Sœurs de Jésus Serviteur
Les Sœurs de Jésus Serviteur sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical né de l'union de cinq congrégations le 15 juin 2007. La congrégation appartient à la famille ignatienne.
Sœurs de Jésus Serviteur | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 15 juin 2007 par Benoît XVI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | ignacienne |
Structure et histoire | |
Fondation | 15 juin 2007 Rome |
Fondateur | Union |
Abréviation | S.D.J.S |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Histoire
modifierL'institut est né le 15 juin 2007 de l'union de cinq congrégations françaises : Les sœurs du Très-Saint-Sacrement d'Autun, Les Filles de Marie de Saint-Marcellin, les sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie de Montferrand-le-Château, les Sœurs Minimes du Saint-Cœur de Marie de Rodez et les Petites Sœurs de Notre-Dame de Grenoble.
Certaines de ses congrégations avaient absorbé d'autres instituts par le passé. Les sœurs de la Sainte Croix du Puy fusionnent avec elles en 2015[1].
- • Les Sœurs du Très-Saint-Sacrement d'Autun fondée en 1741 à Mâcon par le chanoine Louis Agut (1695-1778) pour l'enseignement et le soin des malades.
- Les Sœurs de la Présentation de l'Adoration du Saint-Sacrement fondée en 1809 à Saint-Laurent-d'Olt par le père Pierre-Antoine Giscard (1779-1853). Elles sont absorbées par les sœurs du Saint-Sacrement d'Autun en 1938[2].
- • Les Filles de Marie sont fondées en 1841 à Lalouvesc sous le nom de sœurs de sainte Philomène par les pères Claude Robin et Fouilliot, tous deux jésuites, avec l'aide de Julie Goin pour le soin des malades. Elles sont reconnues par l'évêque de Viviers en 1845 et le 21 octobre 1858 par l'évêque de Grenoble. L'institut est approuvé par le Saint-Siège le 20 février 1915[3]. Elle adoptent le nom de filles de Marie en 1961[4].
- • Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie fondée en 1843 à Grandfontaine par l'abbé Pierre Laurent Valzer (1808-1883), curé de la paroisse, pour le soin des malades à domicile[5].
- • Les Sœurs minimes du Saint Cœur de Marie fondée le 1er octobre 1843 à Cruéjouls par Julie Chauchard (1793-1872) dans le but d'instruire les filles. Les sept premières postulantes reçoivent l'habit religieux le 10 janvier 1844 ; le même jour Julie Chauchard prend le nom de religion de Marie du Bon Pasteur et devient supérieure de la communauté. Cruejouls est touchée en 1854 par la deuxième pandémie de choléra pendant laquelle les sœurs soignent activement les malades. Avant cette date, les sœurs s'occupaient des malades par circonstance mais ce n'était pas le but de l'institut. Après la pandémie, la congrégation organise des sœurs gardes-malades. Les constitutions sont approuvées le 12 février 1857 par Louis-Auguste Delalle, évêque de Rodez. L'institut reçoit le décret de louange le 14 juin 1876. Le noviciat et la maison-mère sont transférés à Rodez le 8 décembre 1879. Léon XIII approuve la congrégation le 1er septembre 1882 et ses constitutions le 16 septembre 1888[6].
- Les Sœurs de Charité de la Sainte Agonie de Notre Seigneur Jésus Christ fondée à Bordeaux en 1854 par Jenny Lépreux (1809-1888) en religion Mère Saint Joseph. L'institut est reconnu de droit diocésain le 22 octobre 1864[3]. La congrégation fusionne avec les sœurs minimes du Saint Cœur de Marie de Rodez en 1973[7].
- Les Sœurs de Saint-Joseph, Filles de Marie Immaculée fondée en 1840 à Villefranche-de-Panat par Jean-Antoine Costes (1809-1890), curé de la paroisse et Joséphine Sicard (1818-1890) en religion mère Marie Artémon ; avec l'aide de Justine Salvan (1827-1892), en religion sœur Marie, pour l'enseignement et les soins à domicile. L'institut fusionne en 1982 avec les minimes du Saint-Cœur de Marie de Rodez[8].
- • Les Petites Sœurs de Notre-Dame fondée en 1943 à Thodure par des jeunes filles de l'Action Catholique voulant se mettre au service de la jeunesse en difficulté[9].
- • Les Sœurs de la Sainte Croix fondée à saint-Germain-Laprade en 1857 par Mgr de Morlhon, évêque du Puy et Jeanne-Marie Bourderonnet en religion mère Saint-Jean[10]. Elles sont reconnues de droit diocésain en 1861 avec la maison-mère au Puy-en-Velay[3]. Il ne faut pas les confondre avec les Filles de la Croix du Puy qui ont fusionné pour devenir les sœurs du Christ.
Activité et diffusion
modifierLes sœurs se dédient à divers apostolats.
Elles sont présentes en[11]:
La maison-mère est à Valence.
En 2017, la congrégation comptait 289 sœurs dans 46 maisons[12].
Notes et références
modifier- « Congrégation des Sœurs de Jésus Serviteur », sur https://www.jesus-serviteur.org (consulté le )
- « Sœurs de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie de Saint Laurent d'Olt », sur congregation.fr (consulté le ).
- Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p.
- « Un peu d'histoire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur royansvercors.catholique.fr (consulté le ).
- « Sœurs des Saints-Noms de Jésus et Marie », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Joseph Touzery, Vie de la mère Marie du Bon Pasteur, fondatrice des Sœurs Minimes du Sacré-Cœur de Marie, Rodez, Imprimerie catholique, (lire en ligne), p. 120-124, 172-184, 190, 461-479
- « Sœurs de Charité de la Sainte Agonie de Notre Seigneur Jésus Christ de Bordeaux », sur congregation.fr (consulté le ).
- « Soeurs de Saint-Joseph, Filles de Marie Immaculée. La Besse-Vors, Aveyron », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- « Petites Sœurs de Notre-Dame » (consulté le ).
- « Soeurs de Sainte-Croix. Le Puy », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- (it) « Présentation : Où sommes nous », sur jesus-serviteur.org (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1545