Rui Costa (cyclisme)

coureur cycliste portugais

Rui Alberto Faria da Costa, également appelé Rui Costa, né le à Póvoa de Varzim, est un coureur cycliste portugais. Il fait ses débuts professionnels en 2007 au sein de l'équipe portugaise Benfica. Champion du monde sur route en 2013, à Florence, il a également remporté à trois reprises le Tour de Suisse.

Rui Costa
Rui Costa lors du Tour de Romandie 2013.
Informations
Nom de naissance
Rui Alberto Faria da CostaVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialités
Distinction
Équipes non-UCI
2005Santa Maria da Feira-E-Leclerc
2006Santa Maria da Feira-E-Leclerc-Moreira Congelados
Équipes UCI
Principales victoires

Biographie

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Jeunesse et carrière amateur

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Rui Costa commence le cyclisme à l'âge de onze ans dans le club de Guilhabreu (pt) après avoir commencé le sport par l'athlétisme[1].

Carrière professionnelle

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2007-2008 : débuts dans l'équipe Benfica

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Rui Costa commence sa carrière professionnelle en 2007 dans l'équipe Benfica. Il remporte le Tour des régions italiennes, dans la catégorie espoirs[1].

En 2008, il termine deuxième du Tour de l'Avenir, l'une des courses les plus importantes chez les espoirs. Il est également cinquième du championnat du monde sur route espoirs[1]. Il termine l'année avec deux victoires, toutes dans des courses de l'UCI Coupe des Nations U23. Ses résultats lui permettent de signer en 2009 dans l'équipe ProTour Caisse d'Épargne aux côtés de Alejandro Valverde, d'Óscar Pereiro ou de Luis León Sánchez.

2009 : premier Tour de France

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En 2009, arrivé dans sa nouvelle équipe, il remporte les Quatre Jours de Dunkerque. Il est sélectionné dans l'équipe participant au Tour de France, son premier grand tour.

2010 : contrôle positif et suspension

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Il commence sa saison 2010 en gagnant le Trofeo Deià, l'une des manches du Challenge de Majorque. Il devance au sprint son compagnon d'échappée, l'Espagnol Joan Horrach. En juin, il remporte la huitième étape du Tour de Suisse. Il s'impose en solitaire au terme d'une échappée de neuf coureurs[2].

Après être devenu champion du Portugal du contre-la-montre, il participe au Tour de France. Il figure parmi des groupes d'échappés lors des douzième et seizième étapes, deux étapes de montagne. Son Tour de France est également marqué par une bagarre avec Carlos Barredo à l'arrivée de la sixième étape[1],[3].

Lui et son frère Mário subissent un contrôle positif à la methylhexanamine lors de leur championnat national en juin, révélé à la fin du mois d'octobre[4]. De nouveau autorisé à courir, comme son frère, au début de l'année 2011, il se trouve sans équipe[5], jusqu'en avril où il rejoint l'équipe Movistar qu'il avait critiquée avant l'officialisation de son contrôle positif[3].

2011 : retour chez Movistar

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Il participe aux classiques ardennaises à son retour. En mai, il est 18e du Tour de Romandie, puis remporte le Tour de la communauté de Madrid et se classe cinquième du Circuit de Lorraine. Après avoir disputé en juin le Critérium du Dauphiné, il prend part au Tour de France en juillet. Le , il remporte la huitième étape reliant Aigurande à Super-Besse.

2012 : premier Portugais au palmarès du Tour de Suisse

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En juin 2012, il remporte le Tour de Suisse, dont il gagne la deuxième étape. Il est le premier Portugais à remporter cette course. Après avoir disputé le Tour de France qu'il termine à la 18e place, il réalise une bonne fin de saison avec une seconde place lors du Grand Prix de Plouay derrière Edvald Boasson Hagen, il finit troisième du Grand Prix cycliste de Québec, huitième du Grand Prix cycliste de Montréal et neuvième du Tour de Pékin. Il est élu en fin d'année sportif portugais de l'année 2012.

