Rue du Chevalier-de-Saint-George

rue de Paris, en France

La rue du Chevalier-de-Saint-George est une voie de Paris (France) servant de limite aux 1er (côté des numéros pairs) et 8e arrondissements (côté des numéros impairs). Anciennement rue Richepance, elle porte depuis 2002 le nom de Joseph Bologne (1745-1799), plus connu sous le nom de « chevalier de Saint-George », musicien et chef d'orchestre, capitaine de la Garde nationale de Lille, colonel de la Légion des Américains et du Midi[1],[2].

1er, 8e arrts
Rue du Chevalier-de-Saint-George
Voir la photo.
Rue du Chevalier-de-Saint-George
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 1er
8e
Quartiers Place-Vendôme
Madeleine
Début 404-408, rue Saint-Honoré
Fin 21, rue Duphot
Morphologie
Longueur 113 m
Largeur 12,60 m
Historique
Création 1807
Dénomination 2001
Ancien nom Rue Richepance
Géocodification
Ville de Paris 1996
DGI 1993
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Chevalier-de-Saint-George

Situation et accès

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Orientée approximativement nord-sud, longue de 113 mètres, elle commence au 404-408, rue Saint-Honoré et se termine au 21, rue Duphot. Elle est à sens unique dans le sens sud-nord, avec un contresens cyclable dans le sens nord-sud.

Ce site est desservi par les lignes 8, 12 et 14 à la station Madeleine.

Historique

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Cette voie a été percée en 1807, son ouverture ayant été imposée aux acquéreurs de l’ancien couvent des Filles de la Conception.

Anciennement « rue Richepance[3],[4] », du nom du général Antoine Richepanse (1770-1802) dont le patronyme s'écrit « Richepance ».

 
Joseph Bologne de Saint-Georges.

Antoine Richepanse ayant rétabli l'esclavage à la Guadeloupe sur ordre de Bonaparte, le maire Bertrand Delanoë propose en , à l'initiative de sa conseillère George Pau-Langevin[5], de rebaptiser cette voie pour lui donner le nom du chevalier de Saint-George (1745-1799), figure de l'émancipation des esclaves[6]. Cette proposition avait déjà été faite pendant le mandat de Jean Tiberi et avait été refusée. Les noms de l'esclave Solitude, du militaire Joseph Ignace et celui de Louisy Mathieu, suppléant du député de la Martinique et de la Guadeloupe Victor Schœlcher ont été également proposés[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Une rue du même nom existe aussi dans la ville de Basse-Terre, chef-lieu de la Guadeloupe, lieu de naissance du chevalier.

Notes et références

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  1. « 1789-1815 Hussards de Saint-Georges », sur www.1789-1815.com (consulté le )
  2. Jean-Marie Cassagne, Paris : dictionnaire du nom des rues, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-764-4), p. 115.
  3. Nomenclature des voies publiques et privées de Paris, Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, 670 p. (ISBN 2-9511599-0-0).
  4. Odonyme graphié « RICHEPANCE (RUE) », également avec un « C », dans Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, introduction par Michel Fleury (pages IX à XIX), suivie du fac-similé de la deuxième édition de 1855 (796 p.), Éditions Maisonneuve & Larose, 1994 (ISBN 2-7068-1098-X).
  5. George Pau-Langevin, militante du communautarisme
  6. Emilie Tran Phong, « La rue Richepance devient celle du Chevalier-de-Saint-Georges », sur leparisien.fr,
  7. Les avis divergent sur le futur nom de la rue Richepance
  8. a et b Rochegude 1910, p. 10.
  9. Claude Barbizet et Françoise Leguay, Blanche Edwards-Pilliet, femme et médecin, 1858-1941., Le Mans, Editions Cénomane, , 160 p. (ISBN 2-905596-24-4), p 57-63

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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