Sœurs du Sauveur et de la Sainte Vierge

congrégation religieuse féminine

Les Sœurs du Sauveur et de la Sainte Vierge sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Sœurs du Sauveur
et de la Sainte Vierge
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 25 février 1834
par Mgr de Lostanges
Approbation pontificale 13 janvier 1873
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité École française de spiritualité[1].
But enseignement, soin des malades
Structure et histoire
Fondation 1834
La Souterraine
Fondateur Marie de Jésus du Bourg
Liste des ordres religieux

Histoire

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En 1813, Anne-Rose-Josèphe du Bourg (1788-1862) entre chez les Sœurs hospitalières de saint-Alexis de Limoges (cet institut fusionne en 1936 avec les Sœurs de Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Castres) bien qu'elle soit, au départ, attirée par la vie contemplative de l'ordre du Verbe incarné. Elle y reçoit le nom de Marie de Jésus[2].

En 1834, elle fonde la congrégation du Sauveur et de la Sainte Vierge à Terrasson, qui est approuvée le par Alexandre de Lostanges, évêque de Périgueux. Les sœurs se répandent rapidement dans les diocèses de Périgueux, Clermont et Limoges. La maison-mère est établie à La Souterraine en 1835[3].

Marie de Jésus du Bourg fonde également les Petites Sœurs de la campagne, composées de religieuses non cloîtrées qui ne sont jamais plus de deux ensemble, et qui s'installent dans de petits villages ruraux pour travailler comme institutrices, catéchistes et infirmières[4] ; la branche est supprimée en 1891 à la demande du Saint-Siège[1],[3].

La congrégation connaît un développement rapide et remarquable mais entre 1902 et 1903, en raison des lois anti-congrégationistes, les religieuses doivent s'installer à l'étranger (Belgique, Espagne, Italie, Angleterre) En 1960, la maison mère est transféré à Villeneuve-d'Ascq[5].

L'institut reçoit le décret de louange le et l'approbation définitive de ses constitutions le [3].

Activités et diffusion

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Les sœurs se consacrent à l'enseignement, au soin des malades à domicile et à l'aide aux pauvres.

Elles sont présentes en France et en Belgique[5].

La maison-mère est à Villeneuve-d'Ascq.

En 2017, la congrégation comptait 36 sœurs dans 7 maisons[6].

Notes et références

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  1. a et b Guy Mesnard, La vie consacrée en France : ses multiples visages, Éditions de Solesmes, (ISBN 9782852741980), p. 329-330
  2. Bice Tibiletti, Mère Marie de Jésus du Bourg : fondatrice des Sœurs du Sauveur et de la Sainte Vierge, , p. 11 & 12
  3. a b et c (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 398-399
  4. Père Hélyot, Encyclopédie théologique, dictionnaire des ordres religieux, t.  IV, Paris, Migne éditeur, 1859 pp.  1406-1410 sur Google Livres
  5. a et b « Congrégation du Sauveur et de la Sainte-Vierge », sur aaef-asso.fr (consulté le )
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1612