Sabah Ferdi
Sabah Ferdi (en arabe : صَبَاحْ فَرْدِي, Ṣabāḥ Fardī), née le , est une chercheuse, archéologue, conservatrice de musée et universitaire algérienne. Pendant sa carrière scientifique, elle se spécialise sur l'art romain et chrétien antique et médiéval d'Afrique du Nord, en particulier autour de la figure d'Augustin d'Hippone.
Conservatrice de musée | |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
صباح فردي |
Nationalités |
française (jusqu'au ) algérienne |
Activités |
A travaillé pour |
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De plus, elle est conservatrice du musée de Tipasa et du musée public national de Cherchell. Dans le cadre de ses activités de conservatrice, elle s'implique de manière importante dans la protection et la gestion du patrimoine culturel algérien.
Biographie
modifierElle naît le . La chercheuse obtient un doctorat en sciences de l’Antiquité classique à l'Université de Provence[1] en 1982[2] et un diplôme de l'Institut pontifical d'archéologie chrétienne de Rome[2]. Entre 1982 et 1985, elle est nommée conservatrice du musée de Tipasa[3] puis du musée de Cherchell[2]. Elle prend ensuite le poste de cheffe de la circonscription archéologique de Tipasa jusqu'en 2000[2]. Pendant cette période, entre 1995 et 2001, elle est la secrétaire générale de la section arabe de l'International Council of Museums[2], une organisation destinée à mettre en lien entre eux les conservateurs de musée des pays arabes.
Entre 2001 et 2008, l'archéologue est inspectrice du patrimoine[2]. En 2003, Ferdi intervient à Bordeaux pour la journée d'études intitulée « Saint Augustin : la Numidie et la société de son temps », l'occasion pour elle de présenter l'ouvrage commun qu'elle écrit avec Hélène Lafont-Couturier et Philippe Chauveau, Saint Augustin : une mémoire d'Algérie[3],[4]. Cet ouvrage est décrit comme « somptueux » par Maurice Sznycer[3].
Depuis 2008, elle est chercheuse pour le Centre national de recherche en archéologie (CNRA)[2]. En , elle intervient à l'EHESS à Paris pour présenter une intervention sur « les collections de mosaïques dans les musées archéologiques de l’Algérie »[5]. En 2019, Ferdi organise un colloque consacré à saint Augustin[1].
Dans le cadre de ses activités de conservatrice, elle s'implique de manière importante dans la protection du patrimoine culturel algérien[6], notamment en soutenant les projets visant à relier les parcs culturels algériens entre eux et à les développer[7]. Par ailleurs, elle co-dirige le corpus national des mosaiques d'Algerie[2].
Références
modifier- glycines, « Journées d’étude, Augustin, témoin de la fin d’un monde », sur Le carnet des Glycines, (consulté le )
- « Biographie de Sabah Ferdi », sur vitaminedz.com (consulté le )
- Maurice Sznycer, « Antiquités et épigraphie nord-sémitiques », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 136, no 19, , p. 517–524 (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Michel Roddaz et Serge Lancel, « Avant-propos », dans Saint Augustin, Ausonius Éditions, , 9 p. (ISBN 978-2-910023-66-9, DOI 10.4000/books.ausonius.8079., lire en ligne)
- Elisabeth Dedieu, « Musées, collections et architecture en contexte européen et extra-européen », sur actualites.ehess.fr, (consulté le )
- Nabila Oulebsir, « La muséographie à l’œuvre en Afrique du Nord. La formation des collections archéologiques et objets d’art dans les musées en Algérie et en Tunisie, XIXe-XXe siècle) », dans Centre de recherches interdisciplinaires en histoire, histoire de l'art et musicologie, Alger, Centre national de la recherche en Archéologie / Ministère de la Culture, 2013, , pp. 114 (lire en ligne)
- (en) « Ferdi Sabah. archéologue et maître de recherche : « La création d’une direction générale pour les parcs culturels est indispensable » », sur El watan (consulté le )
Liens externes
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