Saint-Avé

commune française du département du Morbihan

Saint-Avé [sɛ̃tave] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Saint-Avé
Saint-Avé
L'hôtel de ville.
Blason de Saint-Avé
Héraldique
Saint-Avé
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes agglomération
Maire
Mandat
Anne Gallo
2020-2026
Code postal 56890
Code commune 56206
Démographie
Gentilé Avéen, Avéenne
Population
municipale
11 927 hab. (2021 en évolution de +7,5 % par rapport à 2015)
Densité 457 hab./km2
Population
agglomération
126 266 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 14″ nord, 2° 44′ 00″ ouest
Altitude 55 m
Min. 12 m
Max. 136 m
Superficie 26,09 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Vannes
(banlieue)
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vannes-3
Législatives Première circonscription,
Localisation
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Saint-Avé
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Saint-Avé
Liens
Site web Site de la mairie

En 2021, avec 11 927 habitants, elle est la 8e commune la plus peuplée du Morbihan et la 32e de Bretagne.

Toponymie

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Sant-Teve en breton, francisé en Saint-Avé.

Attestée sous la forme Senteve en 1333 et 1337.

Puis Sainteve, 1397 ; Senteve, Sainteve, Lentive, 1453 ; Saincteve 1516, S. Eve, 1630 ; Saint-Avé, 1779.

La Bibliothèque vaticane informe sur ce toponyme avec une bulle papale datée de 1257 autorisant, sur sa demande, l'évêché de Vannes, à édifier une église consacrée à Sancta Eva, mère des hommes et fait donation d'une relique d'Ève pour asseoir la notoriété de la paroisse.

Saint Avé n'existe pas dans l'annuaire du Vatican. Sant Teve, prononcé « tévé », est à rapprocher du saint gallois Tyfai donné comme fils de Budic II, roi de Bretagne né vers 460 et mari de Morgause[1], la sœur du Roi Arthur selon certaines sources. Selon d'autres sources, il pourrait également s'agir de Sainte Avoye, compagne de sainte Ursule au IIIe siècle, honorée à Vannes le et ailleurs le , également honorée au hameau éponyme sur la commune de Pluneret à quelques kilomètres.

Géographie

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Situation

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Saint-Avé se situe au sud de la région Bretagne, plus précisément dans le sud du département du Morbihan, dans le pays de Vannes. La ville fait partie du parc naturel régional du golfe du Morbihan[2] et de Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération[3].

Communes limitrophes de Saint-Avé
Meucon Locqueltas Monterblanc
Plescop   Saint-Nolff
Vannes

Position de Saint-Avé

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Saint-Avé→canton de Vannes-Estarrondissement de VannesMorbihan (56)BretagneFrance

Cours d'eau et moulins

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La commune est traversée par le ruisseau de Bilair à l'ouest, et ceux de Lihuanteu et de Gornay à l'est. Sur ces deux derniers des vestiges de moulins à eau subsistent : respectivement ceux de Rulliac[4] et celui de Lesnevé.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 956 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ST-AVE (56) - alt : 50 m 47° 41′ 24″ N, 2° 44′ 00″ O
Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1993 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,8 5 6,4 9,9 12,5 14 14,1 11,7 9,7 5,7 3,5 8,3
Température moyenne (°C) 6,6 7,4 9,4 11,3 14,7 17,8 19,3 19,5 16,9 13,6 9,3 6,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 9,6 11,1 13,7 16,2 19,5 23,1 24,6 24,9 22,1 17,6 12,9 9,9 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−10,8
02.01.1997
−7,3
28.02.18
−8,6
01.03.05
−2,5
07.04.08
0,2
01.05.18
4,1
01.06.15
6,1
06.07.1996
6,5
31.08.17
3,5
29.09.1995
−1
29.10.03
−5,5
29.11.10
−7,8
29.12.1996
−10,8
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
27.01.03
21,7
27.02.19
25,2
19.03.05
29,3
20.04.18
32,3
26.05.17
36,7
30.06.15
37,3
18.07.06
40,2
10.08.03
33,2
07.09.16
29,5
02.10.11
21,4
01.11.15
16,4
19.12.15
40,2
2003
Précipitations (mm) 123,5 88 71,9 76 68,6 50,8 58,8 44,3 69,2 109,3 114,2 120,1 994,7
Source : « Fiche 56206001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Avé est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vannes[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 18,6 % 488
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 4,2 % 111
Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés 0,3 % 7
Extraction de matériaux 1,5 % 40
Terres arables hors périmètres d'irrigation 13,7 % 360
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 9,3 % 243
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 27,0 % 708
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,1 % 54
Forêts de feuillus 4,7 % 124
Forêts mélangées 14,5 % 380
Landes et broussailles 4,0 % 105
Source : Corine Land Cover[17]

