Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône)

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Saint-Chamas [sɛ̃ ʃama] (en occitan provençal : Sanch Amàs selon la norme classique ou Sant Chamas selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence (canton de Berre-l'Étang).

Saint-Chamas
Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône)
Blason de Saint-Chamas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Didier Khelfa
2020-2026
Code postal 13250
Code commune 13092
Démographie
Gentilé Saint-Chamasséens, Saint-Chamasséennes
Population
municipale
8 643 hab. (2021 en évolution de +4,11 % par rapport à 2015)
Densité 324 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 02″ nord, 5° 02′ 05″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 191 m
Superficie 26,71 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Chamas
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Saint-Chamas
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Saint-Chamas
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Saint-Chamas
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Saint-Chamas
Liens
Site web saint-chamas.com

Géographie

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Situation

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La ville est située au bord de l’étang de Berre, à 15 kilomètres au sud de Salon-de-Provence et à 50 km au nord-ouest de Marseille, dans un secteur qui n’a pas été touché par l’industrialisation. Sa superficie est de 2 671 hectares. Le point culminant de la commune est le Verdon qui atteint l’altitude de 121 m.

Deux sites naturels, propriété du Conservatoire du littoral, ont un intérêt ornithologique : Les Palous, zone humide formée de roselières, prairies inondables et ripisylve à l'embouchure de la Touloubre, affluent de l'étang de Berre, et la Poudrerie, ripisylve entre falaises, marais et étang.

La voie de chemin de fer de Paris à Marseille traverse la commune, depuis 1847, elle possède un arrêt SNCF pour les trains TER Provence-Alpes-Côte d'Azur à la gare de Saint-Chamas.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Berre-l'Étang, Cornillon-Confoux, Lançon-Provence et Miramas.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 586 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Istres », sur la commune d'Istres à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 572,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records ISTRES (13) - alt : 23m, lat : 43°31'21"N, lon : 4°55'39"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 6,2 8,8 12,6 16,6 19,2 19 15,4 12,2 7,4 4,2 10,7
Température moyenne (°C) 7,5 8,1 11,3 14 17,9 22,2 24,9 24,7 20,6 16,6 11,4 8,2 15,6
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,7 16,4 19,1 23,2 27,8 30,7 30,4 25,8 21 15,4 12,1 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−11,1
07.01.1985
−13,6
10.02.1956
−7,2
07.03.1971
−1,4
01.04.1977
3,1
04.05.1967
6,7
04.06.1984
9
12.07.1936
9,6
30.08.1986
5,1
29.09.1974
−2
31.10.1941
−4,9
23.11.1998
−12,6
27.12.1962
−13,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21
19.01.07
23,4
24.02.20
26
23.03.19
29,8
20.04.1949
34,5
24.05.11
44,3
28.06.19
39,5
26.07.1983
40,3
01.08.20
34,9
03.09.16
30,9
02.10.1997
25,2
03.11.1970
20,5
05.12.18
44,3
2019
Précipitations (mm) 55,6 33,6 31,5 59 42,5 28,2 12,5 23,4 80 86,7 76,2 43,7 572,9
Source : « Fiche 13047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,6
3,4
55,6
 
 
 
12,7
3,5
33,6
 
 
 
16,4
6,2
31,5
 
 
 
19,1
8,8
59
 
 
 
23,2
12,6
42,5
 
 
 
27,8
16,6
28,2
 
 
 
30,7
19,2
12,5
 
 
 
30,4
19
23,4
 
 
 
25,8
15,4
80
 
 
 
21
12,2
86,7
 
 
 
15,4
7,4
76,2
 
 
 
12,1
4,2
43,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Chamas est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chamas, dont elle est la commune-centre[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (11,7 %), forêts (7,7 %), cultures permanentes (3,6 %), zones humides intérieures (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), prairies (2,7 %), terres arables (0,8 %), eaux maritimes (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Le village doit son nom à sanctus Amantius (saint Amans de Rodez, évêque de Rodez) en l’honneur duquel une chapelle fut construite au VIIe siècle[réf. nécessaire]. En provençal, le nom évolue en sanch Amans, puis sant Chamas[16].

Microtoponymie

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  • Vallon et colline du Verdon : vient du terme préceltique vara, qui sert à désigner l’eau[17].
  • collet du Verdon : en Provence, collet désigne une colline et non un col
  • En Palun, le Palou : désigne un marais.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Le site de Saint-Chamas était déjà occupé à l’époque paléolithique comme l’ont prouvé les fouilles effectuées dans l’abri sous roche du Collet du Verdon. Les vestiges mis au jour sont conservés au musée communal. À l’âge du fer, le site fut exploité par les Ligures, qui y avaient construit un oppidum (un village fortifié), puis par les Celtes.

