Saint-Genis-l'Argentière
Saint-Genis-l'Argentière (Saint-Genis-l'Argentiéri en francoprovençal du Pays lyonnais) est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Genis-l'Argentière | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Alexis Badoil 2020-2026 |
Code postal | 69610 |
Code commune | 69203 |
Démographie | |
Population municipale |
987 hab. (2021 ) |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 39″ nord, 4° 29′ 34″ est |
Altitude | Min. 331 m Max. 870 m |
Superficie | 10,65 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Sainte-Foy-l'Argentière (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
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Géographie
modifierSitué dans les monts du Lyonnais, ce village est très proche de Sainte-Foy-l'Argentière.
Communes limitrophes
modifierSaint-Laurent-de-Chamousset | Brussieu | |||
Souzy Sainte-Foy-l'Argentière |
N | Courzieu Montromant | ||
O Saint-Genis-l'Argentière E | ||||
S | ||||
Aveize | Duerne |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 861,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Genis-l'Argentière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Foy-l'Argentière[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), forêts (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierIl s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère). La commune doit son nom à une mine de plomb argentifère exploitée au Moyen Âge.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Pique-sur-Brevenne[13].
Histoire
modifierHéraldique
modifierLes armes de Saint-Genis-l'Argentière se blasonnent ainsi : D'azur au buste de saint Genis d’argent nimbé d’or et accompagné à dextre d’un S, à senestre d’un G et en pointe d’un A aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’un griffon d’or et d’un lion d’argent couronné d’or issants et affrontés. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 987 habitants[Note 4], en évolution de −7,15 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierConstruite en 1878, de style néogothique de la fin du XIXe siècle, l'église actuelle a été construite en remplacement de l'ancienne devenue trop petite.
Située à côté de la mairie, La maison forte date de la fin du Moyen Âge. On dit même qu'elle aurait pu être un prieuré de l'abbaye de Savigny.
Des restes de l'aqueduc romain de la Brévenne sont visibles dans les bois de la Valsonnière. Celui-ci servait à acheminer l'eau de l'Orjolles jusqu'à Lyon.
En 1870, fut construit le Clos Saint-Joseph. Sanatorium après la Première Guerre mondiale, il accueille une communauté religieuse.
Sur la place du hameau de Boussoure se trouve un tilleul centenaire, une croix restaurée datant du XVIIIe siècle.
Bernard Clavel y a achevé son roman "Celui qui voulait voir la mer", le 21 août 1962, second tome de " La Grande Patiente".
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes du Rhône
- CC des Monts du Lyonnais
- Ancienne communauté de communes Chamousset-en-Lyonnais
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sainte-Foy-l'Argentière comprend trois villes-centres (Souzy, Sainte-Foy-l'Argentière et Saint-Genis-l'Argentière).
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Genis-l'Argentière et Saint-Symphorien-sur-Coise », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sainte-Foy-l'Argentière », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Genis-l'Argentière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.