Rue Vaubecour
La rue Vaubecour est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 18″ nord, 4° 49′ 37″ est | |
Ville | Lyon | |
Quartier | Ainay (2e arr.) | |
Début | Place Antoine-Vollon | |
Fin | Place Gensoul | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue Saint Martin | |
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
modifierLa rue débute sur la place Antoine-Vollon et se termine sur la place Gensoul. Elle est traversée par les rues Bourgelat, Franklin, de Castries et de Condé. Elle passe devant la voûte et la place d'Ainay, et la rue Jarente commence sur la rue Vaubecour. La circulation est en sens unique en direction du nord avec un stationnement des deux côtés[1].
Origine du nom
modifierLe nom de la rue vient de François Joseph Henri de Nettancourt-Vaubécourt d’Haussonville, abbé commendataire de l'abbaye d'Ainay et évêque de Montauban. La rue est ouverte en 1728 par ses soins en prenant une partie du terrain des jardins de l'abbaye[3],[4].
Histoire
modifierÀ l'époque romaine, l'île d'Ainay est peuplée par des marchands de vin et des négociants[5].
Au N° 4, une plaque indique que c'était la maison du comte de Fayet de Montjoye, assassiné le 9 décembre 1943 par la milice[6].
Au N° 15, dans la cour, portail du palais abbatial[7],[8].
Au N° 24 bis, maison d'Alexandre Rey (Lyon, 1854 - Lyon, 1921) chevalier de la Légion d’Honneur et imprimeur lyonnais rue Gentil[9],[10].
Au N° 28, domicile de la chimiste Hélène Metzger, où elle est arrêtée le 8 février 1944[11].
Au N° 32, Gaspard-Félix Guillot ouvre en avril 1891 une clinique dentaire gratuite pour soigner les gens de condition sociale défavorisé. Le dispensaire ferme en 1897 faute de moyens financiers. En 1899, un comité est formé pour créer une école dentaire à Lyon. Elle est ouverte au 32 rue Vaubecour avec Guillot comme président d’honneur et Albéric Pont comme président[12].
Au N°34, Charles Maurras se cache à cette adresse en 1944 après avoir quitté la rue Franklin[13].
Notes et références
modifier- « Rue Vaubecour », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
- « Plan du réseau », sur tcl.fr (consulté le ).
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 484
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2841471268), p. 304.
- Camille Germain de Montauzan, Le confluent du Rhône et de la Saône à l'époque romaine, Revue des Études Anciennes, , p. 235
- Jean-Marc Durand, Les condamnés du crépuscule, Terra Nova, , 304 p. (ISBN 9782824645285), p. 17
- Emmanuel Vingtrinier, Le Lyon de nos pères, Lyon (ISBN 9782346090013)
- « Portail Renaissance de l'ancien palais abbatial d'Ainay »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archives.rhone.fr (consulté le ).
- « Théodore Pitrat », sur https://www.imprimerie.lyon.fr (consulté le )
- « Imprimerie et librairie à Lyon sous la Seconde République et le Second Empire », sur https://journals.openedition.org (consulté le )
- Michel Bitbol et Jean Gayon, L'épistémologie française : 1830-1970, Éditions Matériologiques, , 466 p. (ISBN 9782919694907)
- Xavier Riaud, « Dr Gaspard-Félix Guillot, véritable fondateur de l'Ecole dentaire de Lyon », sur histoire-medecine.fr (consulté le ).
- Roger Joseph, Le poète Charles Maurras ou la muse intérieure, Points et Contrepoints, , 223 p., p. 66