Le Sahwa (arabe : الصحوة, « le réveil » en arabe), aussi appelés à leur création Fils de l'Irak, est une force supplétive de l'armée irakienne, composée d'environ 92 000 miliciens à son maximum, pour leur grande majorité d'anciens insurgés sunnites en activité de 2006 à 2013.

Drapeau d'une des milices.
Infographie au 1er octobre 2008.

Le Sahwa a été créé par le cheikh Ahmed Abou Richa et financé par l'armée américaine fin 2006 et a fortement contribué à la baisse des violences amorcée au second semestre 2007. La province d'Al-Anbar, un ancien fief de l'insurrection sunnite, a été la première à créer, fin 2006, un groupe de miliciens Sahwa.

Considérés comme des « traîtres » par leurs anciens compagnons d'armes insurgés ou membres d'Al-Qaïda en Irak, les membres des Sahwa font l'objet de nombreux attentats et d'assassinats.

Le , l'armée américaine a remis le contrôle de cette force aux autorités irakiennes.

Le , 70 000 membres ont rejoint les forces de sécurité irakiennes ou ont obtenu un travail civil tandis que 30 000 continuaient à effectuer des missions de sécurisation[1].

Actualités

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Deux fils de l'Irak avec un militaire irakien en avril 2009.
  •  : assassinat de Cheikh Abdul Sattar Abou Richa, chef des Sahwa de la province d'Anbar, à Ramadi[2].
  •  : une frappe aérienne américaine tue malencontreusement 6 Sahwa qui tenaient un poste de contrôle près de Samarra. Les Sahwa, exaspérés par la répétition des "tirs amis" et par le non-paiement de leur solde, menacent de se mettre en grève[3].
  • Samedi  : Un attentat-suicide au camion piégé, contre le quartier général d'une milice sunnite sahwa alliée des Américains au sud de Bagdad, cause la mort de 9 personnes et en blesse 33 autres.
  • Jeudi  : Un attentat-suicide contre la base militaire irakienne de Habbaniya (60 km ouest de Bagdad) blesse 38 militaires sahwa dont des officiers.
  • Vendredi  : Un attentat à la bombe près de Bakouba cause la mort d'un chef Shawa et de deux autres personnes.
  • dimanche  : double attentat-suicide contre les Sahwa, le premier contre une base militaire de Radwaniya (eu), une localité à majorité sunnite à 25 kilomètres à l'ouest de Bagdad, tue 43 personnes et en blesse 40. Le deuxième a lieu à Al-Qaïm, à 340 km à l'ouest de Bagdad, près de la frontière syrienne. Deux miliciens sahwa et un policier ont péri, et six personnes ont été blessées, dont deux policiers[4].

Liens externes

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Références

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