Runa Islam (en bengali : রুনা ইসলাম), née le , est une artiste visuelle et cinéaste britannique d'origine bangladaise basée à Londres. Elle a été nommée pour le Turner Prize 2008. Elle est principalement connue pour ses œuvres cinématographiques[1].

Runa Islam
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Biographie
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 রুনা ইসলাম  
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Biographie

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Runa Islam naît à Dacca, au Bangladesh. Ses parents déménagent à Londres alors qu'elle est âgée de trois ans[2]. De 1997 à 1998, elle fréquente la Rijksakademie van Beeldende Kunsten (Académie royale des beaux-arts), à Amsterdam.

En 1999, Islam expose à EASTinternational (en) après avoir été sélectionnée par Peter Doig et Roy Arden. Elle obtient un Master of Philosophy au Royal College of Art de Londres en 2004.

Runa Islam s'inspire d'auteurs européens comme Jean-Luc Godard[3].

En 2005, elle participe à la Biennale de Venise[4]. Son installation de film 16 mm en 2006, Conditional Probability, est le résultat d'une résidence à la North Westminster Community School, au cours de la dernière année avant sa fermeture[5]. L'œuvre est exposée pour la première fois à la Serpentine Gallery et aurait « imprégné même le coin poussiéreux le plus banal d'un peu de magie visuelle »[6]. Les autres artistes inclus dans le projet pour documenter la vie de l'école avant sa fermeture sont Christian Boltanski, Faisal Abdu'Allah (en) et l'architecte Yona Friedman[7].

En 2010, le Museum of Contemporary Art de Sydney (MCA) présente la première exposition personnelle de Runa Islam en Australie. Les œuvres comprennent Magical Consciousness (2010), co-commandité par le MCA et le Musée d'art contemporain de Montréal (MACM)[8] et Scale (1/16 Inch = 1 Foot) mettant en vedette le parking à plusieurs étages (en) du Trinity Square (en) à Gateshead, démoli en 2010.

Islam dit « J'ai l'impression d'avoir beaucoup à dire sur le cinéma. La caméra peut aller dans des endroits impossibles. Elle- peut réarticuler le temps. Des films d'autres époques permettent de remonter le temps. Mais une grande partie de la vie contemporaine est également envisagée à travers le cinéma et la télévision. Nous nous souvenons des gens que nous n'avons jamais rencontrés parce que nous les avons vus sur un écran »[2].

Récompenses et nominations

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En 2008, Islam a été nommée pour le prix Turner 2008[9].

Commentaires critiques

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Notes et références

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  1. Rebecca Fortnum, Contemporary British Women Artists: In Their Own Words, I B Tauris & Co Ltd, (ISBN 1-84511-224-5, lire en ligne), 132.
  2. a et b   (en) Serena Davies, « A cable car named desire », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Islam was born in Dhaka, Bangladesh, moving to London, now her base, when she was three. »

    .
  3. (en) Martin Herbert, « Cinematic affects: the art of Runa Islam », FindArticles,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Samson Spanier, « Venice Biennale news »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  5. (en) « Runa Islam Conditional Probability », Serpentine Gallery, (consulté le ).
  6. (en) Sooke, « In a class of her own », The Telegraph,‎
  7. (en) Smithers, « Gone but not forgotten », The Guardian,‎ .
  8. (en) « Museum of Contemporary Art, Runa Islam » [archive du ] (consulté le ).
  9. (en) « Turner Prize: Nominees profiled », sur bbc.co.uk, .
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Runa Islam » (voir la liste des auteurs).

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