Saint-Éloi-de-Fourques
Saint-Éloi-de-Fourques est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Saint-Éloi-de-Fourques | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Denis Szalkowski 2020-2026 |
Code postal | 27800 |
Code commune | 27536 |
Démographie | |
Gentilé | Eligiens |
Population municipale |
543 hab. (2021 ) |
Densité | 75 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 57″ nord, 0° 47′ 49″ est |
Altitude | Min. 115 m Max. 159 m |
Superficie | 7,23 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-eloi-de-fourques.net |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brionne à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Éloi-de-Fourques est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), prairies (7 %), forêts (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes De Furcis vers 1240[14], Sanctus Eligius de Furcis en 1318 (cartulaire du Bec)[15] et en 1319[16], Saint Éloi des Fourgues en 1542 (aveu de Claude de Lorraine)[15].
Saint-Éloi est un hagiotoponyme faisant référence à Éloi de Noyon (588, vers 660), évêque de Noyon, orfèvre et monnayeur, il eut une fonction de ministre des finances auprès de Dagobert Ier.
Cette commune et sa voisine Saint-Paul-de-Fourques sont des subdivisions d'un primitif Fourques[15], forme normanno-picarde du mot fourche, souvent utilisé en toponymie, et encore de nos jours avec le sens d'embranchement, un chemin qui se divise en fourche.
Histoire
modifierLa terre fut donnée à l'abbaye du Bec-Hellouin dès sa fondation. Une confrérie de charité y fut fondée au début du XVIIe siècle.
En 1910 comme en 1926, le curé est l'abbé Miniac.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 543 habitants[Note 1], en évolution de +7,31 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population du village s'établit, depuis le recensement de , à 538 habitants[21].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Éloy. Construite entre le XIIe et le XVIe siècle, elle se distingue par un pignon en colombage et une tour romane. Le porche et la nef sont des XIVe, XVe et XVIe siècles et le clocher, de 1606. Une statue monument historique à titre d'objet s'y trouve de l'évêque d'Évreux Geoffroy Faé[22].
- Le château de Rose-Yves.
- Le manoir d'Hermos, pavillon de chasse d'Henri IV, construit en 1535 par le 1er duc de Guise[23].
-
Église. -
Croix de chemin au Mouchel. -
Croix d'Hermos. -
Monument aux morts. -
Ancienne grange.
Patrimoine naturel
modifierZNIEFF de type 1
modifier- La mare de la Devinerie[24].
ZNIEFF de type 2
modifier- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[25].
Site classé
modifier- L'église avec son porche et la place de l'if, Site classé (1934)[26].
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Éloi-de-Fourques et Brionne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Stéphane Gendron - 2006 - La toponymie des voies romaines et médiévales: les mots des routes anciennes - Page 62 - (ISBN 2877723321).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 193.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1539.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- dszalkowski, « Saint-Eloi-de-Fourques : 538 habitants en 2019 », (consulté le ).
- « Statue funéraire de Geoffroy Faë, évêque d'Evreux », notice no PM27001462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Patrice Noël et Édouard Noël-Windsor, « Manoir d'Hermos - Salle de réception - Chambres d'hôtes - Normandie - Eure », sur hermos.fr (consulté le ).
- « La mare de la Devinerie », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « L'église et la place de Saint-Éloi-de-Fourques », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).