Histoire

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On trouve des premières traces d’occupations néolithiques datées entre 4 500 et 2 500 avant J.-C[18]. Les vestiges romains sont nombreux, puisque deux voies romaines traversent Saint-Avé du sud au nord[19]. Une villa, dont les traces ont aujourd’hui disparu, a été découverte à Tréalvé en 1857[20].

Moyen-Âge

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Saint-Avé fait à l'origine partie de l'ancienne paroisse Saint Patern de Vannes démembrée vers l'an 1000.
Elle englobait également le territoire de Meucon qui s'est détaché par la suite[19].

Révolution française

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Saint-Avé est érigé en commune en 1790.

Le XIXe siècle

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L’activité industrielle s’intensifie avec la création en 1860 de la Briqueterie Gohaud, qui sera en activité jusqu’en 1956[21].

En 1887 une délégation des royalistes de Vannes, d'Arradon, de Plescop, de Sarzeau, de Theix, de l'Île-aux-Moines et de Saint-Avé se rendit à Jersey afin d'y rencontrer le comte de Paris qui y était en exil[22].

Le XXe siècle

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 66 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[23].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[23].

Un monument commémoratif rappelle la mémoire de 30 résistants fusillés par les Allemands entre 1941 et 1944 au nord du stand de tir du polygone, au pied d'une butte, au milieu d'un taillis[24],[25].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Un soldat originaire de Saint-Avé est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un autre pendant la Guerre d'Algérie[23].

Le XXIe siècle

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Un habitant de Saint-Avé, René Calohard[Note 7], résidant à Fontenon, décédé le , a fait don de ses biens à la commune, soit en tout plus d'un million d'euros[26].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Les données ci-dessous ont été trouvées sur la liste des maires de la mairie de Saint-Avé.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Guillaume Morin    
1793 1801 Jean Leviquel    
1801 1805 Marc Guillerme    
1805 1806 Penpénic Jan    
1806 1813 Cario (prénom inconnu)    
1813 1815 Le Sant (prénom inconnu)    
1815 1830 Penpénic Jean    
1830 1843 Jean Baptiste Jugenot    
1843 1848 Jean Marie Penpénic    
1848 1852 Emile De Kermoysan    
1852 1874 Alban Cario    
1874 1902 Louis Daniel    
1902 1904 Guillaume Bauche    
1904 1936
(décès)
Jean François Le Blevenec Rad.soc.  
1936 1941 Alban Jan Conservateur  
1941 1941 Mathurin Thomazo    
1941 1944 Jean Salomon    
1944 1945 Alban Jan    
1945 1983 Pierre Le Nouail   Retraité, maire honoraire
1983 1989 Michel Allanic DVD Ingénieur du génie rural
mars 1989 mars 2014 Hervé Pellois PS Ingénieur agronome
Député de la 1re circonscription du Morbihan (2012-2022)
Conseiller général de Vannes-Est (2001-2012)
mars 2014
Réélue en 2020[27]
En cours Anne Gallo DVG Responsable études et concours enseignement supérieur
Conseillère régionale de Bretagne (depuis 2015)
Vice-présidente du conseil régional (depuis 2015)