2013 : Champion du monde, doublé sur le Tour de Suisse et deux étapes du Tour de France

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Rui Costa commence sa saison en Espagne, en participant à trois des quatre manches du Challenge de Majorque. Au Tour de l'Algarve, il termine cinquième du classement général, du classement de la montagne et du classement par points. Il est deuxième de l'étape reine derrière Sergio Henao. Il doit abandonner Paris-Nice dès la première étape en raison d'une chute. Touché au poignet gauche, il est transféré à l'hôpital de Fontainebleau. Il peut reprendre la compétition trois semaines plus tard lors du Grand Prix Miguel Indurain.

En juin, Rui Costa remporte pour la deuxième année consécutive le Tour de Suisse grâce à ses victoires dans les septième et neuvième étapes. Après avoir été sacré champion du Portugal du contre-la-montre, il participe au Tour de France en tant qu'équipier d'Alejandro Valverde. Il est neuvième du classement général après les Pyrénées et le contre-la-montre de la onzième étape, mais doit l'abandonner lors de la treizième étape, celle des bordures, où il est obligé d'accompagner Valverde, et où il va arriver à 9 minutes et 54 secondes de Mark Cavendish, vainqueur de l'étape. Il remporte ensuite les seizième et dix-neuvième étapes après à chaque fois s'être échappé avec une vingtaine de coureurs. Il finit 27e du classement général avec le regret d'avoir dût céder son top 10 pour jouer les équipiers.

En septembre, il est sacré champion du monde sur route sur le parcours de Florence en Italie, finissant devant Joaquim Rodríguez et Alejandro Valverde[6]. Il termine sa saison par un beau Tour de Pékin qu'il termine quatrième.

2014-2022 : Lampre/UAE

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2014 : changement d'équipe et triplé sur le Tour de Suisse
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Afin de ne plus avoir à travailler pour son leader Alejandro Valverde et bénéficier de plus de liberté, Rui Costa quitte la Movistar à l'intersaison pour l'équipe Lampre-Merida[7]. Il devra néanmoins composer avec Christopher Horner à la suite de son arrivée surprise dans l'équipe[8].

Sa saison débute bien puisqu'il termine troisième du Tour d'Algarve puis deuxième de Paris-Nice derrière Carlos Betancur malgré une chute dans le final de la dernière étape[9]. Après une pause, il reprend au Tour du Pays basque. En raison d'un problème de transport et une arrivée tardive la veille, il ne peut courir la première étape sur son propre vélo et y abandonne toute chance de figurer au classement général de ce Tour du Pays basque. Il travaille ensuite pour son leader de remplacement, Damiano Cunego.

Il déçoit à nouveau sur les classiques ardennaises en avril, qui étaient un de ses objectifs. On reparle alors de malédiction pour le coureur portant le maillot de Champion du monde, qu'il porte depuis début . Pourtant, il termine pour une troisième année d'affilée troisième du Tour de Romandie derrière Chris Froome et Simon Špilak.

Il défend en juin son titre sur le Tour de Suisse. Après un mauvais prologue, il semble en position idéale après le contre-la-montre, à la veille de deux étapes de montagne, à 1 minute et 5 secondes du leader Tony Martin. En difficulté dans la montée vers Verbier, il ne parvient pas à lâcher le rouleur allemand et perd même du temps sur Roman Kreuziger et Bauke Mollema. Martin semble avoir course gagnée, mais l'attaque conjointe de Rui Costa, Bauke Mollema et Mathias Frank dans l'avant-dernière ascension le lendemain, leur permet de prendre le contrôle de la course. Après une accélération de Frank à trois kilomètres de l'arrivée, Costa lâche ses deux compagnons d'échappée, remportant à la fois la neuvième étape et son troisième Tour de Suisse d'affilée. Il est désormais à une longueur du record détenu par Pasquale Fornara[10]. Rui Costa se présente sur le Tour de France 2014 avec l'objectif de se classer parmi les dix premiers et est désigné leader de l'équipe Lampre-Merida. Après un début de tour encourageant, où il se classe dans les dix premiers, Rui Costa est contraint à l'abandon durant la dernière semaine, souffrant d'une bronchite. Il réalise une bonne fin de saison, terminant deuxième du Grand Prix cycliste de Montréal, troisième du Tour de Lombardie et quatrième du Tour de Pékin. Il se classe quatrième du classement World Tour. Néanmoins, il ne conserve pas son titre mondial où il prend la 23e place, à sept secondes du vainqueur[11].

