Rue des Ursins

rue de Paris, en France

La rue des Ursins est une rue de l’île de la Cité, au centre de Paris, dans le 4e arrondissement.

4e arrt
Rue des Ursins
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Rue des Ursins.
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Situation
Arrondissement 4e
Quartier Notre-Dame
Début 2, rue des Chantres et quai aux Fleurs
Fin 1, rue de la Colombe
Morphologie
Longueur 113 m
Largeur m
Historique
Dénomination Arrêté du 24 janvier 1881
Ancien nom Rue Saint-Landry
Rue du port Saint-Landry
Grand'rue Saint-Landry-sur-l'Yaue
Rue Basse-du-Port-Saint-Landry
Via Inferior
Rue d'Enfer
Rue Basse-des-Ursins
Géocodification
Ville de Paris 9575
DGI 9531
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Ursins
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue des Ursins
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Situation et accès

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Depuis la fin des années 1860, la rue débute 2, rue des Chantres et quai aux Fleurs pour se terminer 1, rue de la Colombe.

Origine du nom

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Cette rue était habitée autrefois par Jean Jouvenel des Ursins, prévôt des marchands de Paris, qui y avait son hôtel[1].

Historique

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Au Moyen Âge et à l'époque moderne, la voie qui correspond à l'actuelle rue des Ursins reliait le port Saint-Landry à la rue de Glatigny[2].

Plusieurs voies s'alignent alors sur son emplacement dont l'une est attestée par des sources manuscrites du XIIIe siècle au XVIIIe siècle[3] :

— la « rue d'Enfer » ou « rue d’Enfer-en-la-Cité » dont le nom serait une déformation de « via inferior » signifiant rue basse.

Les deux autres font partie, de 1300 à 1321, du port Saint-Landry[2]. Elles sont nommées

— « rue Saint-Landry » et
— « rue du port Saint-Landry » et tirent toutes deux, comme le port, leur nom de la proximité de l'église Saint-Landry[1].

Au XVIe siècle, la voie est nommée « rue Basse-du-Port-Saint-Landry[1] ».

Elle est citée pour une partie sous le nom de « rue Saint Landry », pour une autre partie de « rue du Port Saint Landry », pour une troisième partie de « rue d'Enfer » et pour une quatrième partie de « rue des Ursins » dans un manuscrit de 1636.

Sur des plans du XVIIIe siècle comme le plan de Turgot (1739) ou le plan de Junié (1786), elle est appelée « rue d'Enfer » à l'est de la rue du Chevet-Saint-Landry et « rue Basse-des-Ursins » (en référence à l'hôtel des Ursins) à l'ouest de cette rue jusqu'à la rue de Glatigny[4]. Elle passe alors au nord de l'église Saint-Landry où sont entreposées les reliques de saint Landry à partir du IXe siècle[5].

En 1702, la « rue d'Enfer », qui fait partie du quartier de la Cité, possède 4 maisons et 1 lanterne et la « rue Basse-des-Ursins » 10 maisons et 1 lanterne[6].

En 1769, il est prévu d'ouvrir un quai à l'emplacement d'une partie[Laquelle ?] de la rue. Le projet n'est pas réalisé, mais le 29 vendémiaire an XII (), un arrêté prescrit à nouveau l'ouverture de ce quai qui prend successivement le nom de « quai Napoléon », « de la Cité » et à nouveau « Napoléon » (actuellement quai de la Corse et quai aux Fleurs). La rue qui prend le nom de « rue Basse-des-Ursins » ne relie plus que la rue des Chantres à la rue du Chevet-Saint-Landry (rue d'Arcole après 1837)[7].

Lors de l'élargissement de la rue d'Arcole dans la seconde moitié des années 1830, la rue est rehaussée. La rue Basse-des-Ursins finit alors en impasse contre un mur de soutènement[8].

Dans le cadre de la reconstruction de l'Hôtel-Dieu, la rue d'Arcole est reconstruite selon un nouvel axe[9]. La section finale au-delà de la rue de la Colombe est alors supprimée. Après la suppression de la rue Haute-des-Ursins et de la rue Moyenne-des-Ursins pour la construction de l'Hôtel-Dieu, le nom de la rue est simplifié en 1881 pour prendre sa forme actuelle[10].

Dans la première partie du XIXe siècle, cette rue commençait quai Napoléon du côté du pont de la Cité et finissait sur le même quai du côté du pont Notre-Dame[1],[2].

À cette époque, les numéros de la rue étaient rouges[1]. Le dernier numéro impair était le no 25. Il n'y avait aucun numéro pair, cette partie ayant été abattue pour la construction du quai Napoléon.

Lors de la crue de la Seine de 1910, la rue a été submergée par plus de 1,5 m d'eau.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Dans la culture populaire

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Une scène du film Sous le ciel de Paris (1951) de Julien Duvivier (1951) s'y déroule.

Références

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  1. a b c d et e Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, Paris, 1812, p. 461-462.
  2. a b et c Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 651 [lire en ligne].
  3. Etienne Clouzot, Répertoire des sources manuscrites de l’histoire de Paris, p. 416 (en ligne).
  4. Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786, Service des Travaux historiques de la ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
  5. Albert Lenoir et Adolphe Berty, Histoire topographique et archéologique de l'ancien Paris. Plan de restitution, feuille X, Paris, Martin et Fontet [lire en ligne].
  6. Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
  7. Félix et Louis Lazare, op. cit., p. 481-482.
  8. « Rue Basse-des-Ursins », vergue.com.
  9. Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne].
  10. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Arrêté du 24 janvier 1881 », p. 454.
  11. « Jean Racine La Ferté-Milon et Paris », www.terresdecrivains.com.