Jumelages

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Saint-Avé est jumelée avec Altenwalde, une ville d'Allemagne.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 11 927 habitants[Note 9], en évolution de +7,5 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3371 3411 3581 4811 2631 5521 4871 5801 553
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5441 5441 5191 5501 5891 6062 2362 2592 427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4702 5032 5012 4652 6612 6572 8552 3243 278
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 2344 3395 6286 6186 9298 3039 88310 55911 342
2021 - - - - - - - -
11 927--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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L'usine de Saupiquet de Saint-Avé a fermé définitivement en 2010.

La carrière S.E.C.A (Société Colas) se trouve à Saint-Avé. Celle-ci a fermé en 2008 pour être transformée en réserve d'eau destinée à l'approvisionnement humain[31].

Culture et patrimoine

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Langue bretonne

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  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
  • La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le puis le label de niveau 2 le .
  • À la rentrée 2016, 159 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 14,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[32].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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  • la chapelle Saint-Avé-d'en-Bas, dite chapelle Notre-Dame du Loc, est construite de 1475 à 1494 par Olivier de Peillac et André de Coëtlagat, recteurs de Saint-Avé, comme l'atteste l'inscription encore en place sur les sablières du chœur. En forme de croix latine surmontée d'un clocheton d'ardoise, elle possède une façade principale ornée d'un beau portail à voussures flanqué de deux contreforts à pinacles et surmonté d'un grand oculus qui, malgré des transformations, garde son style médiéval authentique. Elle est entourée d'un enclos, où sont érigés une fontaine et un calvaire[33].
  • l'église paroissiale Saint Gervais Saint Protais est dédiée à deux frères jumeaux italiens, Saint Gervais et saint Protais.
    L'ancienne église aurait été construite au XVe siècle av. J.-C. entre 1426 et 1481 et d'autres édifices l'auraient précédée sur le même site. Mise à part quelques éléments anciens dont le transept gauche datant du XVe siècle, l'église détruite au début du XIXe siècle est reconstruite de 1830 à 1834. Le bâtiment actuel, dans sa quasi-totalité, date de cette époque. La nef est refaite en style néogothique à la mode du moment.
    De l'ancienne église subsistent seuls les ailes du transept - le transept sud étant la chapelle des seigneurs de Lesnevé et le transept nord celle des seigneurs de Beauregard, deux seigneuries de l'Ancien Régime importantes de la commune - quelques pans de murs et des éléments de charpente, et surtout trois fenêtres gothiques qui en sont le plus bel ornement.

Dans la nef, la porte en anse de panier, qui donne sur l'ancien baptistère, s'orne d'élégantes moulures, probablement subsistant de l'ancien édifice. Toutes les autres baies sont modernes : fenêtres en plein cintre ou portes à linteau segmentaire comme au porchet.
Des travaux sont effectués en 1975, en raison du mauvais état de la voûte et pour adapter le chœur aux nouvelles normes liturgiques issues du Concile Vatican II. Les enduits extérieurs sont supprimés pour faire apparaître les moellons de granit jointoyés.
La voûte peinte par Pobéguin est démolie, les autels latéraux et les boiseries sont supprimés, les statues et les tableaux peints évacués, le chœur et les chapelles latérales sont réaménagés.
En 2000, les travaux en centre-ville ont réaménagé le parvis, les abords de l'église et l'éclairage public , et le clocher, dont sa flèche en pierre, a été rendu étanche en 2001. Le retable a été également entièrement rénové et l'horloge remise à neuf.