Fin 2014 il est élu sportif de l'année au Portugal pour la troisième fois de sa carrière[12].

2015-2016 : collection de places d'honneur
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Rui Costa au Paris-Nice 2015.

En 2015, il se classe quatrième de Paris-Nice, de l'Amstel Gold Race et de Liège-Bastogne-Liège au printemps. Plus tard dans la saison, il remporte la sixième étape du Critérium du Dauphiné et termine l'épreuve en troisième position. Il devient champion du Portugal sur route au mois de juin. Sélectionné par son équipe pour participer au Tour de France, il doit abandonner lors de la 11e étape comme Rein Taaramäe. Rui Costa est retenu pour la course en ligne des championnats du monde de Richmond qu'il dispute avec Nélson Oliveira et José Gonçalves[13]. Il s'y classe neuvième.

Rui Costa est toujours membre de l'équipe Lampre-Merida pour la saison 2016. Il se classe en mars dixième de Paris-Nice. En avril, il accumule les places d'honneur : septième du Tour du Pays basque, dixième de la Flèche wallonne et surtout troisième de Liège-Bastogne-Liège, devenant ainsi le premier Portugais à monter sur le podium de la classique belge[14]. Toujours régulier, il est ensuite sixième du Tour de Romandie et septième du Tour de Suisse. Sur le Tour de France, il partage le statut de leader avec son nouveau coéquipier Louis Meintjes[15]. Le Portugais se trouvant hors jeu pour le classement général dès la cinquième étape, il choisit de viser les étapes. Il ne parvient pas à gagner, mais se classe deuxième de la neuvième étape dont l'arrivée est située au sommet de la montée vers Arcalis, derrière Tom Dumoulin. En deuxième partie de saison, il participe uniquement à des courses d'un jour. Il figure dans les dix premiers des Jeux olympiques (dixième) et du championnat d'Europe (sixième). En fin d'année, il est classé 19e du classement World Tour et 27e du Classement mondial UCI. Il termine une saison sans victoires pour la première fois de sa carrière professionnelle.

2017-2022 : des saisons en dents de scie
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Rui Costa en août 2019 lors de la Classique de Saint-Sébastien

Pour la saison 2017, la Lampre passe sous pavillon émirati, reprise par des investisseurs des Émirats arabes unis. L'équipe est renommée UAE Abu Dhabi. Capitaine de route et principal leader de l'équipe, il offre la première victoire à cette nouvelle entité, le , en remportant la cinquième étape du Tour de San Juan, pour ce qui est également la première victoire de l'histoire pour une équipe World Tour des Émirats arabes unis.

En 2018, il se blesse au genou après une chute sur Paris-Nice et doit être opéré après le Tour de Romandie qu'il termine à la cinquième place[16].

Au mois d'août 2020, il devient champion du Portugal de cyclisme sur route pour la deuxième fois depuis ses débuts chez les professionnels[17]. Il se classe également troisième du Tour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine[18] et onzième du championnat d'Europe du contre-la-montre à Plouay dans le Morbihan[19].

2023 : Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux

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Rui Costa s'engage en 2023 avec l'équipe belge Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux[20]. Dès son premier jour de course, il remporte une victoire en triomphant au Trofeo Calvià devant le Belge Louis Vervaeke et l'Irlandais Ben Healy avec qui il était échappé. C'est sa première victoire depuis son titre de champion du Portugal sur route en 2020. La semaine suivante il gagne le Tour de la Communauté valencienne.

2024 : EF Education-EasyPost

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Rui Costa intègre l'équipe américaine EF Education-EasyPost pour une année[21].

