Rue Mansart

rue de Paris, en France

La rue Mansart est une voie publique du 9e arrondissement de Paris, en France.

9e arrt
Rue Mansart
Voir la photo.
La rue Mansart en 2019.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Saint-Georges
Début 25, rue de Douai
Fin 80, rue Blanche
Morphologie
Longueur 116 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1842
Dénomination 1864
Ancien nom Rue Percier
Géocodification
Ville de Paris 5906
DGI 5979
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Mansart
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue Mansart

Situation et accès

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Elle débute au 25, rue de Douai et se termine au 80, rue Blanche.

Le quartier est desservi par la ligne 2 à la station Blanche.

Origine du nom

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François Mansart.

La rue a toujours rendu hommage à des architectes français célèbres. Elle s'est d'abord appelée « rue Percier », en l'honneur de Charles Percier, décédé quatre ans avant l'ouverture de la rue, et, depuis 1864, elle porte la mémoire de la famille Mansart, représentée par François Mansart et son neveu Jules Hardouin-Mansart[1].

Historique

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La rue a été ouverte en 1842[1]. Les immeubles et hôtels du côté nord sont de cette époque. Le côté sud, d'architecture haussmannienne et années 1930, a été construit postérieurement.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 3: restaurant À la Cloche d'Or, brasserie aux airs d'auberge provinciale. L'établissement est exploité dans les années 1920 par Anatole Désiré Moreau associé à son frère Arsène[2]. Le couple que forme Anatole avec Kathleen Sarah Buckley, une jeune danseuse anglaise engagée dans la troupe des « Tiller Girls », donnera en 1927 naissance à la future actrice Jeanne Moreau (1928-2017)[3]. Dans les années 1930, La Cloche d'Or, ouverte jusqu'au matin, devient un lieu prisé par les artistes. Des vedettes de music-hall et de la chanson, des acteurs, comédiens et d'autres noctambules s'y retrouvent après les spectacles pour finir la nuit. En 1958 lors d'un dîner donné en l'honneur d'Yves Saint Laurent par la rédactrice de mode Marie-Louise Bousquet auquel sont également conviés Raymonde Zehnacker et Bernard Buffet a lieu la rencontre entre le couturier et son futur mécène, mentor et amant Pierre Bergé[4].
  • No 5 bis : le peintre Nicolas Maxime Leboucher (mort en 1886) avait un atelier à cette adresse[5].
  • No 15 : emplacement d'une ancienne salle de culture physique aujourd'hui disparue, gérée sous l'Occupation par l'ancien champion de boxe Victor Waintz. Des artistes de music-hall et de cirque tels les trapézistes et contorsionnistes équilibristes « Les Carletti » et le duo de mains à mains « Les Athéna[6] » y répètent régulièrement, ainsi que le « Barry Ballet[7] » de Stanley Barry dont la première danseuse est Louly Obolenska[8]. Dans ce gymnase se croisent aussi les stars du cinéma et d'autre personnalités soucieuses de se maintenir en forme[9].

Notes et références

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  1. a et b « Rue Mansart », nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  2. Gray Marianne, Jeanne Moreau, Nouveau Monde éditions, 2010, pp. 15-18, (en ligne).
  3. Jean-Claude Moreau, Jeanne Moreau, l'insoumise, Flammarion, 2011 (en ligne)
  4. Pierre Bergé : la rencontre, biographies interactives d'Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé (en ligne) sur le site du Musée Yves Saint Laurent Paris myseeyslparis.com .
  5. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éd. Roussard, 1999, p. 362.
  6. Pascal Jacob, Le mains à mains (en ligne) sur le site les arts du cirque cirque-cnac.bnf.fr
  7. Vedettes, N° 96, 3 octobre 1942.
  8. Vedettes, no 33, 28 juin 1941.
  9. Vedettes, no 119, 20 mars 1943.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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