Rue de la Grande-Chaumière
La rue de la Grande-Chaumière est une voie située dans le quartier Notre-Dame-des-Champs du 6e arrondissement de Paris, en France.
6e arrt Rue de la Grande-Chaumière
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 72, rue Notre-Dame-des-Champs | ||
Fin | 115, boulevard du Montparnasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 137 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1830 | ||
Ancien nom | Rue Chamon | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4234 | ||
DGI | 4274 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle débute 72, rue Notre-Dame-des-Champs et se termine 115, boulevard du Montparnasse.
Origine du nom
modifierLa rue tient son nom d'un ancien bal-jardin dit bal de la Grande-Chaumière implanté en 1788[1], un peu plus au sud, sur le côté méridional du nouveau cours des boulevards du Midi, à hauteur de la section qui constitue l'actuel boulevard du Montparnasse. Ce bal connut un grand succès avant d'être supplanté par la Closerie des Lilas et de fermer en 1853 (son emplacement correspond aux nos 112 à 136 du boulevard du Montparnasse[2]. Un panneau d'information du type pelle Starck retraçant son histoire se trouve devant la façade du no 120 bis).
Historique
modifierCette voie est ouverte en 1830 sous le nom de « rue Chamon », du nom du propriétaire des terrains avant de prendre sa dénomination actuelle par une ordonnance du .
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Rue Chamon, Petit atlas pittoresque
(v. 1830-1842). -
Au croisement avec la rue Notre-Dame-des-Champs.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 1 : la peintre et résistante Yvonne Ziegler y installe son établissement d'enseignement de peinture, l'Académie Ziegler[3], dans les années 1930.
- No 6 : le peintre verrier Eugène Oudinot avait son domicile et son atelier à cette adresse jusqu'à son décès en 1889[4]. L'atelier est alors racheté par Félix Gaudin, également peintre verrier.
- No 8 : Paul Gauguin logea ici de 1893 à 1894. Atelier et logement d'Amedeo Modigliani et de sa compagne Jeanne Hébuterne de 1917 à 1920, date du décès du peintre en ce lieu, un « studio frustre »[5]. Après avoir résidé au-dessus de la crémerie de madame Charlotte, Mucha y partage un atelier avec Gauguin. Auguste Clergé s'y installe vers 1942[6], Jean Commère en 1952.
- No 10 : l'Académie Colarossi se trouvait là entre 1870 et 1935 ; elle accueillit pour les former quelques-uns des plus grands artistes du XXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, le photographe de mode Willy Maywald (1907-1985) y ouvre son second studio parisien. Dans cet immeuble a vécu Fernande Olivier, au 2e étage. Voir la description de l'appartement dans le Journal littéraire de Paul Léautaud au .
- No 13 : Alfons Mucha [Quoi ?]de 1896 à 1898 et aussi rue du Val-de-Grâce.
- No 14 : Académie de la Grande Chaumière fondée en 1904.
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No 6.
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Plaque au no 8.
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No 12.
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No 14.
Notes et références
modifier- Émile de La Bédollière, Le Nouveau Paris, Paris, Gustave Barba libraire-éditeur, 1860, p. 223.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 596.
- (en) Flipsnack, « Suzanne Leclézio, une résistante Janvier 2020 », sur Flipsnack.
- Revue de l'art français ancien et moderne, 1889 (lire en ligne sur Gallica).
- Valérie Duponchelle, « Modigliani, héritier de la Renaissance en art moderne », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 19-20 décembre 2020, p. 39.
- Mathyeu Le Bal, 8, rue de la Grande-Chaumière - Les peintres du dernier atelier, éditions Galerie Les Montparnos, 2019
Annexes
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- André Zucca, « Colarossi, l’art à 2,50 francs la séance, août 1941 (photographie de la façade) », Bibliothèques patrimoniales de Paris.