Rue de La Trémoille
rue de Paris, en France
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La rue de La Trémoille est une voie du 8e arrondissement de Paris. Prononcer La Trémouille.
8e arrt Rue de la Trémoille
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Champs-Élysées | ||
Début | 14, avenue George-V | ||
Fin | 27, rue François-Ier | ||
Morphologie | |||
Longueur | 285 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | 1881 | ||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5311 | ||
DGI | 5388 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierSituée dans le quartier François-Ier, elle commence au 14, avenue George-V et se termine au 27, rue François-Ier.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Alma - Marceau.
Origine du nom
modifierElle porte le nom de Louis II de La Trémoille, vicomte de Thouars, prince de Talmont (1460-1525), gouverneur et lieutenant-général de Bourgogne qui remporta de nombreuses victoires durant les guerres d'Italie et mourut à la bataille de Pavie.
Historique
modifierCette voie, ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un arrêté du . Le « passage Gautrin » a été supprimé par l'ouverture de cette rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 14 : hôtel de La Trémoille. Le , le commissaire Barthelet débarque dans un appartement de l'hôtel appartenant à la Banque commerciale de Bâle. Il tombe sur un sénateur et 245 000 francs en liquide (environ 140 000 euros actuels), divers documents et 2 000 noms de fraudeurs qui ont recours à la banque suisse pour ne pas payer la taxe de 20 % sur les placements à l'étranger[1],[2]. Michel Audiard occupe plusieurs années la chambre 102, payée par la production, afin d'y écrire des scénaris[3].
- No 20 : Eugénie Fougère (1861-1903), « danseuse excentrique », comme on disait vers 1900, abritait au 20 ses diamants[4]. Cette célèbre demi-mondaine fut assassinée à Aix-les-Bains par sa camériste et deux complices, aux fins de lui voler ses bijoux.
- No 22 : dans les années 1920, légation de l'Argentine[5].
- No 26 : dans les années 1900, consulat général du Salvador[6].
- En 1943, l'orfèvre et créateur de bijoux Jean Després vient habiter dans un appartement situé dans cette rue ; il a également son magasin à le même adresse.
Notes et références
modifier- Christian Chavagneux, « 1934 : les Suisses verrouillent le secret bancaire », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit », (consulté le ).
- Isabelle Blondel, Olivier Delacroix, Alice Develex, Nicolas d'Estienne d'Orves, Bertrand Guyard, Colette Monsat, Marie-Noëlle Tranchant et Florence Virerron, « Si le Paname d'Audiard m'était conté », Le Figaroscope, semaine du 10 au 16 mai 2017, p. 8-10.
- Becq de Fouquières, op. cit., p. 97
- « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
- Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 483.
Bibliographie
modifier- André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. 1.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.