Le pont Flavien est construit à l’époque de l’empereur Auguste, peu avant le début de notre ère, pour permettre à la route d’Arles à Marseille de traverser la Touloubre. Il aurait été financé par Flavius, un riche citoyen romain, comme le laisse entendre la dédicace gravée sur le monument.

Moyen Âge

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Le village initial s’est construit sur le Baou, une colline calcaire qui domine l’étang de Berre, facile à défendre et d’où la région pouvait être surveillée. Des fortifications ont été construites dès le haut Moyen Âge puisqu’en 969, Boson, comte de Provence cédait à Ithier l’archevêque d’Arles, le castrum en ruine de Sanctus Amantius.

En 1347, la peste noire, arrivée par Marseille, ravage la Provence.

Temps modernes

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En 1564 le château était suffisamment confortable pour accueillir la régente Catherine de Médicis et le roi de France Charles IX alors âgé de 14 ans.

Le XVIIe siècle est celui de la construction de la ville moderne. Le vieux village, qui se trouvait trop à l’étroit, sur la colline du Baou est abandonné au fur et à mesure que se construisent les nouveaux quartiers du Perthuis et d’au Delà. Un hôtel de ville est édifié (depuis 1959 il abrite le musée local devenu Paul-Lafran en 2000). Le port est aménagé, l’église paroissiale Saint-Léger est construite de 1660 à 1668 mais le clocher, construit sur pilotis à côté de l’église, ne fut terminé qu’en 1740. L’église abrite actuellement le retable Sainte-Anne datant de 1519, en bois et peint par le Marseillais Étienne Peson. En 1690 débuta la construction de la Poudrerie royale qui se développa au fil des siècles pour s’étaler sur plus de 100 ha. Elle est restée pendant longtemps la principale entreprise de la commune et a cessé toute activité en 1974. Devenue propriété du Conservatoire du littoral, c'est un site à forte valeur écologique dont l'accès est soumis à réglementation.

Révolution française

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Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[18]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Le [19], une émeute due à la crise frumentaire a lieu[20]. Pendant quelques années durant la Révolution, le village a été rebaptisé Port-Chamas.

À Port-Chamas, le comité de surveillance est institué en 1793. Il se recrute en partie chez les simples paysans, parfois illettrés, et son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Les membres illettrés prennent toute leur place dans les débats. Le comité, chargé de la surveillance de l’application des lois, consacre une grande part de son activité à les lire, les recopier, discuter de leur portée, participant ainsi à la formation politique et démocratique des citoyens. Il retourne également l’outil de la Terreur contre les ennemis de la Révolution[21].

Époque contemporaine

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Saint-Chamas au début du XXe siècle (rue de la Fraternité).

Les deux principaux quartiers du village, qui s’étaient développés, autour de la mairie pour l’un et à proximité du port pour l’autre, étaient réunis par un tunnel appelé la Goule. En 1863, celui-ci s’effondre ; la municipalité décide alors de la construction de l'aqueduc du Plan ou Pont de l’Horloge.

En 1901, alors que Jean de Joris était maire de Saint-Chamas, le premier cas de la grippe aviaire sévère telle qu'on ne la connait plus de nos jours est déclaré[réf. nécessaire].

Le , la poudrerie explose, faisant 53 morts et 200 blessés[22]. C'est, après la catastrophe de Courrières, la catastrophe industrielle la plus importante en France au XXe siècle. Le , une nouvelle catastrophe fait 11 morts[22] à la suite d'une explosion dans l'atelier 113 de fabrication de trinitrophtaline. La poudrerie ferme définitivement en 1974. C'est devenu un espace naturel géré par le Conservatoire du littoral.

Le , un violent incendie éclate dans une décharge privée, provoquant une concentration de particules fines dépassant durant des semaines les niveaux observés à Beijing. La pollution atteint un tel niveau que la plupart des activités en extérieur sont interdites par des arrêtés municipaux[23]. Plusieurs entreprises sont contraintes de suspendre temporairement leur activité économique.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e %
Présidentielle 2017[24] FN 34,18 LFI 22,55 EM 16,22 LR 14,23 FN 51,96 EM 48,04
Présidentielle 2022[25] RN 32,62 LFI 21,16 LREM 19,78 REC 9,67 RN 60,35 LREM 39,65
Législatives 2022 8e[26] RN 29,82 Ren-Ens 27,57 LFI-Nupes 24,19 LR 5,31 RN 50,49 Ren 49,51
Législatives 2024 8e[27] RN 47,08 Ren-Ens 23,79 LFI-NFP 21,37 ECO 3,17 RN 53,05 Ren 46,95