  • la croix de la place de l'église et la croix de l'ancien cimetière, à côté de l'église, une stèle gauloise ou lech est surmontée d'une croix en granite comme près de la Chapelle ND du Loc. Cette stèle, liée aux rites funéraires, a été christianisée. Dans l'espace du cimetière d'autrefois, se dresse un calvaire en granite très travaillé : le socle, le fut et le panneau sont ornés de sculptures de saints. Sur le panneau en forme de bannière, une Vierge à l'Enfant est entourée d'anges. Ce calvaire du XVIe siècle est classé aux Monuments Historiques.

« La présence de ruines romaines sur le site autorise l'hypothèse d'un sanctuaire païen primitif avant la construction, par le recteur Pierre de Chohan, de la chapelle consacrée à saint Michel en 1524. Elle est ornementée de sculptures gothiques et Renaissance dans ses fenêtres et ses porches. Le clocheton est refait à la fin du siècle dernier et la sacristie accolée au pignon du chœur en 1831. L'intérieur, restauré récemment, conserve des statues et des boiseries anciennes[34]. »

Patrimoine civil

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  • le château de Plaisance (disparu au XVIIe siècle): Ce château était encore surnommé "l'Hôtel de Garo". Propriété successive du Sire de Quintin (avant 1433), du duc Jean V (en 1433), et de François, comte de Montfort. Devenu duc de Bretagne en 1442, François de Montfort y séjourne fréquemment et y meurt le . L'édifice devient ensuite la propriété de l'abbaye de Prières (en 1486). Inhabité, il tombe en ruine dès 1637 ;
  • le château de Rulliac (XVe et XVIIe siècles): Connu dès 1425, il était aux Lestrelin, puis aux d'Arz au XVe siècle, avant de passer aux Brodeven, aux Rolland et aux d'Arradon au XVIIe siècle, puis aux Lantivy et aux La Haye par alliance. Vendu aux Viel de Poulpry, il revient ensuite par mariage aux d'Argence, puis à Jean de Filhol de Camas (1767) ;
  • le château de Kerozer (XVIe et XIXe siècles) appelé aussi château Sainte-Anne : Kerozer (jadis Kerozet) était une seigneurie citée en 1427 comme propriété des Clerigo. En 1515, elle est dans la famille de La Bourdonnaye, en 1710 dans celle de Kermoysan. La baronne de L'Espée achète le domaine en 1865 et fait transformer le manoir en véritable château en 1895, d'après des plans dus à l'architecte Bourdillat. En 1919 M. d'Unienville l'achète et le vend dix ans plus tard à François Romieu. Celui-ci le cède vers 1946 aux Frères des écoles chrétiennes, qui installent leur maison de retraite en 1949. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[35] ;
  • le château de Beauregard (XVIIIe et XIXe siècles): autrefois manoir de Kerspihuiry, propriété de Pierre Rolland en 1514, puis propriété successive des familles Montigny (XVIIe et XVIIIe siècles), Le Prestre de Châteaugiron (en 1783), Quermeleuc (en 1793), Achille Vigier (1831 à 1848), Aubert (1848-1878), Lucien Douillard (1878-1883), et famille Guyot d'Asnières de Salins (1883-2014). La chapelle privée a disparu. C'est dans ce château qu'est signé le la paix de Beauregard, entre le chef royaliste Georges Cadoudal et le général Guillaume Brune.
