Rue Narcisse-Diaz
La rue Narcisse-Diaz est une voie située dans le quartier d'Auteuil du 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Rue Narcisse-Diaz
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
Début | 72, avenue de Versailles | ||
Fin | 17, rue Mirabeau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 92 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Sentier des Arches Rue de Seine Rue Wilhem |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 6622 | ||
DGI | 6682 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLongue de 92 mètres, la rue débute au 72, avenue de Versailles et finit au 17, rue Mirabeau[1].
Elle est desservie par la ligne 10 aux stations Église d'Auteuil et Mirabeau.
Origine du nom
modifierElle porte le nom du peintre Narcisse Díaz de la Peña (1807-1876)[1].
Historique
modifierCette rue, précédemment « sentier des Arches » puis « rue de Seine », porte depuis un arrêté du sa dénomination actuelle[2].
À l'origine, elle débutait à l'est au niveau du 86 avenue de Versailles, se confondant avec le débouché actuel de la rue Wilhem, faisait un angle droit, et terminait à l'ouest au même endroit que de nos jours. En 1930, le tracé de la rue est revu en ligne droite et le débouché avenue de Versailles déplacé en conséquence plus au nord, au no 72[1].
En janvier 1910, lors de la crue de la Seine, l’eau arrive à la hauteur des fenêtres du premier étage des bâtiments[3] et la partie basse de la rue reste durablement inondée[4]. Il en est de même en janvier 1912, où la chaussée est recouverte d’une nappe d’eau de 15 centimètres[5].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 2 (et 70-72, avenue de Versailles) : immeuble d’habitation de style Art déco construit en 1928 par les architectes Jean Boucher et Paul Delaplanche ; les sculptures sont de F.-P. Joyeux[6] ; immeuble signé en façade.
- No 7[7] : à cette adresse se trouvait la clinique Mirabeau, fondée en 1929 et tenue par des Russes blancs :
- Léon Sédov (Lev Sedov) (né le ), fils de Léon Trotsky, y meurt le . Trotsky était convaincu que son fils avait été assassiné[8],[9],[10],[11],[12] ;
- La clinique est citée à deux reprises dans l'œuvre de Patrick Modiano[13], dans L'Herbe des nuits[14] et dans Accident nocturne[15].
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Immeuble à l’angle de la rue Mirabeau.
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No 2 (et 70-72, avenue de Versailles).
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Narcisse-Diaz », p. 172.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, p. 93.
- « La Crue a atteint cette nuit son maximum », Le Journal, 28 janvier 1910, sur RetroNews.
- « La nouvelle crue », Le XIXe siècle, 12 février 1910, sur RetroNews.
- « La Seine a encore monté », L’Intransigeant, 13 janvier 1912, sur RetroNews.
- « 70-72, avenue de Versailles », sur pss-archi.eu.
- « Le Paris de Modiano, version Google Map », bibliobs.nouvelobs.com. La clinique Mirabeau est citée dans l'ouvrage L'Herbe des nuits de Patrick Modiano.
- « Rue Narcisse-Diaz », www.parisrévolutionnaire.
- Pierre Broué, Léon Sedov, fils de Trotsky, victime de Staline, 1993, Éditions Ouvrières, p. 223.]
- Daniel-Charles Luytens Secrets de police. Les plus célèbres fiches de police du temps passé, Éditions Jourdan.
- Le Matin, jeudi 17 février 1938, gallica.bnf.fr.
- Pierre Broué, « Trotsky. LVI. La grande traque », www.marxists.org.
- Annie Copperman, « Les mystères de Paris », Les Échos, 7 octobre 2003.
- Michel Diviné, « L'herbe des nuits ou le TOC caché de Patrick Modiano », constellation-familiale.eu.
- Bernard Obadia, « Au Temps. Dictionnaire Patrick Modiano », voir « Accident nocturne : lieux, personnages », www.litt-and-co.org.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Pierre Broué, Léon Sédov, fils de Trotsky, victime de Staline, Éditions Ouvrières, coll. « La Part des hommes », 277 p. (ISBN 978-2708230224).
- Daniel-Charles Luytens, Secrets de police. Les plus célèbres fiches de police du temps passé, Éditions Jourdan, 2017, 280 p., (ISBN 9782390091691).