Saint-Alexandre (Gard)

commune française du département du Gard

Saint-Alexandre est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Alexandre
Saint-Alexandre (Gard)
Vue générale.
Blason de Saint-Alexandre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Jacques Bertolini
2020-2026
Code postal 30130
Code commune 30226
Démographie
Population
municipale
1 247 hab. (2021 en évolution de +5,14 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 43″ nord, 4° 37′ 19″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 270 m
Superficie 12,87 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Pont-Saint-Esprit
(banlieue)
Aire d'attraction Bagnols-sur-Cèze
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Saint-Esprit
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Alexandre
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Saint-Alexandre
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Saint-Alexandre
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Saint-Alexandre
Liens
Site web www.saintalexandre.fr/

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, l'Arnave et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Rhône aval » et le « marais de l'Ile Vieille et alentour ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Alexandre est une commune rurale qui compte 1 247 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Pont-Saint-Esprit et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Alexandrins ou Alexandrines.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Carsan, Pont-Saint-Esprit, Saint-Gervais, Saint-Nazaire, Vénéjan et Mondragon.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pont-Saint-Esprit à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 829,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[8] :

  • « le Rhône aval », d'une superficie de 12 579 ha[9]

et un au titre de la directive oiseaux[8] :

  • le « marais de l'Ile Vieille et alentour », d'une superficie de 1 460 ha[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « ripisylves du Rhône en aval de Pont-St-Esprit » (138 ha), couvrant 3 communes du département[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

  • « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[13] ;
  • le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Alexandre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Saint-Esprit[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,5 %), forêts (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Alexandre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[18]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19],[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1997, 1998, 2002 et 2003[21],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Alexandre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 535 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 535 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour de la centrale nucléaire de Tricastin et du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[25].

Histoire

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Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Roquebrune[26].

Héraldique

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  Blason
De sable à la fasce losangée d'argent et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1990 1996 Hélène Gabbaï   Architecte
mars 1996 2001 Monique Sabatier    
mars 2001 2014 Patrick Douhaizenet UMP puis Rad.  
mars 2014 En cours Jacques Bertolini DVG Agent technique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 1 247 habitants[Note 8], en évolution de +5,14 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
520508531602815819806839881
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
911890864760790716687648604
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
594535527474464446446428472
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4985175226649559781 0661 1011 218
2021 - - - - - - - -
1 247--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 495 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 197 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 610 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,7 % 7,5 % 8,7 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 815 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 194 emplois en 2018, contre 167 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 541, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,2 %[I 12].

Sur ces 541 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 99 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 2,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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95 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Alexandre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 95 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 12,6 % (7,9 %)
Construction 25 26,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
28 29,5 % (30 %)
Information et communication 2 2,1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 4 4,2 % (3 %)
Activités immobilières 1 1,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 13,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 4,2 % (13,5 %)
Autres activités de services 6 6,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 95 entreprises implantées à Saint-Alexandre), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :

  • Groupe Ecia, ingénierie, études techniques (14 313 k€)
  • Font Agassous, gestion de fonds (256 k€)
  • PHNB, gestion de fonds (8 k€)

Agriculture

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La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 39 26 21 18
SAU[Note 14] (ha) 643 712 625 1 493

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 39 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 26 en 2000 puis à 21 en 2010[33] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 643 ha en 1988 à 1 493 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 83 ha[33].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pont-Saint-Esprit, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Pont-Saint-Esprit », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Alexandre ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Alexandre » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Alexandre » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Alexandre » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Alexandre » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Alexandre et Pont-Saint-Esprit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pont-Saint-Esprit » (commune de Pont-Saint-Esprit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pont-Saint-Esprit » (commune de Pont-Saint-Esprit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Alexandre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « site Natura 2000 FR9301590 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « site Natura 2000 FR9312006 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Alexandre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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