  • le manoir de Kermelin (XVIe siècle): Siège d'une ancienne seigneurie connue dès 1440 et appartenant au sire de Kermelin. On mentionne Jehan Raoul et/ou Alain Le Gourvinec en 1427. Propriété de la famille Saulnier de la Pinelaye (XVIIIe siècle), du docteur Fouquet (en 1861), de la famille Fanneau de La Horie et de la famille Evariste Lefeuvre. Le manoir est flanqué en arrière d'une tour-d'escalier coiffée d'un toit tonique et d'un puits ouvragé. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[36] ;
  • le manoir de Tréviantec (XVIe et XVIIe siècles): Mentionné dès 1427 sous le nom de Creffbuendec, appartenant à la famille d'Arz, puis mentionné à la famille Bégaud (en 1636). Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[37] ;
  • le manoir de Coedigo-Malenfant (XVIe et XVIIe siècles): La seigneurie appartint à la famille Quelen, aux Trévégat, et aux Cillart. Le logis à tourelle a été construit au XVIe siècle par Jacques Colombel, drapier de Vannes, l'entablement supérieur d'une lucarne porte la date de 1588. En 1719, le château fut habité par Olivier Delourme, architecte de Vannes. Par succession il échoit à M. de Cornulier, avocat au Parlement de Bretagne. Au XIXe siècle, il passe aux Ménardeau, La Bourdonnaye et Botherel ;
  • le manoir de Lesnehué (XVe et XVIe siècles): Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Benoist (Eudes Benoist est mentionné comme recteur de la chapelle du Bourg-d'en-Bas (Notre-Dame du Loc) en 1330, des actes notariés mentionnent Eon Benoist en 1427 et Jehan Benoist en 1464 et 1481), Jégo et Rosmadec (en 1560 et 1640). Il possédait autrefois une chapelle privée connue sous le vocable de Saint François transférée dans le transept sud de l'église Saint Gervais-Saint Protais du Bourg-d'en-Haut dont les vestiges ont été ruinés avant 1890[38]. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[39] ;
  • le manoir de Lesvellec : Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Lesterlin (Olivier Lesterlin en 1427), Sécillon (en 1460), Dars ou d'Arz, Lantivy et La Haye. Il possédait autrefois une chapelle privée disparue avant 1890. Le site abrite l'hôpital de Lesvellec ;
  • le manoir de Trébrat, avec chapelle du XVIIe siècle: Siège d'une ancienne seigneurie appartenant en 1680 à la famille Couturié. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée désaffectée en 1890. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[40] ;
  • le manoir de Berval date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[41] ;
  • le manoir de Botloré date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[42] ;
  • le manoir du Petit Rulliac ;
  • le manoir du Kreisker(XVIe et XVIIIe siècles): situé sur la place de la Mairie, à proximité de l'église paroissiale de Saint-Avé. Anciennement propriété de Gehan de Coëtcandec, puis passé à la fin du XIXe siècle dans la famille Guyot d'Asnières de Salins qui en a fait don à la commune. Il est transformé en Maison des Associations. L'édifice est épaulé par une grosse tour-pigeonnier. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[43].
  • le manoir du Petit Rulliac date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[44].