Rui Costa se définit comme étant un coureur « complet », un baroudeur-grimpeur[1]. Il est malgré tout bon en contre-la-montre, comme le prouve sa victoire sur le chrono du Tour de Suisse 2013. Il est reconnu également pour son « caractère fort »[3]. Reconnu pour son sens tactique et son opportunisme, il est considéré comme l'un des coureurs les plus malins du peloton[22]. Ses victoires au championnat du monde 2013 et au Tour de Suisse 2014 illustrent parfaitement cette particularité.

Palmarès

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Résultats sur les grands tours

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Tour de France

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12 participations

Tour d'Italie

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2 participations

Tour d'Espagne

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4 participations

Classements mondiaux

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En 2005, l'UCI ProTour et les circuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenu lors des courses du calendrier UCI ProTour. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en 2009 et 26 en 2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs des équipes continentales professionnelles. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend 27 courses en 2011 et son classement ne concerne plus que les coureurs membres des 18 équipes ProTeam.

Rui Costa obtient son meilleur classement en 2014 : 4e.

  Année200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021202220232024
Calendrier mondial nc 192e
UCI World Tour43e10e9e4e9e19e38e60e
Classement mondial27e53e84e54e71e184e297e38e326e
UCI Europe Tour249e100e443e nc 1861e42e59e157e238e31e nc
UCI Asia Tour nc nc 81e nc 198e
UCI America Tour nc 79e50e54e nc
Légende : nc = non classéSource : UCI

Récompenses

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  • Cycliste portugais de l'année 2009[23].
  • Sportif portugais de l'année 2012, 2013[24] et 2014.

Notes et références

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Références

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  1. a b c d et e Renaud Breban, « Retour sur Rui Costa, le bad boy portugais », sur cyclismactu.net,
  2. « Costa ne l'a pas volée », sur eurosport.fr (consulté le )
  3. a b et c « Champion du monde et bientôt libre », sur velochrono.fr,
  4. (en) « Rui Costa and his brother test positive », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  5. (en) « Costa brothers reported as given permission to race, looking for teams », sur velonation.com, (consulté le )
  6. « Rui Costa, l’arc-en-ciel au bout de la nuit », sur chroniqueduvelo.fr (consulté le )
  7. « Rui Costa choisit Lampre », sur lequipe.fr,
  8. (en) « Lampre confirms signing of Chris Horner for 2014 season », sur velonews.competitor.com,
  9. « Paris - Nice : Le champion du monde Rui Costa (Lampre) touché au genou et au dos », sur eurosport.fr,
  10. « Tour de Suisse: Rui Costa fête un troisième sacre historique », sur rts.ch,
  11. « Rui Costa : "J'étais un peu à la peine" », sur cyclismactu.fr,
  12. Yohann Tristz, « Média - Rui Costa élu sportif de l'année au Portugal », sur cyclismactu.fr, (consulté le )
  13. « Championnats du monde: le Portugal avec Rui Costa, Gonçalves et Oliveira », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  14. « Poels wins Liege-Bastogne-Liege » [archive du ], sur cyclingnews.com,
  15. Tour de France: Meintjes and Rui Costa headline Lampre-Merida team
  16. Vélo Magazine du 1er novembre 2018
  17. « Championnat du Portugal (CN) - Le titre pour Rui Costa », sur velo-club.net, (consulté le ).
  18. Cédric Congourdeau, « Tour du Limousin - Et. 4 : Classements », sur directvelo.com, (consulté le ).
  19. Nicolas Gachet, « Championnat d'Europe - CLM Elites Hommes : Classement », sur directvelo.com, (consulté le ).
  20. Belga (édité par Sylvain Rouquet), « Le Portugais Rui Costa signe pour un an avec Intermarché-Wanty-Gobert », sur rtbf.be, .
  21. « Rui Costa joins EF Education-EasyPost », sur le site officiel de l'équipe EF Pro Cycling,
  22. « Mondiaux 2013 Florence - Course en ligne : Costa met le monde à ses pieds », sur eurosport.fr,
  23. « Rui Costa élu au Portugal », sur cyclismactu.net (consulté le )
  24. Alexis Rose, « Rui Costa sportif portugais de l'année », sur cyclismactu.net (consulté le )

Liens externes

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