Saint-Cirgues-de-Malbert

commune française du département du Cantal

Saint-Cirgues-de-Malbert est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Cirgues-de-Malbert
Saint-Cirgues-de-Malbert
Le château.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Marc Benech
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15179
Démographie
Population
municipale
250 hab. (2021 en évolution de +0,4 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 57″ nord, 2° 23′ 39″ est
Altitude Min. 502 m
Max. 833 m
Superficie 16,21 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Première circonscription
Localisation
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Géographie

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La commune est arrosée par la Bertrande et son affluent la Doire qui y confluent.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marmanhac à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 461,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Cirgues-de-Malbert est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), prairies (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 184, alors qu'il était de 183 en 2013 et de 172 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 60,9 % étaient des résidences principales, 36,3 % des résidences secondaires et 2,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,5 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Cirgues-de-Malbert en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (36,3 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Cirgues-de-Malbert en 2018.
Typologie Saint-Cirgues-de-Malbert[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 60,9 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 36,3 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 2,8 11,9 8,2

Toponymie

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La commune doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, dont une des formes occitanes du nom est Cirgue. Le -s final ne s'explique pas par l'évolution phonétique normale de Cyricus, puisque dans les mots latins en -us, la consonne disparaît à date ancienne.

Histoire

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En 1953, une partition de la commune donne naissance à Besse.

Les Hospitaliers

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Le village de L'Hôpital et la commanderie de L'Hôpital-Chauffrange[Note 2]. Une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui faisait partie du grand prieuré et de la langue d'Auvergne. L'Hôpital-Chauffrange dont l'existence est attestée depuis la fin du XIIIe siècle (1293)[11] fut par la suite un membre de la commanderie de Carlat[12] (Chamfrancesche).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2014 Pierre Vidalinc    
mars 2014 En cours
(au 10 août 2014)
Marc Benech[13] DVD Employé

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 3], en évolution de +0,4 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0488181 3031 3141 4711 3421 3751 3701 329
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3241 2301 2201 1541 1541 1541 0311 009905
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
904797843746697615616657400
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
357335302238232226213209225
2014 2019 2021 - - - - - -
246249250------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Cyr, édifiée à l'époque romane, a été agrandie au début du XVIIIe siècle par deux chapelles latérales qui dessinent en plan un faux transept. Le petit sanctuaire est décoré, dans les arcades latérales du chœur, de peintures murales de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle. Le portail occidental en plein cintre et la porte latérale sud possèdent des vantaux du XVIIe siècle. À l'intérieur, le plafond de la nef présente un décor peint du XVIIe siècle également. Les arcades aveugles qui animent les parois latérales du chœur portent des traces de peinture. Le clocher peigne a été refait en 1812. L'église, y compris ses peintures murales, est classée monument historique par l'arrêté du .

L'église Saint-Cyr doit son nom à saint Cyr martyr chrétien du IVe siècle.

  • Le château de Saint-Cirgues, datant du XVIIe siècle, constitué d'un grand corps de logis à cheminées et échauguettes, un fournil et des écuries, actuellement en rénovation.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. 45° 05′ 53″ N, 2° 23′ 34″ E.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Cirgues-de-Malbert et Marmanhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne, Impr. nationale (Paris), , p. 212-213 (199-214, N°84), lire en ligne sur Gallica
    Ce document contient la liste des principales commanderies templières et hospitalières d'Auvergne en 1293: L'Hôpital-Chauffrange apparait semble-il deux fois: Chalin francisca / Domorum Hospitalis de Dyana et de Petrafixa et de Chalutz francisca.
  12. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. ?
    « L'Hôpital Champfranchisse, en la Haute-Auvergne, diocèse de Saint-Flour, à 3 lieues d'Aurillac, à 1 lieue et demie de Salers, à demi-lieue de Saint-Martin de Tarmevoux, à 7 lieues de Neuville, à 15 lieues de Mascheix, consiste en une chapelle, château, grange, prés, terres, dimes, justice. ».
  13. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.