Autres lieux ou édifices notables

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camp retranché de Villeneuve Kastell Kernevez

  • le Dôme comporte plusieurs salles dont une de spectacle. Plusieurs associations y donnent des spectacles comme l'École de musique municipale, l'Association de l'Espace danse du Kreizkêr[45] et l'association musicale de spectacles Girard. Un terrain multisports en aluminium a été inauguré juste à côté du Dôme en [46].
  • l'Échonova créé en 2010, est un lieu de diffusion, de création et d'accompagnement artistique, spécialisé dans les musiques contemporaines, disposant d'une salle de spectacles de 600 places et accueillant une cinquantaine de concerts par an. Le lieu compte également cinq studios de répétition et un studio d'enregistrement mis à disposition des groupes locaux, ainsi qu'un centre de documentation.

Héraldique

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Les armoiries de Saint-Avé se blasonnent ainsi :

parti : au premier de gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même, au second d'argent à trois quintefeuilles de gueules, au chef d'hermine.

Le blason a été conçu par le chanoine Danigo et Henri Gautier. Il s'agit des armes de Gehan de Coëtcandec, seigneur du Kreisker (manoir du centre ville - littéralement puisque kreisker se traduit par centre-ville en breton) "De gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même", et de la famille d'Arz propriétaire du château de Rulliac et des manoirs de Tréviantec et de Lesvellec au XVe siècle (d'où la ressemblance avec le blason de l'Île-d'Arz) "d'argent à trois quintefeuilles de gueules", surmontées des hermines ducales dues à la présence sur la commune du manoir de Plaisance (démantelé au XVIIe siècle), résidence officielle des Ducs.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vannes comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. René Calohard, né le
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Ouest-France, « Le nom de Saint-Avé vient-il d'un saint ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  2. « Fiche d’identité du Parc », sur parc-golfe-morbihan.bzh (consulté le ).
  3. « Agglomération | GMVA », sur golfedumorbihan-vannesagglomeration.bzh (consulté le ).
  4. « Ville de Saint-Avé », sur saint-ave.bzh (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 56206001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Vannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Avé ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. Patrick CROGUENNEC, « Fouilles archéologiques. À Saint-Avé, un village de l’âge du Bronze mis au jour », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  19. a et b Tehy, « Saint-Avé, une commune du Morbihan », sur Bretagne découverte, (consulté le ).
  20. Mairie de Saint-Avé, « Saint-Avé en quelques mots »  , sur saint-ave.bzh (consulté le ).
  21. Ouest-France, « Saint-Avé. Une rénovation à l’ancienne pour le four de la briqueterie », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  22. Journal La Petite Presse, n° du 5 juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4723772v/f1.image.r=Arradon?rk=21459;2
  23. a b et c « Saint-Avé- Monument aux Morts », sur Memorial Genweb.
  24. « Saint-Avé- Monument commémoratif des résistants fusillés du Polygon », sur Memorial Genweb.
  25. Alain Lefort et Bernard Lucas, Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne, éditions Ouest-France, 1991.
  26. « À Saint-Avé, un héritage de plus d’un million d’euros pour la commune », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Un second mandat pour Anne Gallo », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Julie SCHITTLY, « Le ministre salue le projet de reconversion de la carrière de Saint-Avé en réserve d’eau de l’agglo », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  32. « NameBright - Coming Soon », sur opab-oplb.org (consulté le ).
  33. Chapelle Notre-Dame du Loc, Saint Avé
  34. « Topic Topos » Chapelle Saint-Michel, Saint-Avé
  35. « Château de Kerozer », notice no IA00114035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. « Manoir de Kermelin », notice no IA00114305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. « Manoir de Tréviantec », notice no IA00114321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. « Paroisse de Saint-Avé et ses recteurs (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ) : « C'était ensuite la chapellenie de Saint-François, fondée par les seigneurs de Lesnevé, qui en avaient réservé à leurs successeurs le droit de présentation et laissé à l'Ordinaire celui de la collation. Les charges, qui était primitivement de trois messes par semaine, furent, avant 1740, réduites par l'évêque à deux par mois et célébrées, dans l'église paroissiale, à l'autel de la chapelle prohibitive de Lesnevé. Sa dotation se composait, à l'ouest du Bourg-d'en-Haut, d'une maison, avec un jardin à son couchant et un pré de l'autre côté du chemin. Il y avait encore un titulaire en 1790. ».
  39. « Manoir de Lesnehué », notice no IA00114312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. « Manoir de Trébrat », notice no IA00114320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. « Manoir de Berval », notice no IA00114300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. « Manoir de Botloré », notice no IA00114294, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  43. « Manoir du Kreisker », notice no IA00114286, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. « Manoir du Petit Rulliac », notice no IA00114318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. [1]
  46. « Saint Avé inaugure son terrain multisports », sur 3R Playground, (consulté le ).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780;
  • A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.
  • Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.
  • Erwan VALLERIE : Traité de toponymie historique de la Bretagne. (3 volumes). Éditions An Here. 1995.
  • Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Motbihan. 1999.
  • Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Morbihan. 1996.
  • Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. Éditions Delattre. 2004.
  • Ofis Publik ar Brezhoneg / Office Public de la langue bretonne : Roll kumunioù Breizh / Liste des communes de Bretagne. 2011.
  • Ofis ar Brezhoneg(2011)

Articles connexes

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Liens externes

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