Rue de Valois

rue de Paris, en France

La rue de Valois est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.

1er arrt
Rue de Valois
Voir la photo.
No 3 de la rue, siège du ministère de la Culture.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Palais-Royal
Début 202, rue Saint-Honoré
Fin 1, rue de Beaujolais
Morphologie
Longueur 377 m
Largeur 8,75 à 12 m
Historique
Création 1784
Ancien nom Passage de Valois (1784-1798)
Rue du Lycée (1798-1814)
Rue de Valois-Palais-Royal (1814-1848)
Rue du Vingt-Quatre Février (1848-1852)
Géocodification
Ville de Paris 9634
DGI 9575
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Valois
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Rue de Valois
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Situation et accès

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Longue de 377 m, elle débute au 202, rue Saint-Honoré et se termine au 1, rue de Beaujolais. Orientée nord-sud, elle est en sens unique.

La station de métro la plus proche est la station Palais-Royal - Musée du Louvre, où circulent les trains des lignes 1 et 7.

Origine du nom

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Louis-Philippe Ier, dernier roi des Français.

Elle porte le nom de Louis-Philippe Ier, duc de Valois, fils duc d'Orléans, né en 1773.

Historique

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Afin d'éponger ses dettes, Louis Philippe d'Orléans, propriétaire du Palais-Royal, décide de lotir le pourtour des jardins du palais. La rue est ouverte en 1784 sous le nom de « passage de Valois ». Du 2 thermidor an VI () au , elle est nommée « rue du Lycée ». Elle est alors dénommée « rue de Valois-Palais-Royal » pour la distinguer de la rue de Valois-Saint-Honoré (disparue dans les années 1850) et de la rue de Valois-du-Roule (réunie à la rue de Monceau en 1868)[1].

Durant les Trois Glorieuses, la voie est le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe.

Sous la Deuxième République, elle est renommée « rue du Vingt-Quatre-Février », date de l'abdication de Louis-Philippe et de la proclamation provisoire de la République.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 3 : le ministère de la Culture ayant son siège au no 3 de cette rue, le terme « rue de Valois » est souvent employé par les médias français pour désigner, par métonymie, le ministère.
  • No 3 et 5 : emplacement de la rue des Quinze-Vingts disparue lors de la réunion des palais du Louvre et des Tuileries et de la création de la rue de Rivoli.
  • No 4 : le Grand Hôtel du Palais-Royal. C'est un hôtel qui obtient sa 5e étoile courant . L'hôtel était également le lieu de deux hôtes célèbres, à savoir Brillat-Savarin ainsi que le compositeur Lully.
  • No 8 : Le Bœuf à la mode fit suite au restaurant Méot, installé à cette adresse en 1796. Ce nom de « bœuf à la mode » lui venait de son enseigne et de la statuette placée à l'intérieur du restaurant, dont la tenue changeait en suivant la mode de l'époque. Propriété de Tissot sous le Directoire, il fut également propriété de Prosper Montagné. Ce fut dans cet établissement que, pour la première fois, le menu à la carte a été proposé. Colette avait l’habitude de le fréquenter[2].Ce restaurant ferma en 1936. Les locaux existent toujours ainsi que l'enseigne du bœuf habillé à la mode du temps jadis[3].
  • No 9 : jusqu'en 1933, le Parti radical siégea à cette adresse[4].
  • No 25 : premier siège de l'Union féminine civique et sociale.
  • No 48 : construit par François Guiraud de Talairac en 1781, cet immeuble était en son temps le plus haut de Paris avec huit étages sous combles. Il fut construit en l'absence de réglementation sur la hauteur des immeubles peu avant la déclaration royale du 10 avril 1783 et les lettres patentes du 28 août 1784 qui la limite à 17,55 m (neuf toises) sur les rues de largeur supérieure à supérieure à 9,75 m (cinq toises). Le passage qui le traversait est devenu privé. Il donnait sur la rue Radziwill, en impasse, mais qui en ce temps-là était le commencement de la rue Neuve-des-Bons-Enfants[5].
  • En 2020, lors de travaux menés rue de Valois sous le bâtiment de la Banque de France, des vestiges de l'enceinte de Charles V sont exhumés. Une exposition extérieure temporaire est alors organisée par l'INRAP, à l'intersection de la rue des Petits-Champs et de la rue Radziwill[6].

Notes et références

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  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 654 [lire en ligne].
  2. « Le Bœuf à la mode. »
  3. Rodolphe Trouilleux et Jacques Lebar, Paris secret et insolite, Parigramme, 2015, 271 p. (ISBN 978-2840969693), p. 10.
  4. Bernard Lachaise, « Rue de Solférino : no 5 ou no 10 ? RPF ou PS ? », charles-de-gaulle.org, consulté le 25 novembre 2015.
  5. Rodolphe Trouilleux et Jacques Lebar, Paris secret et insolite, p. 11.
  6. « Rue de Valois - L'enceinte de Charles V », L'Histoire no 478, décembre 2020, p. 6.

Article connexe

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