Saint-André-de-Lidon

commune française du département de la Charente-Maritime

Saint-André-de-Lidon est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-André-de-Lidon
Saint-André-de-Lidon
Église Saint-André.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Alain Puyon
2020-2026
Code postal 17260
Code commune 17310
Démographie
Gentilé Saint-Androns, Lidonnais
Population
municipale
1 169 hab. (2021 en évolution de +5,98 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 58″ nord, 0° 44′ 55″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 51 m
Superficie 23,83 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Lidon
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Saint-André-de-Lidon
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Saint-André-de-Lidon

Ses habitants sont appelés les Saint-Androns ou Lidonnais et les Saint-Andronnes ou Lidonnaises[1].

Géographie

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La commune de Saint-André-de-Lidon se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Localisation et accès

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Saint-André-de-Lidon est un petit village de la Saintonge viticole.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-André-de-Lidon
Thaims Montpellier-de-Médillan Rioux
Grézac   Cravans
Cozes Épargnes Gémozac,
Virollet

Hydrographie

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Saint-André-de-Lidon est traversé par la Seudre.

Végétation

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C'est un territoire principalement couvert de :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-André-de-Lidon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4] et hors attraction des villes[5],[6].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), forêts (22 %), cultures permanentes (10,8 %), zones urbanisées (2,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-André-de-Lidon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seudre et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[10],[8].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Lidon.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[11]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 598 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 255 sont en aléa moyen ou fort, soit 43 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Toponymie

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De l'oïl saint, suivi de l'anthroponyme Andreas[15]. Ceci correspond au patronage de la paroisse du bourg primitif qui portait certainement le nom de Lidon, signifiant "habitat au bord de l'eau"[réf. nécessaire].

Histoire

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Le village de Lidon fut certainement l'agglomération primitive. Ce n'est que bien plus tard qu'une autre agglomération se forma, peut-être pour éviter l'humidité du marais, sur un petit éperon rocheux qui domine le cours de la Seudre. Le nom de Saint-André est postérieur au VIIe siècle (relatif à l'évangélisation du pays).

Sous la Révolution, la commune portait le nom de L’Union de Lidon.

Administration

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Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Jean-Claude Courpron    
2001 en cours Alain Puyon   Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Région

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À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 1 169 habitants[Note 1], en évolution de +5,98 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2251 2351 1151 3281 3801 3761 3911 4021 355
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3931 4111 3441 2221 2391 1691 2071 2731 184
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2251 1931 1661 009996958973937908
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8547737897958108468889061 049
2018 2021 - - - - - - -
1 1061 169-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Personnalités liées à la commune

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  • Paul-Marie Tonnellier (1886-1977), dit le Chanoine Tonnellier fut le curé de Saint-André-de-Lidon pendant plus de 51 ans. Il était un historien et écrivain réputé pour ses études de la pierre et des églises romanes de Saintonge. Il nous lègue l'histoire de Saint-André-de-Lidon et une partie inédite de l'histoire de France, en un volume de 500 pages imprimé par la commune en 1988. Cet ouvrage est disponible à la mairie.

Lieux et monuments

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L'église Saint-André.

Cet édifice date du XIIIe siècle, et il n'en reste que la chapelle méridionale. Elle fut ruinée pendant les guerres de religion au XVIe siècle. La nef et le chœur furent reconstruits plus tard. Son architecture témoigne du premier gothique saintongeais. Cette chapelle possède une crypte ossuaire, dont la voûte fut détruite lors des guerres de religion. Sa particularité est d'être semi-enterrée car le rocher, très difficile à creuser, fut rencontré très tôt lors du creusement du sol. La façade de la chapelle fut certainement munie de son petit clocher-arcade, lors de la disparition du clocher. Elle a été classée monument historique en 1943.

Le musée d'Hier et d'Avant-Hier

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Ce musée recueille et met en valeur les différentes collections et vestiges qui ont marqué la commune. Il est ouvert les jours fériés et sur demande par téléphone.

Jumelages

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Articles connexes

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Références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-André-de-Lidon », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-André-de-Lidon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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