a et b « École maternelle et élémentaire - Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le ).
  50. « COLLÈGE LUCIE AUBRAC - Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le ).
  51. « Collège de Linxe - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  52. « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le ).
  53. Communauté de communes Cote Landes Nature, « Calendrier scolaire 2015-2016 : changement de zone pour l'académie de Bordeaux / Les actus du territoire / Actualités / Accueil - Communauté de communes Cote Landes Nature », sur cc-cln.fr (consulté le ).
  54. a b et c « Centre de santé - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  55. « CCAS - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  56. « EHPAD - Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons », sur Site de la Mairie de Vielle-Saint-Girons (consulté le ).
  57. « Hôpitaux et cliniques à Vielle-Saint-Girons (40560) », sur Le Guide Santé (consulté le ).
  58. a b c et d « Insee - Chiffres clés : Commune de Vielle-Saint-Girons (40326) », sur insee.fr (consulté le ).
  59. « Insee - Commune de Vielle-Saint-Girons (40326) - Dossier complet », sur insee.fr (consulté le ).
  60. Novaldi - Bidart - www.novaldi.com, « DRT aujourd'hui - DRT », sur drt.fr (consulté le ).
  61. « LES DERIVES RESINIQUES ET TERPENIQUES (DAX) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 985520154 », sur societe.com (consulté le ).
  62. « INPN - Liste des ZNIEFF dans - Commune : Vielle-Saint-Girons », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  63. Site de la paroisse
  64. « Banque du blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Étape précédente
Lit-et-Mixe
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Voie de Soulac
Étape suivante
Léon