Le Génie des alpages
Le Génie des alpages est une série de bandes dessinées de F'murr. L'action se déroule dans les alpages.
Le Génie des alpages | |
Série | |
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Auteur | F'murr |
Genre(s) | Animalier Humour |
Pays | France |
Éditeur | Dargaud |
Nombre d’albums | 14 |
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Description
modifierCes albums racontent la vie d'un troupeau de brebis, de ses bergers successifs, et de son chien, écrivain faisant de l'esprit et des calembours, passé maître dans l'art de la petite mécanique de précision. Ceci avec un troupeau autogéré de brebis dont les principales occupations sont le lynchage des étrangers, les réflexions philosophiques et l'adulation du bélier Romuald qui se la coule douce.
Au fil de la série des albums, de nombreux personnages s'invitent pour un temps ou pour longtemps[1].
Les personnages :
- Le vieux berger, son chapeau continuellement vissé sur sa tête et sa veste sur ses épaules, ce personnage au caractère flegmatique observe l’air exaspéré les fructueuses entreprises de son chien et de Romuald.
- Le chien, de race inconnue se déplaçant sur deux pattes, est un érudit veillant plus ou poins sur son troupeau, passionné par la confection d’automates, et sous les ordres de son « patron ».
- Romuald, le bélier noir pathétique ayant pour ambition de soumettre son autorité patriarcale aux brebis.
- Einstein et Rostand, deux brebis blanches se préoccupant plus de la théorie de la relativité que de brouter leur herbe.
- Le lion, félin arborant la même coiffure que le chien, celui-ci, après avoir été refusé au poste de aide-chien de berger ère désespérement à la recherche de son « petit liré » d’origine.
- Berthold, le saint-bernard de la ferme d’en face.
- La brebis à l’os, cette brebis désireuse d’être un chien arbore souvent un os dans sa bouche.
- Kataris, sphinx apprenti du chien dans le domaine de la bergerie.
- Les brebis, troupeau aux individus innombrables portant des noms tél que : Manivelle, Armelle, Noëlle, Clopinette, Cotellettes, ...
Albums
modifier- Le Génie des alpages, 1973.
- Comme des bêtes, 1976.
- Barre-toi de mon herbe, 1977, prix de la meilleure œuvre comique française au festival d'Angoulême 1978.
- Un grand silence frisé, 1978.
- Les Intondables, 1980.
- Hi-Yo, c'est l'écho, 1981.
- Tonnerre, et Mille Sabots !, 1983.
- Dans les nuages, 1987.
- Après nous... le déluge ?, 1989.
- Monter, descendre, ça glisse pareil, 1992.
- Sabotage et pâturage, 1995.
- Bouge tranquille !, 1998.
- Cheptel maudit, 2004.
- ...Courent dans la montagne, 2007.
- Bêêêêstes of le Génie des alpages, 2008, compilation.
Bibliographie
modifier- Sylvain Bouyer, « Le théâtre des alpages », dans Les Cahiers de la bande dessinée n°60, Glénat, novembre-, p. 22-25.
- F'murr (int. Thierry Groensteen), « Entretien avec F'Murr », dans Les Cahiers de la bande dessinée n°60, Glénat, novembre-, p. 7-14.
- Patrick Gaumer, « Génie des alpages (Le) », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 360.
- Paul Gravett (dir.), « De 1970 à 1989 : Un grand silence frisé », dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN 2081277735), p. 401.
- Jean Léturgie, « Un grand silence frisé », Schtroumpfanzine, no 26, , p. 24.
- Lolek, « Le Récit des alpages », Critix, no 10, 1999-2000, p. 35-39.
- Laurent Mélikian, « L'altitude, ça tape ! », BoDoï, no 10, , p. 36.
Notes et références
modifier- ↑ Le Génie des alpages : Le Grand Jeu des Alpages, analyse par Jean-Christophe Menu (extrait sur google books).