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1851 1852 François-Joseph-Stanislas Amphoux de Belleval    
22 novembre 1874 1878 Léon Ardisson[28]    
Les données manquantes sont à compléter.
1885 1915 Marius Sarnègue SFIO Conseiller d'arrondissement du canton d'Istres
Les données manquantes sont à compléter.
1959 mars 1977 Louis Porte PCF  
mars 1977 juin 1995 Henri Deshons PS  
18 juin 1995 novembre 2013 René Gimet UMP  
mars 2014 En cours
(au 9 février 2023)
Didier Khelfa DVD Fonctionnaire - maire

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 8 643 habitants[Note 3], en évolution de +4,11 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7592 1102 0442 5062 6322 4332 4432 9782 825
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8002 6922 6672 6142 8142 3932 3352 3192 237
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3732 5252 4872 6772 8563 0233 1313 4414 451
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 6345 0835 1105 0455 3966 5957 2687 7748 418
2021 - - - - - - - -
8 643--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Chaque année se déroulent une vingtaine de festivités différentes. Les traditions favorites sont l'abrivado, la fête des soupeso, le carnaval, et la fête du port avec son feu d'artifice. Saint-Chamas met également à l'honneur des fêtes plus jeunes comme " The Run Color", la fête de la musique, la fête du port avec ses manèges et plein d'autres encore.

Économie

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Saint-Chamas est une ville qui a su se développer tout en conservant son caractère de village. On y retrouve tout ce qui participe au charme et à la qualité de vie des villages provençaux : centre-ville typique, patrimoine naturel omniprésent mais également un esprit de douceur, de calme et de tradition grâce à son marché du samedi matin et toutes ses fêtes culturelles. Saint-Chamas n'est pas pour autant coupé du monde  : cette ville se trouve au carrefour des grandes villes de la région (Miramas, Salon-de-Provence, Aix-en-Provence, Marignane, Marseille) et de leurs grands réseaux de transport. Cette commune jouit donc d'une situation géographique privilégiée.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le pont Flavien.
 
Le pont de l'Horloge.

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[33] (un « classé » et deux « inscrits ») et un monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[34]. Par ailleurs, elle compte 26 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[35] :

  • le pont Flavien qui enjambe la Touloubre à l'entrée de Saint-Chamas, construit au Ier siècle, est classé depuis 1840[36] ;
  • l'église Saint-Léger, inscrite depuis le [37] ;
  • le viaduc de Saint-Chamas qui supporte la ligne de voie ferrée qui relie Avignon à Marseille en passant par Arles et Tarascon et franchit la Touloubre, inscrit depuis le [38],[39].
  • le lavoir des contagieux dit du Polygone[40]
  • le pont de la Roquette (XVIIIe siècle) sur la Touloubre

Personnalités liées à la commune

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  • Scholastique Pitton (1621-1689), littérateur et un historien. Jeune, il a été médecin à Saint-Chamas.
  • Jean Antoine Archier, homme politique français né le et décédé le à Saint-Chamas.
  • René Seyssaud (1867-1952), peintre, mort à Saint-Chamas.
  • Benoît de Saint Chamas (1970) et sa femme Emmanuelle (1973), écrivains dont le patronyme est le nom de cette commune.
  • Fernand Moutet (1913-1993), poète provençal.
  • Jean-Antoine Giono (1845-1920), père de l'écrivain Jean Giono.

Héraldique

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  Blason
De gueules au pont Flavien d'or posé sur un plan d'eau d'azur mouvant de la pointe et chargé de deux poissons affrontés d'argent.
Détails
Ce blason a remplacé l'ancien blason qui portait l'effigie de Saint-Amant. C'est le maire franc-maçon Marius Sarnègue qui a été à l'origine de cette transformation en 1906[41].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Chamas et Istres », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Istres », sur la commune d'Istres - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Istres », sur la commune d'Istres - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Chamas », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, (ISBN 2-905405-22-8), p. 23-24
  17. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 63.
  18. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
  19. M. Cubells, op. cit., p. 310.
  20. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 396
  21. Jacques Guilhaumou et Martine Lapied, « Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », Rives nord-méditerranéennes, 5 | 2000, mis en ligne le 25 mars 2004
  22. a et b Site de la poudrerie
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  41. Paul Lafran et Anne Roth Conges, Le Pont Flavien de Saint-Chamas, édition du Bimillénaire/Les Amis du Vieux Saint-Chamas, , p. 109.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Francine Aubert, Saint-Chamas-en-Provence - Histoire de nos rues et quartiers.
  • Paul Lafran et Gustave Plantier, Saint-Chamas, des origines à 1851, Les amis du vieux Saint-Chamas, , 240 p..
  • Paul Lafran, Saint-Chamas, pages d'histoire (1712-1914), Les amis du vieux Saint-Chamas, , 309 p..

Articles connexes

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Liens externes

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